Emilie Bonnivard - députée

Émilie Bonnivard

|    Députée Les Républicains – Conseillère régionale

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Rentrée à la permanence de Saint-Jean-de-Maurienne

En cette rentrée encore une fois particulière, de nombreux dossiers à traiter attendent Emilie Bonnivard qui a à cœur de répondre aux attentes de ses concitoyens, des entreprises, des écoles, des associations et des communes de la circonscription afin que la reprise se déroule dans les meilleures conditions, après des mois difficiles et de nouvelles mesures à mettre en œuvre.

Vous pouvez solliciter un rendez-vous auprès de sa permanence parlementaire en prenant rendez-vous au : 04 79 20 70 50 ou en lui écrivant à l’adresse : emilie.bonnivard@assemblee-nationale.fr

La députée est véritablement engagée au service de toutes et tous.

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Assemblée générale du District de Football de Savoie

Emilie Bonnivard a participé le 28 août à l’Assemblée générale du District de Football de Savoie, en présence du Président de la Ligue régionale. Une assemblée très riche, avec de nombreux clubs savoyards présents et qui a permis de mettre à l’honneur des parcours d’engagement au service du football.

La députée est revenue sur les aides régionales aux clubs sportifs développées avec Laurent Wauquiez et la Région Auvergne-Rhône-Alpes : aides à l’investissement, minibus, avances remboursables pour les clubs dont les trésoreries sont en tension. La Fédération et le District sont aux côtés des clubs, grâce à des aides exceptionnelles.

Le cœur des échanges a porté sur la mise en œuvre du pass sanitaire pour les matchs et entraînements pour les adultes dès maintenant, puis à partir du 1er octobre pour les 12-17 ans…

La députée a souhaité saluer les bénévoles qui, grâce à leur travail et leur adaptation constante tout au long de la crise, ont permis aux jeunes de pratiquer. Comme dans le secteur du tourisme, on peut penser qu’après les premiers jours d’adaptation, l’application de la mesure pour les adultes se passera plutôt bien. Elle remercie par avance tous les bénévoles qui s’engagent sur ce point.

Emilie Bonnivard a rappelé que plus de 70% de la population savoyarde a reçu une première dose de vaccin et près de 60% a un schéma vaccinal complet, ce qui est très conséquent.

L’objectif de 70% de la population savoyarde en possession d’un pass sanitaire définitif sera prochainement atteint.

En revanche, la députée a exprimé des inquiétudes concernant les mineurs. Les parents peuvent s’interroger sur la pertinence de la vaccination de leurs enfants, même si encore une fois, l’enjeu est collectif, et où tout le monde a un rôle à jouer. Cependant, interdire à des mineurs de continuer leur sport, parce que eux ou leurs parents s’interrogent sur la vaccination ne paraît absolument pas pertinent. Ce serait une punition. Il convient, en revanche, de continuer à expliquer, d’avoir une action à destination des familles, avec des réponses médicales claires, et laisser un peu plus de temps.

Le sport est essentiel pour l’équilibre des enfants, des jeunes, il est un instrument inégalé de cohésion sociale. Emilie Bonnivard restera très attentive à la façon dont se déroulera le mois de septembre et interrogera la Ministre des Sports à ce sujet.

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Rentrée des classes

Pour la rentrée des classes, Emilie Bonnivard a eu le plaisir de se rendre le 2 septembre dans les écoles des Tours de Montmayeur à Villard-Sallet et de Chamoux afin de souhaiter une bonne rentrée aux enseignants, personnels et élèves de ces secteurs du Val-sur-Gelon et du Coisin.

Les échanges ont porté notamment sur le maintien des classes.

La députée a tenu à remercier Nicole Bouvier, présidente du SIEG, Jean-Claude Mestrallet, président du SIVU du Castelet, ainsi que tous les maires et élus présents pour leur accueil.

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Rentrée des Conseillers régionaux de Savoie de la Majorité

La Région Auvergne-Rhône-Alpes a tenu sa réunion de rentrée des Conseillers régionaux de Savoie de la Majorité le 1er septembre. Sept conseillers régionaux de la Majorité ont été élus.  Au programme de cette réunion figuraient l’organisation de la rentrée dans les lycées qui est une compétence de la Région, ainsi que l’organisation du travail de chaque Conseiller régional dans les instances officielles (Conseil d’administration des lycées, Comité départemental agricole, Agence économique, etc.).

Laurent Wauquiez a souhaité que les Conseillers régionaux soient de vrais élus de terrain, de proximité, identifiés par tous pour porter et faire avancer les dossiers des territoires.

En Savoie vos conseillers régionaux référents territorialement sont :

Marie-Pierre Montoro-Sadoux pour le secteur d’Aix-les-Bains et la Chautagne

Cédric Vial pour l’Avant-Pays savoyard et la Chartreuse ;

Alexandra Turnar pour l’agglomération de Chambéry et les Bauges/avec le soutien d’Emilie Bonnivard sur le secteur de La Ravoire.

Eric Sandraz et Emilie Bonnivard pour le territoire de Coeur de Savoie ;

Fabrice Pannekoucke pour la Tarentaise/Albertville ;

Séverine Vibert et Fabrice Pannekoucke pour le Val d’Arly et le Beaufortain

Emilie Bonnivard  pour la Maurienne.

Les Conseillers régionaux, à votre service et investis pour le développement du territoire, peuvent être contactés par courriel directement sur leur boîte mail Région (prénom.nom@auvergnerhonealpes.fr), pour toute demande portant de préférence sur des sujets en lien avec les compétences du Conseil régional.

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Assemblée générale de la CAPEB Savoie

Emilie Bonnivard a participé le 3 septembre à l’Assemblée générale de la CAPEB Savoie, qui est l’organisme de représentation professionnelle des artisans du bâtiment. A cette occasion, la députée a souhaité remercier ses membres pour leur détermination et leur sérieux pour défendre les artisans et faire des propositions. Ce secteur, après les difficultés d’organisation liées au Covid (main d’œuvre, protocoles, etc.) qu’il a rencontrées, fait face, en pleine reprise de l’activité, à l’explosion des coûts des matières premières et des matériaux.  Ce phénomène s’accélère, créant ainsi des pénuries dans le département de la Savoie, confirmées par les fournisseurs qui ne peuvent garantir ni leurs prix, ni leurs délais de livraison. Emilie Bonnivard n’a eu de cesse d’interpeler le Ministre de l’Economie sur ce sujet et l’a saisi par lettre en avril, en mai, et en juin sur les conséquences des tensions portant sur l’approvisionnement des matières premières pour les TPE et les PME, et les mesures nécessaires concernant les commandes sur le marché privé.

La députée a fait part de la réponse du ministre, mais a aussi développé toute la politique régionale incitative voulue par le Président Wauquiez pour donner la priorité à nos entreprises régionales sur nos chantiers.

Les besoins en recrutement, la formation professionnelle et la réforme de l’assurance ont été également abordés lors de cette Assemblée générale.

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LYON-TURIN : une journée ministérielle et européenne

Le Ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, et la coordinatrice européenne du corridor méditerranéen dont le Lyon-Turin est l’infrastructure phare et centrale, madame Irina Radicova, étaient à Chambéry le 5 septembre, en présence d’Emilie Bonnivard, d’Hervé Gaymard, de Cédric Vial, de Cyril Pellevat et de Frédéric Aguilera.

Après la visite du chantier à Saint-Martin-La Porte les participants se sont rendus à Chambéry pour accueillir le train « Connecting Europe ».

De grands défis s’ouvrent dans les prochains mois, comme la définition des accès aux tunnels de base entre Lyon et Saint-Jean-de-Maurienne.

Ce sont près de 3 milliards d’euros de travaux qui ont été signés ce jour.

L’objectif visé est le report massif, dans les décennies à venir, du transport de marchandises de la route vers le rail, pour une véritable transition écologique et pour la protection des vallées alpines.

Avec Hervé Gaymard, Cédric Vial, Cyril Pellevat, Frédéric Aguilera
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Cérémonies de Libération de Villargondran et de Saint-Jean-de-Maurienne le 2 septembre

Ces cérémonies sont des moments forts, tant le souvenir de ces heures noires pour les habitants de la vallée, où incendies destructeurs et tirs meurtriers ont marqué la Maurienne et ses habitants reste vif.

L’armée nazie n’a eu aucun état d’âme lors de son repli vers l’Italie à l’égard de la vallée, où de nombreux maquisards s’étaient cachés.

À tous ceux et à toutes celles qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté, ces cérémonies rendront un hommage éternel. La notion de Liberté prend tout son sens lorsque l’on donne sa vie pour son peuple, pour son pays. La paix, nous ne le mesurons pas toujours, est notre bien le plus précieux.

Cette manifestation du souvenir a permis d’évoquer nos soldats aujourd’hui déployés sur différentes théâtres d’opération, qui tous les jours, risquent leur vie pour notre sécurité et nos valeurs fondamentales, au premier rang desquelles la liberté.

Emilie Bonnivard a tenu à remercier les Maires de Villargondran, Philippe Rossi, et de Saint-Jean-de-Maurienne, Philippe Rollet, ainsi que leurs conseils municipaux, pour l’organisation de ces deux cérémonies qui marquent la Mémoire de notre vallée et de notre pays. Ses remerciements sont allés aussi au Sous-préfet, aux très nombreux Porte-drapeaux toujours fidèles, aux musiciens et aux autorités civiles et militaires qui ont rendu ces cérémonies possibles.



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Réaction d’Emilie Bonnivard au projet d’école de Millî Görüs à Albertville

Lorsque j’ai appris ce projet d’école hors contrat, finalement impossible à arrêter avec notre droit actuel, j’ai été profondément inquiète et solidaire du Maire d’Albertville, face à cette situation invraisemblable.
Nous avons examiné en première lecture, il y a quelques semaines, un projet de loi pour lutter contre le séparatisme, et plus particulièrement le séparatisme islamiste. Je n’ai pas voté ce texte, car justement, selon moi, il ne nous donnait pas suffisamment les moyens de lutter contre ce risque majeur. La réalité m’a donné raison et les événements à Albertville ont poussé le Ministre Darmanin à déposer un amendement gouvernemental au texte alors qu’il est en examen au Sénat pour ne pas laisser les élus locaux démunis face à ces graves problèmes. L’amendement permettra aux Préfets d’interdire l’ouverture d’écoles hors contrats sous influence étrangère.

Car ne nous y trompons pas. Pour moi, la question de cette école ne se situe absolument pas dans le champ de la liberté de culte des musulmans. Cette liberté est fondamentale en France, et je respecte absolument toutes les confessions, qui ont le droit d’exercer leur culte, dans le respect des principes fondamentaux de notre République.

Et c’est bien là que le bât blesse pour ce projet porté par une association qui refuse de signer la charte des principes de l’Islam de France, c’est-à-dire de reconnaitre que les lois qui prévalent en matière d’organisation de notre vie collective et sociale, sont les lois et principes de notre République : liberté, égalité, fraternité, égalité entre les femmes et les hommes, etc. La conséquence est de soustraire, dans le cadre de cette école, les jeunes Français de confession musulmane, aux enseignements fondamentaux des principes de la République française.

Le projet est en outre inquiétant par son ampleur, au cœur d’un quartier déjà difficile d’Albertville, puisqu’il s’agirait d’une école avec une capacité de 400 élèves, soit 1/4 des enfants de la ville, etc. Vue la situation dans laquelle se trouve notre pays, a-t-on vraiment besoin de cela ? Certainement pas.

Nous avons besoin de renforcer la cohésion entre les Français, qu’ils se retrouvent sur ces valeurs communes, pour faire corps, et ce quelle que soit leur confession, car nous partageons le même destin, nous partageons le même système de solidarité. La règle de base, c’est donc d’en accepter les règles. Il est urgent de resserrer les liens entre les jeunes Français, de toutes confessions, et non de les séparer.

Le culte peut s’exercer dans la sphère privée et l’enseignement religieux, hors de l’école, dans les lieux de culte. On ne prive personne de rien. L’enseignement privé est possible, mais il ne doit pas conduire à des dérives.

Refusant d’accepter la primauté de ces règles de la République dans l’organisation sociale, l’association se met elle-même hors de nos principes, donc pour moi il n’y a pas de sujet. Il ne peut y avoir d’école. C’est assez simple, et cela n’a rien à voir avec la religion. Il s’agit de politique, d’un Islam politique, instrumentalisé par une puissance étrangère, fragilisant la cohésion sociale entre les Français de différentes confessions.

Le piège est celui-ci : que les Français de confession musulmane se sentent exclus parce que cette école n’est pas acceptée. Que les Français d’autres confessions soient en colère et rejettent la faute sur nos compatriotes de confession musulmane. L’objectif est bien de créer la division et la scission. Ne tombons pas dans ce piège. Restons unis.

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Les viticulteurs et arboriculteurs durement impactés par un épisode de gel inédit : la députée sollicite le Ministre de l’Agriculture

En 2019, la viticulture et l’arboriculture savoyardes avaient déjà subi un épisode de gel dégradant fortement la vigne et sa capacité à produire. Il ne faut pas moins de deux ans pour soigner une vigne abimée par le gel, et faire en sorte qu’elle retrouve sa capacité de production. En 2020, les viticulteurs ont vu leurs marchés complètement fermés ou restreints en raison de la crise sanitaire et de la fermeture des cafés, hôtels, restaurants, alors qu’en Savoie la restauration hors domicile, notamment en station, constitue un marché majeur pour les viticulteurs savoyards. L’export sur le marché américain a également été largement freiné par l’explosion des taxes à l’importation sur les vins. La viticulture et l’arboriculture savoyardes n’avaient donc vraiment pas besoin de cet épisode de gel dévastateur. La députée s’est immédiatement mobilisée pour saisir le Ministre de l’Agriculture et le Président de la Région, afin qu’un soutien soit apporté à ces professionnels. C’est l’avenir de nos productions qui est en jeu, notre capacité à alimenter un marché de consommateurs locaux et d’éviter d’avoir à importer des pommes, des poires et d’autres produits d’autres pays qui se joue. Cela mérite toute notre mobilisation et notre attention.

Elle s’est rendue sur le terrain, le samedi 10 avril 2021, auprès de Frédéric Bergin, à Châteauneuf, pour faire le point sur les dégâts occasionnés sur son verger. Malgré les mesures de protection exemplaires déployées par cet arboriculteur avec son équipe (mesure de protection par aspersion), la brutalité de la chute des températures ne lui a pas permis de disposer du temps nécessaire pour déployer à temps tout le dispositif de protection sur la totalité de son verger. Seuls 30% de la récolte seront peut-être sauvés.

Un point a été fait avec le Président du Comité interprofessionnel des Vins de Savoie, Pierre Viallet, pour identifier rapidement les mesures à mettre en œuvre pour sauvegarder les entreprises viticoles (assurance totalement à rénover et à adapter à la réalité du risque climatique et des modèles économiques des exploitations, mesures de protection, etc.).

F Bergin – Arboriculture
Courrier à J Denormandie
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Déploiement de la campagne de vaccination en Savoie

La députée salue tout le travail réalisé par les professionnels de santé et les personnels des collectivités et de l’Etat qui déploient la campagne de vaccination en Savoie.

Le centre de vaccination de Saint-Jean-de-Maurienne a largement fait ses preuves et a offert un service de vaccination très efficace à de très nombreux Savoyards, bien au-delà de la vallée, comme le centre de vaccination de Modane, et l’ensemble des 13 centres de vaccination en Savoie. Un grand merci à tous les personnels mobilisés pour leur bon fonctionnement. La députée est en outre intervenue à plusieurs reprises auprès du Préfet de la Savoie et de l’Agence régionale de Santé pour qu’un centre de vaccination soit mis en œuvre dans le secteur du Val Gelon/Combe de Savoie, seul secteur ne disposant pas, pour l’heure, de centre de vaccination. Ce territoire rural, dont la desserte n’est pas toujours aisée, mérite toute notre attention afin que ses habitants n’aient pas à parcourir des dizaines de kilomètres pour pouvoir se faire vacciner. Un travail est en cours avec la Communauté de Communes, la commune de Valgelon-La Rochette, et des professionnels de santé du secteur, pour que ce centre voie le jour prochainement.

Un « vaccinodrome » a également été mis en œuvre à Chambéry pour permettre l’accélération de la campagne de vaccination.

74 000 savoyards ont été vaccinés au 10 avril 2021, soit 17% de la population. 34% ont reçu deux doses, moyennes supérieures au taux de vaccination régionale et nationale. L’objectif est de passer de 7 000 doses hebdomadaires à 12 000.

Inauguration du vaccinodrome
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Paroles de votre députée : débat sur l’aide médicalisée à mourir, débat sur la fin de vie

« Le 8 avril a eu lieu dans l’Hémicycle l’examen d’une proposition de loi sur l’aide médicalisée à mourir. Il s’agit d’un sujet délicat et éminemment complexe. Je vais essayer de vous exprimer ma position, car il s’agit d’un des sujets les plus sensibles, voire les plus engageants de notre mandat de législateur : permettre à nos Institutions de provoquer la mort.

Je souhaite poser ainsi la gravité du débat, pour éviter tout raccourci ou opinion tranchée d’un côté ou de l’autre. J’ai ma conviction personnelle et intime sur le sujet. Toutefois, je suis députée, et j’estime qu’avant de voter une loi en mon âme et conscience, en tant que Représentante des Français, je dois m’assurer que les conditions de connaissance et de débat me permettront de voter de la manière la plus sûre et la plus éclairée possible. Être députée ce n’est pas voter ce que l’on pense intimement, non, ce n’est pas que cela. C’est s’assurer, avant le vote, plus encore sur ce sujet que sur n’importe quel autre, que l’on dispose de tous les éléments nécessaires à une décision rationnelle et solide.

Tout d’abord de quoi s’agit-il ? Il s’agit de répondre à la question suivante : accepte-t-on d’accompagner à mourir une personne qui est atteinte d’une maladie incurable et dégénérative, pour laquelle les médecins s’accordent sur le fait qu’il n’y a pas de solution thérapeutique, et que le seul horizon, à court et moyen terme, est la déchéance physique, accompagnée, selon les personnes, de souffrance morale et psychique, alors que la personne en a fait la demande de manière éclairée et libre ? Lui permet-on de ne pas vivre cette dégradation inéluctable, alors qu’elle le demande expressément et que sa décision a été vérifiée et évaluée par des professionnels ? Voilà le cadre de ce sur quoi nous devons nous prononcer.

Je le précise car il ne s’agit pas bien entendu de se demander si une vie vaut d’être vécue. Toutes les vies, même diminuées, fragilisées, sont éminemment dignes et valent d’être vécues. Ce n’est pas à la société, aux hommes, de décider de cela, JAMAIS. Ici il s’agit juste de savoir si une personne qui en fait la demande expresse et qui est dans la situation que j’ai expliquée plus haut, peut être accompagnée dans une liberté fondamentale et profonde qu’elle exprime, qu’est celle de choisir la manière dont elle va partir, et vivre ou ne pas vivre, ces derniers jours ou mois.

Si au fond de moi, je pense que la réponse est « oui », il s’agit de très peu de cas et très circonscrits, je ne suis pas satisfaite de la manière dont on nous demande de nous prononcer aujourd’hui en quelques heures sur cette question éminemment importante.

Pourquoi ? J’ai besoin de savoir tout d’abord si et comment la Loi Claeys-Léonetti est appliquée sur le territoire national, ce que nous ne savons pas, pour éviter toute dérive. J’ai besoin de savoir si le maximum est fait en matière de soins palliatifs sur tout le territoire national. Pour l’instant, nous n’avons pas ces éléments de réponse, et vraisemblablement ce n’est pas le cas. Et pour moi, il est très important, avant de voter un nouveau texte aussi fondamental, de savoir si tout est fait pour que les personnes dans ces situations se voient proposées le maximum du maximum pour ne pas souffrir et être accompagnées dans la douceur et le soin dans leurs derniers mois et derniers jours avant de partir naturellement.

Car l’aide médicale à mourir ne doit JAMAIS être une solution parce que la société ne nous donne pas les moyens d’apaiser nos souffrances, et que la seule possibilité de stopper ces souffrances, c’est la mort. L’aide médicale à mourir doit rester un acte de liberté éclairée, qui exprime la position suivante « je sais que malgré les soins palliatifs, je vais être enfermé dans mon corps, je vais perdre conscience, je vais être entre deux, je vais souffrir de vivre psychiquement ces moments, et je ne le souhaite pas. Je veux disposer de la dernière liberté que j’aie, alors que mon corps m’emprisonne totalement, celle de décider de ne plus vivre cette vie que ce corps me fait vivre et qui n’est pas une vie pour moi ». Je dis « pour moi », car cela est très personnel et que l’on doit garantir à toute personne de pouvoir partir conformément à ce qu’elle est elle, et à ce qu’elle veut, vraiment.

Cette proposition de loi est présentée dans le cadre d’une niche parlementaire par un groupe d’opposition. Elle est essentielle car elle nous oblige à débattre et à mettre à l’ordre du jour ce sujet ô combien important. Mais ces conditions (seulement quelques heures de débats), ne permettent pas de m’assurer que mon vote sera sûr. Comme je l’ai dit, j’y suis favorable, mais je veux que mon vote soit sûr pas pour moi, mais pour tous les Français que je représente. Je souhaite que le débat soit mis à l’ordre du jour de l’Assemblée par la Majorité et que nous puissions mener toutes les auditions et évaluations nécessaires à l’examen de la législation actuelle qui va en droit déjà très loin, mais qui n’est pas totalement et uniformément appliquée sur le territoire national.

Si ma position personnelle est celle-ci, c’est parce que j’ai été confrontée à cette situation, et que parmi toutes les personnes de mon entourage que j’ai vues partir, de nombreuses déjà, il y a un cas, un seul, où je me suis sentie impuissante et où j’ai vu que nous étions dans l’incapacité d’accéder à la demande d’un ami qui pourtant nous avait fait promettre, quand il pouvait encore un peu parler, de ne pas le laisser vivre une fin de vie qu’il ne voulait pas vivre, alors qu’il parlait de sa mort de manière incroyablement apaisée, sereine et profonde, sans tristesse, même avec une forme de libération. Sa souffrance et son désespoir, dans ses yeux, alors qu’il ne pouvait plus parler, m’ont marquée à vie. Car nous n’avions pas pu lui permettre de partir quand il l’aurait voulu. Un seul cas. Mais pour ce cas là, et les cas pour lesquels cette volonté est identique, il me semble important de modifier notre législation. Pas n’importe comment, pas en quelques heures, de manière restrictive et contrôlée. »

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Focus sur le projet de loi visant à lutter contre le dérèglement climatique : que dit le texte ?

Le projet de loi (PJL) « Dérèglement climatique » est la conséquence directe de la décision d’Emmanuel Macron de convoquer une convention citoyenne sur le climat, chargée de faire des propositions pour lutter contre le changement climatique.
Emmanuel Macron, à l’issue des travaux, s’était engagé à appliquer 146 des 149 propositions qui en ont résulté. Plusieurs ont été prises par voie réglementaire, mais un PJL était nécessaire pour beaucoup d’entre elles.
Les propositions de la convention citoyenne étaient structurées en plusieurs chapitres qui constituent d’ailleurs l’ossature du PJL : Consommer, Travailler et Produire, Se déplacer, Se loger, Se nourrir. Un titre supplémentaire est prévu pour « Renforcer la protection judiciaire de l’environnement ».

La députée votera-t-elle le texte ?

Émilie Bonnivard participe aux débats dans l’Hémicycle et déterminera son vote en fonction de l’évolution du texte lors des discussions. La députée regrette toutefois que ce texte soit trop bavard pour être véritablement efficace. Elle aurait préféré la définition de quelques objectifs clairs et ambitieux, avec une vraie capacité d’action à court terme, comme le renforcement du fret ferroviaire, l’investissement dans la transition écologique des véhicules, la mise en place d’une taxe carbone aux frontières de l’Europe, le renforcement des circuits courts, l’investissement en faveur de la décarbonation de nos industries, dont on puisse mesurer rapidement les effets sur le niveau des émissions de gaz à effet de serre. Rien de pire que de faire des annonces, d’afficher des intentions, mêmes bonnes, si elles ne peuvent être suivies d’effets. En matière de climat, nous ne pouvons pas nous le permettre. Toutefois, le texte a le mérite d’exister, il comprend un certain nombre de mesures qui vont dans le bon sens, comme l’affichage sur les produits de consommation d’un « score carbone » qui permettra d’orienter les consommateurs dans des achats plus responsables. Il conviendra, pour que la députée vote le texte, que ses craintes relatives aux conditions extrêmement restrictives de construction d’habitat ou d’entreprises dans les zones rurales et de montagne soient levées. La députée ne souhaite pas que ces territoires se vident de leurs habitants au bénéfice de seuls super grands ensembles urbains. Elle souhaite préserver la possibilité pour les générations futures de vivre et de travailler dans ces territoires, et d’avoir des conditions de vie, différentes, mais pas moins bonnes que les nôtres. Or, c’est le plus gros risque que fait peser ce texte avec un objectif de zéro artificialisation des sols, car les terrains constructibles dans ces zones, avec ce texte, devraient être réduits par deux par rapport à l’existant, déjà particulièrement diminué dans les Plans locaux d’urbanisme intercommunaux et les SCoT.

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Fermeture des stations : décision sans débat. Émilie Bonnivard réagit dans l’Hémicycle

https://youtu.be/s9IuCzOkT1Y

Quel impact de la crise sur la filière touristique française ?

Rapporteure spéciale du budget du tourisme pour la Commission des finances depuis près de 4 ans maintenant, Emilie Bonnivard présentera en mai prochain son rapport au Gouvernement relatif à la situation de la filière touristique française après une année de crise sans précédent. Ces rapports budgétaires relèvent des missions fondamentales de contrôle que les députés exercent sur les choix, l’efficacité et la bonne affectation de la dépense publique.

Les aides de l’Etat (fonds de solidarité, exonération et report de charges, chômage partiel, prêt garanti par l’Etat) ont-elles été adaptées et suffisantes pour sauver les entreprises de ce secteur parmi les plus violemment touchées par la crise (hôtellerie, restauration, cafés, résidences de tourisme, centres de vacances, commerces de stations, domaines skiables, transports de voyageurs, etc.) ? Les pertes pour la filière sont vertigineuses : dans l’hôtellerie, entre 2019 et 2020, la fréquentation a baissé de 68% pour le très haut de gamme, de 56% pour la moyenne gamme, et de 10% sur le super économique (en raison de typologies d’occupation particulières). Le taux d’occupation moyen de l’hôtellerie en 2020 a été de 30% seulement, alors que le seuil de rentabilité d’un hôtel se situe à 60% d’occupation. En 2020, la France a vu son nombre de visiteurs étrangers baissé de 56%. Les recettes commerciales internationales ont logiquement chuté : 28,6 milliards en 2020, contre 57 milliards en 2019, soit 50% de pertes de recettes. Les recettes du marché domestique (c’est-à-dire les Français partant en France), ont elles-mêmes chuté de 31% par rapport à 2019, et ce malgré un bel été, qui n’a pas permis de rattraper une saison d’hiver amputée de plus d’un mois (mars et avril 2020), de l’absence de départs lors des vacances de printemps et d’un raccourcissement de la saison d’été pour les destinations du sud à mi-septembre.

Alors que la crise perdure et que les perspectives d’une reprise normale s’éloignent, notamment pour les activités dépendantes de la clientèle étrangère, quels sont les nouveaux risques pour ces entreprises auxquels il nous faut apporter des réponses rapidement ? Mur de la dette et incapacité de remboursement à court et moyen terme, pertes de savoir-faire et de compétences, paiement de congés payés pour des salariés en chômage partiel alors que depuis des mois elles n’ont aucune recette, promotion de la destination France… C’est sur toutes ces questions que la députée opère un travail de fond pour apporter des propositions concrètes et innovantes au Gouvernement pour sauver ces entreprises françaises et leurs emplois. Si la France est la première destination touristique mondiale, c’est parce que les hommes et les femmes qui ont fait vivre cette économie y ont beaucoup investi. Il est primordial d’éviter tout risque d’effondrement systémique de cette économie. Emilie Bonnivard a décidé, outre le bilan de la crise pour ces entreprises et sur l’économie touristique de montagne, de mettre en exergue des secteurs pour lesquels la reprise sera lente, et qui doivent faire l’objet d’une attention toute particulière : les agences de voyages, les résidences de tourisme, les centres de vacances, les transporteurs-voyagistes. La députée a également décidé de faire un point précis sur les compensations de pertes de recettes fiscales et domaniales par l’Etat pour les Communes touristiques.

La députée a déjà réalisé un grand nombre d’auditions pour rédiger son rapport :

  • Rolland Héguy, Président de l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie)
  • Franck Trouet, Conseiller du Président du GNI (Groupement National des Indépendants de l’Hôtellerie et de la Restauration).
  • Jean-Sébastien Barrault, Président de la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs
  • Adriana Minchella, Porte-parole des agences de voyages – CEDIV
  • Caroline Leboucher, Directrice générale d’Atout France
  • Jean Didier, Ministère des Affaires étrangères et européennes
  • Lionel Flasseur, Directeur du Comité régional du Tourisme d’Auvergne-Rhône-Alpes
  • Antoine Ruysschaert, Directeur de Savoie Mont-Blanc Tourisme
  • Pedro Novo, Directeur exécutif de BPI France
  • Patrick Labrune, Président du Syndicat National des Résidences de Tourisme
  • Alexandre Maulin, Président de Domaines Skiables de France

La députée doit encore mener un certain nombre d’auditions importantes, au premier rang desquelles, celle des représentants du Ministère de l’économie.

Audition du Président de l’UMIH, Rolland Héguy
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TRIBUNE / AIDES ECONOMIQUES MONTAGNE

En tant que Députée de la Savoie, mais aussi Rapporteure spéciale du Budget du Tourisme, je me dois de prendre la parole. Malgré les annonces du Premier ministre de ce lundi 1er février sur les aides aux entreprises du tourisme d’hiver, force est de constater le flou persistant et l’absence encore de mesures concrètes et pleinement adaptées au sauvetage de cette économie. 

Depuis le début, le Gouvernement peine à comprendre et accompagner de manière adaptée l’économie de la montagne, qui subit la pire crise qu’elle a connue depuis 30 ans. Jamais nous n’avions vécu une saison si noire. Jamais je n’ai connu autant de désarroi et d’inquiétude chez ces entrepreneurs, commerçants, qui ont investi souvent toutes leurs économies et toute leur vie dans leur activité. 

Une saison à l’arrêt pour la montagne, c’est comme si l’économie classique s’arrêtait pendant 1 an, puisque l’activité touristique hivernale est concentrée 7/7h, 42h par semaine, sur les 4 mois d’hiver. Accepterions nous que les entreprises de l’économie classique, nos commerces, subissent de manière durable des baisses de 90% de chiffre d’affaires de manière durable sans rien dire ni faire. Or c’est exactement ce qu’il se passe pour ces entreprises de la montagne. Ces 4 mois d’hiver, c’est 80% du chiffre d’affaires des entreprises de stations. Ces 80% permettent d’assumer des charges lourdes, sur toute l’année. C’est ce modèle économique que le Gouvernement ne parvient pas à appréhender et à accompagner.

L’économie de la montagne, contrairement aux idées reçues, n’est pas réservée aux « riches », elle fait vivre des dizaines de milliers de familles en montagne, à l’année. Sans elle, il n’y aurait plus une école en montagne, plus un médecin, l’agriculture ne serait pas ce qu’elle est. Cette économie a fortement ralenti l’exode rural massif vécu par tous les montagnards dans les années 60, en leur offrant une perspective d’avenir. Si la montagne est vivante, si des hommes et des femmes y vivent à l’année, c’est grâce à cette économie. L’hiver, elle fait vivre des dizaines de milliers de saisonniers, de tous les territoires français. Loin d’être une économie de rente, les montagnards et leurs entrepreneurs, depuis des générations, n’ont cessé d’améliorer nos stations et leurs villages. Grâce à eux, la France est leader mondial du ski.

Dès début décembre, et suite aux annonces du président de la République fin novembre, nous avons pourtant, parlementaires de la montagne, alerté à maintes reprises le Gouvernement sur l’urgence à travailler sur des dispositifs adaptés. Que de difficultés à se faire entendre, à se faire comprendre. Et pendant ce temps nos concitoyens attendent, voient leur trésorerie fondre comme neige au soleil, s’interrogent sur la manière dont ils vont pouvoir finir le mois. Que de temps perdu depuis nos premières alertes…

Nous sommes début février, c’est-à-dire un mois et demi après le début normal de la saison, deux mois après nos alertes, et ces entreprises n’ont toujours reçu aucune aide. Pire, il a fallu convaincre le Gouvernement de modifier les critères initialement décidés pour ces entreprises, qui ne tenaient absolument pas compte de la saisonnalité de l’activité ni de la gravité de la situation.

Que de colère lorsque après des centaines de courriers, des centaines d’appels, depuis décembre, pour trouver une solution pour les commerces repris ou nouvellement créés, nous n’avons toujours aucune réponse. Que dire à nos concitoyens dans la détresse, qui ont investi et qui n’ont le droit à rien parce que le Gouvernement dit « ils n’ont pas de chiffre d’affaires antérieur, donc on ne sait pas comment les aider… ». 

Est-ce acceptable, pour un jeune couple qui à investi et emprunté plus de 400 000 euros pour racheter un fonds de commerces, démarrer la saison, sans aucun revenu, et qui risque la faillite avant même d’avoir pu gagné le 1er euro ? Nous avons fait des propositions concrètes depuis plus d’un mois pour corriger ces situations (prise en compte du chiffre d’affaire antérieur en cas de reprise et aide au forfait pour les entreprises nouvellement créées). Toujours rien.

Que de colère face à l’incapacité de prendre en compte la situation des pluriactifs, ces salariés, agriculteurs, qui sont aussi l’hiver moniteurs ou autre, en ne leur offrant pas l’accès aux aides du Fonds de solidarité, pour une activité qui constitue pourtant leur première source de revenu.

Que de colère aussi face à l’incapacité de comprendre que ce ne sont pas seulement les stations et leurs commerces qui sont touchés, mais tout l’écosystème économique de la montagne, qui est en risque (les imprimeurs non aidés, dont l’activité dépend à plus de 50 ou 60% des stations, les fabriquants de remontées mécaniques, toute l’ingénierie de l’aménagement de la montage, privé de toutes leurs commandes, et donc à l’arrêt non pas pour quelques mois, mais pour deux ans minimum. Car c’est bien la temporalité particulière de cette économie que le Gouvernement ne parvient à faire entrer dans les cases de ses dispositifs).

Quelle colère enfin de voir que tous les hébergeurs, résidences de tourisme, centres de vacances, n’ont toujours pas de dispositif adapté à leur sauvegarde.

Cette colère ressentie et vécue n’est pas là par hasard. Elle est le fruit malheureusement de la frustration que nous avons, nous députés, spécialistes de cette économie si particulière, connaisseurs de ses commerçants, de ses saisonniers, de ses cabinets médicaux de montagne, de tout cet écosystème interdépendant et unique, de ne jamais être entendus, malgré nos propositions, ou trop tard.

Tous les jours je reçois des dizaines de mails d’inquiétude et de désarroi. Mes concitoyens suivent les annonces, attendent les décrets, et deviennent spécialistes de toutes ces listes complexes, des dispositifs d’aide que plus personne ne comprend, même pas les cabinets ministériels, tellement ils se sont complexifiés au fil des semaines. Le fait est que les interprétations sont parfois différentes selon les Directions des finances publiques départementales, qui elles aussi peinent à suivre le rythme. 

Devant tant de désarroi et de colère, il est grand temps que le Gouvernement apprenne à travailler avec les élus et socioprofessionnels concernés. Nous demandons la création d’une « task force » montagne, qui pourra construire vite et mettre en place rapidement un plan de sauvetage de la montagne. Il est urgent de définir un plan détaillé et concret pour sauver nos entreprises du tourisme.

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A l'Assemblée Actualités

Non à la prolongation de l’état d’urgence

Alors que le Gouvernement décide de condamner notre activité économique de montagne, d’un trait de plume, sans un débat, j’ai fait valoir ce soir ma colère dans l’Hémicycle. La démocratie française mérite mieux. La montagne aurait au moins mérité dix minutes de débat dans l’Hémicycle, et un vote.

L’Etat d’urgence sanitaire, sa prolongation sur laquelle on a fait semblant de débattre, non seulement restreint maintenant de manière durable nos libertés (ce qui peut trouver une justification d’un point de vue sanitaire) mais bafoue désormais le débat démocratique de manière durable depuis bientôt 1 an, et cela n’est plus acceptable. On n’a ni pu débattre, ni voter la décision de fermer les stations. On n’a pas pu débattre de décisions qui fragiliseront nos territoires pour des années. C’est aberrant pour une grande démocratie comme la France. Le débat, c’est le partage de la décision. Le débat, c’est la condition d’une adhésion à des décisions difficiles. Le débat, c’est l’assurance de la moins mauvaise décision, car le dialogue l’a précédée. On doit pouvoir gérer la crise en débattant sur les décisions qui engagent la vie de nos concitoyens, et en les votant. C’est les fondamentaux de notre démocratie.

J’ai voté en faveur des premiers textes instaurant l’état d’urgence, face à l’urgence et à la violence de la crise en mars dernier. Je voterai contre évidemment ce soir car nous ne sommes plus dans cette situation de sidération de mars denier. Cela fait un an que nous vivons cette crise. Si elle dure, pendant combien de temps encore va t-on mettre en sourdine notre démocratie ? Le texte prévoit une prolongation de cette état d’urgence jusqu’au 1er juin, puis jusqu’au 31 décembre 2021. La protection sanitaire de nos concitoyens n’est pas incompatible avec le respect de notre démocratie, parce que le débat permet d’éviter les mauvaises décisions.

https://youtu.be/s9IuCzOkT1Y
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Actualités Sur le terrain

NOUVELLES AIDES AUX COMMERCES DES STATIONS

Avec les collègues députés de la montagne, que je remercie, nous avons adressé ce courrier au Premier ministre pour que personne ne soit oublié dans les nouveaux dispositifs :

Notre mobilisation soutenue, presque « harcelante », pendant toutes les vacances de Noël auprès des Cabinets des Ministres concernés a en partie payé !

Une partie de nos demandes a été entendue pour nos commerces de stations (pharmacies, supérettes, commerces de bouche, magasins de sport, etc.). Ces entreprises, si elles ont perdu au moins 70% de leur chiffre d’affaires pourront avoir accès au dispositif d’aide équivalent à 20% de leur chiffre d’affaires de 2019, dans la limite de 200 000 euros par mois, et à partir de décembre. La question des centres de vacances est en passe d’être réglée, ainsi que celle des hébergeurs professionnels (résidences de tourisme), avec l’obtention de la couverture d’une part importante de leurs charges fixes (loyers, etc.). Mais les aides sont loin d’être une fin en soi, et nous souhaitons ardemment ouvrir. Car notre objectif est de sauvegarder notre tissu économique et nos entreprises.

Enfin, les viticulteurs très impactés par la crise, en Savoie encore plus qu’ailleurs, pourront donc bénéficier de l’aide du fonds de solidarité renforcé :

– S’ils perdent 50% de leur chiffre d’affaires, ils bénéficieront d’une indemnisation de 15% de leur CA 2019 dans la limite de 200 000 euros par mois

– S’ils perdent 70% de leur chiffre d’affaires, ils bénéficieront d’une indemnisation de 20% de leur CA 2019 dans la limite de 200 000 euros par mois. Reste encore des cas à traiter comme les difficultés de certains double-actifs, des créateurs ou repreneurs de commerces, etc.

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Réaction à la mort de Valéry Giscard d’Estaing

Hier soir, c’est avec une profonde émotion que j’ai appris la mort de l’ancien Président Valéry Giscard d’Estaing, mêlée de gratitude pour le Président du progrès qu’il a été.

Gratitude envers un homme qui, durant près de vingt ans député du Puy de Dôme, et au cours de ses nombreux mandats électifs, n’a cessé de tracer une voie de progrès et d’humanisme.

Il est aisé évidemment de penser aux grandes réformes emblématiques de son septennat – l’accès à la contraception, au choix des femmes d’avoir accès à l’IVG, abaissement de la majorité à dix-huit ans – réformes capitales qui eurent de vives oppositions, dans un contexte social différent, et qui furent menées courageusement.

Il est moins évident, peut être, de se souvenir d’actes tout aussi fondateurs, comme la création du système monétaire européen (SME), prémices de ce que sera notre union monétaire.

En tant que députée, je retiens aussi, dans la grande lignée de ces réformes audacieuses et visionnaires, la possibilité de saisine du Conseil constitutionnel par les parlementaires, que Valéry Giscard d’Estaing, tout juste Président, met en oeuvre à travers sa révision constitutionnelle de 1974.

Mais comment omettre ce qui sans doute restera comme son plus grand accomplissement, et qui ne s’est pas traduit par un texte de loi. Ce geste, c’est celui de la réconciliation franco-allemande, celui d’une amitié courageuse, hardie, dans un temps où les plaies de la guerre étaient encore brulantes. Avec Helmut Schmidt, son homologue aux finances du temps où il est au gouvernement de Chaban-Delmas, Giscard d’Estaing met en place les jalons d’une réconciliation pérenne. De cette période, celle où il a ses bureaux dans l’aile Richelieu du Louvre, je retiens une scène rare tirée du documentaire de Depardon sur sa campagne de 1974. On y voit le futur Président, encore ministre des finances, attendre les résultats du second tour devant un petit poste de télévision placé dans son bureau. Ces quelques instants suffisent à nous graver l’image qu’on gardera de l’ancien maire de Chamalières. Celle d’une flegmatique élégance, d’un imperturbable sens du devoir.

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Réaction d’Emilie Bonnivard aux annonces du Président de la République sur les stations

Le 24 novembre, Emilie Bonnivard, Députée de la Savoie et Conseillère régionale, avait interpellé le Premier Ministre, lors des Questions au Gouvernement, sur l’ouverture des stations de sports d’hiver.  La députée a souhaité insister sur le caractère absolument essentiel de cette activité économique pour des milliers de personnes. « Noël, c’est 20% du chiffre d’affaires d’une saison, couplée à janvier c’est 40% […] C’est la sauvegarde de toute l’économie de la montagne qui est en jeu dans les décisions qui seront prises les prochaines semaines ».

Malheureusement, le soir même, le Président de la République, lors de son allocution, semblait mettre fin aux interrogations, en indiquant qu’il était difficilement concevable d’imaginer une ouverture à Noël. « On a le sentiment de ne pas du tout avoir été écoutés. Un processus de travail a été initié par les élus locaux, Présidents de Départements et de Région, socio-professionnels, pour rendre cette ouverture possible. Un travail d’adaptation était encore à venir, avec les hôpitaux de nos territoires, pour évaluer les conditions de possibilités sanitaires de réouverture. Ce travail n’a même pas été enclenché, et déjà, nous sommes sacrifiés. Ce sont des milliers de familles en Savoie qui vivent du tourisme, non seulement l’hiver, mais toute l’année, car de nombreuses filières économiques dépendent du secteur pour une part importante de leur activité : BTP, viticulteurs, transporteurs, agriculteurs, etc. Je suis d’autant plus inquiète que la perspective au 20 janvier : c’est une éternité ! Que se passera-t-il si 3 semaines après le jour de l’an, on dépasse les 5 000 contaminations/jour ? On n’ouvrira pas non plus en février ? C’est absolument inconcevable. Nous sommes des élus et sommes responsables. Tout est en préparation pour rendre les choses possibles, notamment en matière sanitaire. Il était trop tôt encore pour décider. C’est un couperet inacceptable qui est tombé sur nous hier. Nous allons à nouveau nous mobiliser pour trouver des solutions, bien évidemment et en premier lieu, avec les hôpitaux et professionnels de santé de nos territoires. Mais nous ne pouvons pas à un mois de la saison, nous condamner à de telles perspectives ».

https://www.youtube.com/watch?v=NHKz_Al_hFI&t=17s
Retrouvez ci-dessus la vidéo de l’intervention d’Emilie Bonnivard et la réponse de Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’État en charge du Tourisme

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Emilie Bonnivard interpelle le Premier Ministre sur les stations de sport d’hiver lors des Questions au Gouvernement

https://www.youtube.com/watch?v=NHKz_Al_hFI&t=16s
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Elections américaines 2020

Emilie Bonnivard : Félicitations à Joe Biden pour son élection à la tête des Etats-Unis, 1ère puissance mondiale. La démocratie est sacrée dans nos sociétés, et doit être respectée. Je souhaite que cette élection renforce la fraternité et la coopération transatlantique.Et puis, je suis heureuse qu’une femme, pour la première fois, soit Vice-présidente des États-Unis. Être une femme n’est pas une valeur en soi, mais être une femme en politique à ce niveau prouve quand même beaucoup de force, de détermination, et c’est une belle chose, car l’humanité est quand même autant (voire plus) féminine que masculine !

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Equité fiscale entre géants du e-commerce et commerces physiques : Emilie Bonnivard interpelle Bruno Le Maire et ses collègues de la Majorité lors de l’examen du 4ème projet de loi de finances rectificatif

Alors que le deuxième confinement a démarré, impactant largement les commerces de proximité, Emilie Bonnivard, Commissaire au finances de l’Assemblée nationale, a poussé un « coup de gueule » en Commission des finances lors de l’examen de son amendement visant à taxer les entrepôts des géants du numérique comme Amazon, de manière plus juste par rapport au niveau de taxation du commerce physique (petits commerces, grandes et moyennes surface).

En effet, les commerces physiques sont soumis à des taxes foncières importantes, assises sur leur activité commerciale, ce qui n’est pas le cas des géants de la vente en ligne, puisque leur entrepôt n’est pas qualifié en tant que « surface commerciale ». La difficulté en outre d’imposer ses entreprises sur leurs transactions commerciale, en raison d’une base d’imposition diffuse, difficulté face à laquelle nous peinons, au niveau européen, à trouver une réponse fiscale adaptée, engendre une inégalité persistante devant l’impôt entre commerce physique et commerce en ligne, et donc une distorsion de concurrence entre ces commerces.

Après avoir apporté des arguments expliquant l’urgence d’appliquer cette fiscalité commerciale aux entrepôts de la vente exclusivement en ligne, alors que cela fait 3 ans que nous ne parvenons à régler ce problème, la Majorité En Marche, a donné un avis défavorable à cet amendement, expliquant qu’il fallait d’abord prendre le temps d’analyser la situation, de veiller au risque de fuite de ces entrepôts à l’étranger, de mesurer l’impact fiscal pour ces entreprises… La députée de Savoie a montré avec force son mécontentement face à l’impuissance dans laquelle la Majorité parlementaire met les politiques, surtout en ce moment, alors que ces différences entre commerces physiques et géants du commerce devient insupportable. « Vous n’avez pas eu besoin de concertation pour décider il y’a 3 ans, d’un trait de plume, l’augmentation massive du prix des carburants, pas besoin d’étude d’impact sur le pouvoir d’achat des Français – ce qui  nous a conduit à la crise que l’on a connue (Gilets jaune)-. On vous demande d’utiliser, maintenant, tout de suite cette solution pour rétablir un peu de justice fiscale, alors que cela fait 3 ans que l’on parle du problème, et que rien n’avance. ». Evidemment qu’Amazon pourra s’acquitter de cette fiscalité qui visera juste à rétablir un peu d’équité fiscale. Eu égard au marché français, et au caractère stratégique de la logistique pour ce type d’entreprise, la députée doute comme nombre de ses collègues d’opposition, toutes sensibilités politiques confondues, que cette taxation créé une évasion à l’étranger des entrepôts du géant du numérique.

Par ailleurs, Emilie Bonnivard a interpellé Bruno Lemaire sur l’extension nécessaire sur 3 mois des dispositifs d’urgence d’aides aux entreprises débattues dans ce 4ème projet de loi de finances pour 2020. En effet, si le fonds de solidarité permettra en novembre d’aider jusqu’à 10 000 euros* les entreprises subissant une fermeture administrative et les entreprises du tourisme durablement touchées par la crise, Emilie Bonnivard a alerté le Ministre de l’économie sur l’absence de visibilité subie par les acteurs du tourisme de la saison d’hiver. La députée a indiqué que si nous sommes déjà dans une incertitude sanitaire impliquant une incertitude sur les conditions d’ouverture des stations cet hiver, il aurait été salutaire, pour rassurer les professionnels en matière économique et leur donner un peu plus de visibilité, que le fonds de solidarité soit budgété sur 3 mois (novembre, décembre, janvier) et non seulement sur un mois. « Si tout se passe bien, et que nous pouvons ouvrir normalement, il n’y aura pas besoin d’activer ces aides, mais si tel n’était pas le cas, au moins, elles seront immédiatement disponibles pour les professionnels du tourisme d’hiver. C’est la première fois de l’année que nous voyons à court terme arriver la date prévue d’ouverture d’une saison touristique, et que nous sommes en plein dans l’épidémie. Il est indispensable que l’Etat prenne la mesure de la situation et anticipe les scénarios possibles des prochaines semaines, d’où ma demande ».

*Le calcul du montant de l’aide du fonds de solidarité se fera en comparaison avec le chiffre d’affaires de novembre 2019. Par exemple, un coiffeur qui aura réalisé 7000 euros de chiffres d’affaires en novembre dernier, et qui aura 0 euro de chiffre d’affaires en novembre de cette année, touchera 7000. A noter, point positif, que le chiffre d’affaires issu du commande-retrait (click and collect) au mois de novembre de cette année, sera défalqué du calcul. Le dispositif est un peu plus complexe pour les entreprises non fermées du tourisme, mais dont le chiffre d’affaire a chuté. Pour les entreprises qui ne sont pas du secteur du tourisme, événementiel, culture, qui ne sont pas fermés, elles pourront bénéficier du fonds de solidarité à hauteur de 1500 euros si elles ont perdu en novembre plus de 50% de leur chiffre d’affaires par rapport à novembre dernier.

Retrouvez les vidéos des différentes interventions d’Emilie Bonnivard et réponses de Bruno Lemaire et des Députés En marche :

https://www.youtube.com/watch?v=zj6oV7p75M0&feature=youtu.be&fbclid=IwAR1OTInb9iUf0rBdCVFCw_NhNBUY3VnYlPMiXnIMKt-geVKgX_y7miVHZ4s
https://www.youtube.com/watch?v=c-0TvCpdIhQ&feature=youtu.be&fbclid=IwAR2MO5f3uEvMjxLt-zia8j_frFbmQLyO2ELyRCemfo_QJHdnM43rY4YmDnQ
https://www.youtube.com/watch?v=tTj_podNQQs&feature=youtu.be&fbclid=IwAR2riYCxHqiPeikZHIDTMbYhtZH2SvUV-xXG9kWrPtSU3BREFOYJC4IL5Ew
https://www.youtube.com/watch?v=7reDSH2fSzQ&feature=youtu.be&fbclid=IwAR3vwckP5vHYVTaTVkaq3iB0j10YzB80tvCu0bGYiXhj2bXR6dIVgEwvtT0
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A l'Assemblée Actualités

Emilie Bonnivard s’engage dans le projet de loi de finances 2021

Emilie Bonnivard s’engage dans le projet de loi de finances 2021 pour la transition écologique
Emilie Bonnivard s’engage pour les familles et les petites entreprises
Emilie Bonnivard s’engage dans le projet de loi de finances 2021 pour le tourisme
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Billet d’humeur de la députée Emilie Bonnivard

Pour la première fois de mon existence, je suis profondément inquiète pour notre pays. Je suis Française, et profondément respectueuse et fière de notre héritage culturel et historique, façonné au cours des derniers siècles et décennies. Nous avons eu nos heures sombres et nos heures glorieuses. La Renaissance et les Lumières ont réhabilité au cours des 16ème, 17ème et 18ème siècles, la Raison. Cette Raison qui était au cœur de la civilisation gréco-romaine, celle qui a permis l’avènement de la démocratie et de république. Cette Raison grâce à laquelle les Hommes et les Femmes naissent libres et égaux en droits. Pour moi, l’adhésion collective à un socle de lois au fondement duquel se trouvent l’égalité et la liberté, mais aussi la formation d’individus a l’esprit éclairé, est prioritaire si l’on veut réussir à vivre ensemble. C’est cela la France. Ce qui constitue notre culture, nos normes, nos lois. La religion reste du domaine de la sphère privée et ne doit aucunement empiéter dans la sphère publique, sur nos valeurs collectives. C’est justement parce que notre Constitution défend la liberté et l’égalité que chacun peut exercer sa foi, dans la sphère privée. C’est grâce à la Raison que nous avons mis fin à l’Obscurantisme religieux comme Gouvernement politique, qui n’aboutit qu’à l’intolérance, aux massacres et à la domination de groupes humains sur d’autres. Nous avons mis fin à cela dans notre histoire, nous n’allons donc pas le subir à nouveau aujourd’hui de la part de l’islamisme radical, qui ne souhaite qu’une chose : diviser le peuple français. Ne tombons pas dans ce piège et quelle que soit notre religion, sachons défendre à nouveau ce que nous avons de plus précieux, notre Constitution celle qui puise ses racines dans les Lumières, dans le privilège de la Raison, qui unit tous les Hommes et toutes les Femmes, au-delà de leurs origines, de leurs croyances ou de leurs sexes, et qui nous dicte des règles pour éduquer des individus libres, égaux, réfléchis et responsables. Cette Raison nous indique lorsqu’on la suit que l’injustice et la violence sont à l’origine de tous les maux d’une société. Au fondement de notre République, est l’égalité, celle entre les femmes et les hommes, celle qui permet à chacun de se développer et de devenir un individu libre, autonome et responsable. Je suis amoureuse, profondément de ces valeurs, et je les défendrai toujours. Je souhaite par dessus tout que tous les Français quelles que soient leurs croyances, les partagent comme leur trésor sacré aussi.Car c’est non seulement notre héritage, mais c’est aussi celui dans lequel je souhaite que les générations futures vivent et non dans une société fragmentée en communautés hermétiques, en individualismes forcenés. Non, une société unie ce n’est pas cela, elle se construit prioritairement autour de valeurs communes, qui nous rassemblent, qui nous unissent.La critique des religions est en partie ce qui a permis à toutes et à tous justement de croire en pleine liberté. Critiquer n’indique pas que le droit de croire n’est pas respecté, au contraire. Il le protège. Il protège toute domination d’une religion, ou d’une croyance, sur une autre, donc toute domination d’un groupe humain sur un autre. Ce sont les bases qu’il faut reprendre, partout et toujours, dans toutes les familles, dans toutes les écoles. Le droit de critique est au fondement même de la liberté religieuse, de croire en tel ou tel dieu, ou de ne pas croire.Nous ne pouvons commencer à abdiquer sur ce droit à la critique, car ce serait alors le fondement même de notre civilisation, de notre culture française que nous renierions. La loi de la République est prioritaire pour régir les relations sociales entre les hommes et les femmes d’un même groupe social, elle est sacrée et prioritaire, et nous devons toutes et tous la défendre si nous souhaitons vivre ensemble, dans la paix et la liberté, quelles que soit nos croyances.

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Actualités Sur le terrain

Ferropem : Emilie Bonnivard se mobilise !

FerroPem : Emilie Bonnivard et Vincent Rolland ont demandé à être reçus par le Ministère de l’économie pour évoquer la situation de l’entreprise. Avec Hervé Gaymard, Président du Conseil départemental de la Savoie, au ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance par les conseillers en charge de l’industrie et de l’énergie. Étaient également présents en audio conférence d’autres élus comme Martine Berthet, Sénatrice de la Savoie et Fabrice Pannekoucke, Conseiller régional. L’objectif de la réunion était de faire connaître au ministère la situation de FerroPem, les atouts considérables de ces sites industriels tant en matière d’emplois directs qu’indirects, que de création de valeur pour la Maurienne et la Tarentaise. C’est aussi la capacité de production nationale de silicium qui est en jeu, alors que nous ne cessons d’évoquer l’importance de la relocalisation industrielle dans le cadre du Plan de relance. Le ministère s’est montré attentif à l’avenir de ces sites industriels. Le Président de Région, Laurent Wauquiez, pleinement informé par les Conseillers régionaux, s’est également dit prêt à intervenir pour accompagner ces sites.

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Hommage à Samuel Paty – 20 octobre 2020

Emilie Bonnivard : « Aujourd’hui nous avons rendu hommage à Samuel Paty. Quelle tristesse profonde. Nous avons ensuite interrogé le Gouvernement sur ce qu’il entendait faire, alors que depuis 2015, nous vivons toutes les années des actes barbares, qui tuent nos concitoyens, et qui visent à mettre notre pays, ses valeurs, à genoux.On ne peut plus continuer ainsi : les fiches S ne peuvent plus vivre tranquillement en liberté, même surveillés, car ils continuent à instiller la haine et à amener à passer à l’acte des esprits faibles. C’est exactement ce qui s’est passé pour Samuel Paty. On ne peut plus accepter sur notre territoire des étrangers radicalisés qui veulent mettre notre pays à genoux. Ça suffit. Tous les lieux de culte et associations qui instillent des messages contraires à nos valeurs républicaines d’égalité et de laïcité, et qui déploient l’islamisme radical et la haine de nos valeurs doivent être dissoutes et interdites. Nos enseignants doivent toujours être soutenus, absolument, sans ciller. Oui des caricatures peuvent être montrées en cours pour expliquer à nos jeunes ce qu’est l’esprit critique, la liberté d’expression. C’est l’esprit de notre Nation, celui qui fait aussi que chacun peut croire de manière libre. Nous ne pouvons plus avoir la main qui tremble si nous voulons protéger les Français, de toutes confessions. Les lois de la Républiques sont sacrées. Elles ne doivent jamais, jamais, se soumettre à ceux qui les haïssent. Les plateformes numériques ne peuvent plus restées impunies face au déploiement des contenus haineux. L’union nationale oui, mais l’action avant tout. Notre Nation est la cible de cette idéologie politique islamiste, des enfants sont morts, ils les ont tuer à bout portant, un prêtre a été egorge, des innocents qui vivaient et fêtaient la vie, des gendarmes, des militaires, des journalistes, ont été assassinés lâchement et un enseignant a été décapité…voilà ce qui s’est passé ces 5 dernières années…il faut agir, nous ne pouvons plus attendre. »

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Actualités Dans la presse

Dimanche en politique – France 3 Alpes

Dimanche en politique – France 3 Alpes : Retrouvez l’intervention d’Emilie Bonnivard sur France 3 Alpes, pour une émission consacrée à la préparation de l’hiver, dans ce contexte si particulier de Covid.

Cliquez ici : http://embedftv-a.akamaihd.net/79241285d3b73d7edfc699bb2e10bc63

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Emilie Bonnivard réagit suite à la mort de Samuel Paty

« Notre pays traverse une crise majeure, je n’ai pas de mots. Je suis comme toutes et tous, sidérée par l’attentat qui a mis fin à la vie d’un homme d’une manière atroce, l’arrachant à ses proches, alors qu’il résistait contre l’obscurantisme en faisant son travail d’enseignant.
Une partie de notre société se désagrège. Pas de place pour la violence, pour le fanatisme religieux, pour le communautarisme, pour le radicalisme islamiste incompatible avec les valeurs de liberté de la société française. Si l’on n’est pas plus ferme et intransigeant face à ces dérives, nous souffrirons.
J’en ai assez d’écrire ces messages qui traduisent notre faillite. Assez de penser à ces familles détruites. »
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Emilie Bonnivard défend la baisse de la TVA à 5,5% pour permettre aux hôtels, cafés et restaurants de retrouver des marges

https://www.youtube.com/watch?v=Lmrm3wFG7W0&feature=youtu.be&fbclid=IwAR0AM2ZiCCrkb3QuT8BvwBxRfA3rcIghzk_J9QRr-JTIOTotInqkacJlijo

La Rapporteure spéciale du budget pour le tourisme, Emilie Bonnivard, est très favorable à une baisse du taux de TVA à 5,5% pour permettre aux hôtels, cafés et restaurants, dans les moments où ces établissements peuvent rouvrir, de récupérer des marges, alors qu’ils sont très durement touchés par la crise sanitaire et économique.

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A l'Assemblée Actualités

Interventions en commission des finances du 6 et 7 octobre sur le projet de loi de finances 2021

https://www.youtube.com/watch?v=qup2eatAhmo&t=14s
En commission des finances, à l’occasion de la discussion sur l’augmentation du malus concernant les véhicules les plus polluants, Emilie Bonnivard a souhaité rappeler la réalité des territoires de montagne. Elle a en effet, expliqué que le 4×4 reste le moyen de transport le plus sûr dans des conditions météorologiques difficiles.

https://www.youtube.com/watch?v=cD5CjImCgM0
En commission des finances, Emilie Bonnivard a soutenu la mise en place d’une TVA à 5.5% pour les aider les hôtels et restaurants qui ont été si durement touchés par la crise. La députée savoyarde a rappelé les pertes énormes de la filière hôtellerie restauration activité touristique ainsi que celles à venir en soulignant l’importance de cette mesure.

https://www.youtube.com/watch?v=wC1KwG0H7LA
La députée savoyarde a rappelé les pertes énormes de la filière hôtellerie restauration activité touristique en prenant l’exemple concret des centres de vacances qui vont accueillir beaucoup moins de jeunes cet hiver. Il faut les soutenir par tous les moyens nécessaires !

https://www.youtube.com/watch?v=nnBdphuyW9g
En commission des finances, Emilie Bonnivard a souhaité compléter les propos de ses collègues concernant une TVA de 10% sur le vin en expliquant que cette mesure est déjà en vigueur chez certains pays européens voisins, notamment l’Italie et l’Espagne.

https://www.youtube.com/watch?v=ScYI5b6BoKM
Emilie Bonnivard, comme rapporteure spéciale du budget pour le Tourisme a auditionné le représentant de l’UMIH Nuit qui lui a fait part de la très grande détresse des gérants de discothèques qui n’ont pas de rémunération. C’est une question qui n’est toujours pas réglée pour un secteur très durement touché par la crise. Lors de la discussion du PLF 2021 en commission des finances, la rapporteure a défendu un amendement pour alerter le Gouvernement sur la situation des établissements de nuit.

https://www.youtube.com/watch?v=TkzlIPkjaA0
Lors de la discussion en Commission des finances sur le projet de loi de finances pour 2021, la Députée Emilie Bonnivard défend son amendement en faveur des associations de crèches, fragilisées par la crise. C’est également une mesure de pouvoir d’achat pour les travailleurs indépendants et les professions libérales. Les commissaires aux finances qui ont également déposé sur cette question engagent la discussion avec le rapporteur général.

https://www.youtube.com/watch?v=mjoWZt9hx4o
Lors de la discussion en Commission des finances sur le projet de loi de finances pour 2021, la Députée Emilie Bonnivard défend son amendement en faveur des associations de crèches, fragilisées par la crise. C’est également une mesure de pouvoir d’achat pour les travailleurs indépendants et les professions libérales.

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Hommage à Robert Sandraz

Une partie de notre territoire national a été frappée par de violentes coulées de boues. Vous le savez, un magnifique département de montagne, les Alpes-Maritime a payé un lourd tribu à cette tempête. Plusieurs personnes disparues et décédées. Ces moments nous rappellent une blessure, vécue il y a près de 3 ans, le 4 janvier 2018, par notre territoire, qui a vu l’un de ses sapeurs pompiers volontaires, Robert Sandraz, disparaître dans des conditions identiques, dans le Breda, alors qu’il intervenait sur une opération particulièrement risquée, qui a permis de sauver la vie à un jeune couple et à son bébé.Aujourd’hui, à Presle, dans sa commune, avec sa famille, les élus et la grande famille des sapeurs pompiers de La Rochette et de la Savoie, nous honorions sa mémoire par l’apposition d’une plaque à son honneur. Grâce à Robert et aux sapeurs pompiers présents, trois personnes qui n’auraient pu s’en sortir ont survécu. Trois personnes ont eu la vie sauve grâce aux sapeurs pompiers, et malheureusement au sacrifice ultime d’un des leurs. Toutes nos pensées vont aux familles de disparus, lors de ces catastrophes, aux sapeurs pompiers et gendarmes qui engagent leur vie pour sauver la nôtre.