Auteur/autrice : admin
Emilie Bonnivard est attentive à la situation de Cartonboard, situé a à Valgelon-La Rochette qui produit du carton de qualité dédié à l’agroalimentaire, à l’industrie pharmaceutique et à d’autres usages. La députée accompagne cette entreprise qui rencontre des difficultés importantes. Elle a donc souhaité tenir une réunion le 30 janvier en réunissant les services de l’Etat, les services de l’Agence Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises afin que des solutions puissent être apportées à ces difficultés.

SNCF Réseau devait finaliser les travaux de régénération de la ligne ferroviaire entre Chambéry et Modane en 2025. Toutefois, cela impliquait une fermeture de la ligne quelques mois seulement après sa réouverture suite à l’éboulement, pénalisant fortement le trafic voyageurs et marchandises après un an et demi d’arrêt. Coup dur aussi pour la Haute-Maurienne, et le secteur gare de Modane-Fourneaux.
Emilie Bonnivard, Députée, avec les élus du territoire, se sont fortement mobilisés pour demander à SNCF Réseau des alternatives à ces travaux. Le décalage d’un chantier de cette envergure, prévu des années en amont n’est pas chose aisée mais les élus se sont battus car il aurait été incompréhensible de fermer la ligne quelques mois après sa réouverture.
La députée et les élus ont réuni les entreprises ferroviaires de transport et de voyageurs, les représentants des usagers, et SNCF Réseau pour trouver une alternative, avec le soutien actif de la Sous-préfète de l’arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne.
Emilie Bonnivard se réjouit de la réponse positive du Directeur général de SNCF Réseau. Elle salue l’écoute attentive et l’ouverture de la Déléguée régionale de SNCF Réseau avec qui un travail de grande qualité se construit sur de nombreux sujets en Maurienne, notamment dans un contexte complexe. Elle remercie SNCF Réseau pour son engagement pour le territoire.
Emilie Bonnivard a organisé des rendez-vous afin de recevoir ses concitoyens au sein de sa permanence parlementaire à Saint-Jean-de-Maurienne, lors d’une permanence mobile à Barberaz, ou par téléphone. Elle a pu s’entretenir avec 23 personnes et a été sollicitée sur des sujets variés (difficulté de recrutement de personnels qualifiés dans la restauration, maltraitance des animaux, inquiétudes en tant que citoyens, difficultés de recrutement au sein des accueils périscolaires, …). La députée reçoit de nombreuses personnes chaque mois, les aide dans leurs projets ou difficultés, que ce soit au niveau local ou législatif puisque ces échanges nourrissent son action au niveau national, afin qu’elle soit guidée par les attentes de ses concitoyens.

Emilie Bonnivard s’est rendue pendant le mois de janvier à 24 cérémonies de vœux au sein de la circonscription (à Saint-Pierre-de-Soucy, La Tour-en-Maurienne, Fourneaux, Saint-Jean-de-Maurienne, La Chambre, Termignon, Villard-Sallet, Villard-Léger, Villargondran, Aiton, Valloire, Valmeinier, Les Marches, Barberaz, Apremont, Presle, La Trinité, Arbin, Saint-Alban-des-Villards, La Table, …). Ces cérémonies de vœux sont l’occasion pour la députée de remercier les élus municipaux pour leur engagement, de s’informer sur les projets et difficultés des communes et bien évidemment d’échanger avec l’ensemble de ses concitoyens. Il s’agit de moments riches en rencontres.
En outre, Emilie Bonnivard a eu le plaisir d’organiser deux cérémonies de vœux, à Hermillon et Challes-les-Eaux, qui ont réuni près de 450 personnes. La députée a pu partager, avec son suppléant Valentin Hachet, ses vœux de responsabilité collective, de travail et de sérénité retrouvée.

Le 28 janvier, l’Assemblée nationale a examiné la proposition de loi En Marche visant à mieux lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants.
Emilie Bonnivard a porté la voix de la Droite Républicaine dans l’Hémicycle sur ce texte.
Cette proposition de loi vise à rendre imprescriptibles en matière civile les viols sur mineurs, à instaurer la prescription glissante pour les majeurs victimes de violences sexistes et sexuelles, et à intégrer la notion de contrôle coercitif comme processus de manipulation à la base de toute violence intrafamiliale et contre les femmes.
Vous trouverez ci-joint les interventions d’Emilie Bonnivard en vidéo :
- Son intervention à la tribune lors de la Discussion générale expliquant sa position et celle de son groupe sur tous les articles de ce texte éminemment important et attendu par les associations de victimes :
- Son intervention lors des explications de vote final alors que le RN et les groupes de Gauche ont supprimé l’imprescriptibilité civile pour les viols sur mineurs, mesure très attendue par les victimes en raison de la particularité de la temporalité psychique propre au personnes victimes d’incestes ou de violences sexuelles alors qu’ils étaient enfants
Emilie Bonnivard a concentré son propos et son action sur la question des violences sexuelles et viols sur mineur, en défendant ardemment l’article 1.
Alors que le budget 2025 s’apprête à être finalisé, les députés de la Droite Républicaine, dont Emilie Bonnivard, ont fait part à François Bayrou de leur volonté et de leurs priorités dans ce contexte de crise :
- Responsabilité des députés de la Droite Républicaine : pas de censure, notre pays a besoin de stabilité et d’un budget
- Pas de petits chantages
- Mais des exigences fortes : la baisse de la dépense publique doit être la priorité. Pas d’augmentation d’impôt. Les députés de la Droite Républicaine ont proposé des baisses de dépenses publiques concrètes : baisse des budgets des agences de l’Etat et travail pour envisager leur suppression (elles sont plus de 1 000), lutte contre la fraude. Attention à ne pas amener notre pays à la banqueroute en faisant des concessions trop coûteuses.
Emilie Bonnivard a pris la parole lors de cette réunion et a interrogé le Premier Ministre sur 2 sujets. Voici son intervention :
- « Monsieur le Premier Ministre, notre pays vit une crise et une division forte en raison de l’affaiblissement de l’autorité de l’Etat. Des jeunes tuent des jeunes pour un téléphone, la sécurité régresse dans les villes et les campagnes, les narcotrafics explosent. Que comptez-vous faire sur ces sujets régaliens ? Nous devons retrouver de la cohésion nationale et cela passe par de la fermeté sur le respect de la loi.
- Autre sujet : en matière budgétaire, on parle de tout sauf de « l’éléphant au milieu du salon » : le déséquilibre de notre modèle social. Le coût de notre modèle social (retraites, santé, assurance chômage, famille) c’est 800 milliards de dépenses publiques et l’essentiel de notre déficit, alors que le budget de l’Etat (Justice, Sécurité, Education, Défense, etc.) c’est 500 milliards. Dans ce budget d’urgence, vous allez procéder au rabot sur le budget de l’Etat pour faire finalement de petites économies. Je ne le critique pas, car je sais que la situation est éminemment difficile dans l’urgence. Mais comment comprendre que l’on va diminuer le budget des sports, qui est le plus petit budget de l’Etat, pour faire des économies, sans toucher à ce qui nous coûte le plus cher et crée le plus de déficit. Les économies de bout de chandelle, qui ne règle pas le déficit, mais qui impacte fortement des petits budgets vitaux pour une politique publique comme le sport, on ne pourra pas continuer indéfiniment de cette manière. C’est le tonneau des Danaïdes…On remplit un puits sans fond parce que l’on se refuse d’ouvrir les yeux sur le déséquilibre structurel de notre modèle social ».
François Bayrou a répondu à la députée Bonnivard avec les éléments suivants que la députée rapporte :
Sur la question de la sécurité, le 1er Ministre n’a pas réellement répondu mais a indiqué qu’il avait partagé une feuille de route avec Bruno Retailleau et Gérald Darmanin sur le sujet, avec des actions rapides en mettre en place, sans forcément passer par le législatif. Sur le narcotrafic, l’Assemblée examinera dans les prochaines semaines une proposition de loi dont l’examen se termine au Sénat.
Vous avez parfaitement raison sur l’éléphant au milieu du salon. Notre modèle social est durablement déséquilibré en raison de notre démographie notamment. Cela va nous demander dans les années à venir de faire des choix. Mais le contexte politique actuel sans majorité rend toute réforme structurelle difficile voire impossible. C’est la première fois en 2025, depuis décennies, que l’on va voter un budget en réduction…Nous n’avons pas d’autre choix. Nos taux d’intérêt explosent.


Emilie Bonnivard a pu échanger avec le nouveau Ministre de la Santé, son ex-collègue député de l’Isère, Yannick Neuder. La députée a attiré l’attention de Yannick Neuder sur plusieurs sujets spécifiques à la circonscription :
- Situation de l’hôpital de Saint-Jean-de-Maurienne
- Situation de blocage avec la Chaîne Thermale du Soleil sur les thermes de Challes-les-Eaux, et le besoin de son aide pour avancer
- Couverture médicale du territoire et prise en compte des spécificités de la médecine de montagne
Emilie Bonnivard a organisé une réunion le lundi 20 janvier en présence des services de l’Agence Régionale de Santé, le CHS de Bassens, le Département, 3 membres du Conseil d’Administration de l’EHPAD qui se trouvent également être conseillers départementaux, Olivier Thevenet, Béatrice Santais et Jean-François Duc, et les élus du territoire.
Cette réunion avait pour objectif principal de travailler conjointement afin de trouver des solutions de financement de ces travaux de réhabilitation.
En effet, le financement de ce projet constitue un sujet majeur sur lequel travaillent les divers acteurs impliqués en raison tout d’abord de l’explosion des coûts de construction ces dernières années, et qui s’élèvent aujourd’hui à 10 millions d’euros, mais également car la France n’a pas pu, suite à l’attitude irresponsable de députés des extrêmes, se doter d’un budget. Par conséquent, les budgets d’investissement pour ces projets n’existent pas.
La députée s’investit pleinement afin que des solutions de tour de table financier soient trouvées, pour arriver à réaliser des travaux tout en gardant un prix de journée correct pour les familles.
Il s’agit du défi de tous les élus et acteurs impliqués : trouver des solutions à ce sujet qui est essentiel pour le territoire.
Par ailleurs, Emilie Bonnivard s’implique, conjointement aux élus locaux de Val-d’Arc, sur la situation de l’EHPAD au sein duquel les conditions de vie des patients et des soignants qui y exercent ne sont pas satisfaisantes.
La députée a saisi à ce titre sur ces deux dossiers la Ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin.
Emilie Bonnivard s’est rendue le 9 janvier dernier à l’Assemblée générale de la coopérative laitière de Haute-Maurienne Vanoise.
Cette visite a été l’occasion pour la députée d’échanger avec les producteurs présents, d’évoquer avec eux leurs difficultés et les points de blocage qu’ils identifient. La députée est présente auprès de ces professionnels qui réalisent des productions de qualité mais qui doivent composer toutefois quotidiennement avec de nombreuses contraintes.
Il est des sujets qui rassemblent. C’est le cas de la prise en charge à 100% du coût des fauteuils roulants pour les personnes handicapées. Le député écologiste, Sébastien Peytavie, lui-même paraplégique, a proposé aux députés de se prononcer sur ce projet. Emilie Bonnivard a soutenu en cosignant dès le début sa proposition de loi pour qu’elle puisse être mise à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale et votée.
Cette loi a été votée à l’unanimité !
Emilie Bonnivard l’a soutenue activement. En circonscription, elle a à de nombreuses reprises pu écouter plusieurs personnes en situation de handicap, parfois tétraplégiques, des personnes actives, déterminées, faisant preuve d’un courage exemplaire. La détermination de ses personnes et leurs demandes unanimes d’une prise en charge totale de leur fauteuil, qui est leur moyen de déplacement et d’autonomie, au même titre que les jambes chez les valides, a conduit depuis plusieurs années la députée à se mobiliser pleinement sur le sujet (courriers aux Présidents de la République, etc.). Si la solidarité nationale doit servir à quelque chose, c’est avant tout à soutenir nos concitoyens les plus fragiles, qui ont subi un accident grave de la vie, pour qu’ils puissent vivre le mieux possible, en autonomie, dignement. Les Français, dans leur grande majorité pensent que ces fauteuils sont pris en charge à 100%…Ce n’est pas le cas. La prise en charge de ces fauteuils par l’Assurance Maladie occasionne systématiquement de très lourds restes à charge.
Pourtant, avoir un fauteuil roulant adapté à ses besoins n’est pas une question de luxe, mais de dignité et d’autonomie. La première condition d’accès à la pleine citoyenneté est un droit à la mobilité du quotidien. Ce droit ne peut être conditionné à la situation financière de la personne. Il n’est ni concevable ni même acceptable que de nombreuses personnes en situation de handicap renoncent à changer leur fauteuil à cause du prix de celui-ci.
Cette proposition de loi doit maintenant être inscrite à l’ordre du jour du Sénat, y être votée, pour pouvoir entrer en vigueur.

Emilie Bonnivard a toujours porté la nécessité d’équilibrer nos comptes sociaux, de lutter contre le gaspillage d’argent public, de lutter contre les abus et fraudes aux aides sociales, pour avoir les moyens de répondre aux vrais besoins de solidarité de nos concitoyens en grande difficulté.
C’est le cas de cette proposition de loi qui vise à apporter des réponses concrètes aux familles dont l’enfant est victime d’une maladie grave, reconnue comme affection de longue durée (ALD), ou d’un accident de la vie, pour renforcer leur protection. La détresse de ces familles nous oblige et il appartient à la solidarité nationale de prendre toute sa part à leur accompagnement. L’action des structures associatives est d’ores et déjà remarquable et indispensable. Mais elles n’ont pas la puissance et les moyens de se substituer à l’État.
Cette loi permet à des familles dont un enfant est gravement malade (cancer, maladies graves, handicaps) de bénéficier de davantage de solidarité pour faire face aux lourdes dépenses engendrées par la maladie.
Elle permet :
– d’étendre l’aide apportée par la collectivité pour accéder à un logement décent et indépendant ;
– de suspendre le remboursement d’un crédit en cas d’obtention de droit à l’allocation journalière de présence parentale, pour réduire les charges financières des parents;
– de permettre à l’établissement de santé de pouvoir proposer une solution d’hébergement aux parents ou représentants légaux, à proximité de l’établissement de soins de l’enfant ;
– d’exonérer de taxe foncière les parents d’enfants malades se situant en dessous du plafond de ressources déjà̀ prévu pour les personnes âgées ;
– d’appliquer un reste à charge zéro pour les enfants atteints de maladies graves.
Crues en Haute-Maurienne
Les communes de Haute- Maurienne telles que Val-Cenis, Bessans et Bonneval-sur-Arc ont été frappées par des crues qui ont causé des dégâts considérables. Elles ont été touchées en juin une première fois, puis une seconde en septembre. Les communes de Bessans et Bonneval-sur-Arc qui ont été les plus touchées ont immédiatement mobilisé des équipes d’urgence pour évaluer les dégâts et sécuriser les zones touchées.
S’agissant de Bessans, le coût global des réparations s’élevant à environ 1 700 000 €. Emilie Bonnivard s’est pleinement mobilisée et a interrogé la Ministre du Partenariat avec les territoires et la décentralisation pour que les communes soient indemnisées et ne voient pas leur budget grever. La députée a défendu la nécessaire solidarité pour ces communes rurales et de montagne qui sont fortement exposées aux risques naturels. La Ministre a notamment indiqué que les collectivités peuvent demander des avances de 30% au moment de la notification du soutien de l’Etat.
Interview radio France bleu
Emilie Bonnivard :
« On ne peut pas mépriser le vote des électeurs du RN – le RN doit être représenté au bureau de l’Assemblée comme c’était le cas depuis 2022 »
« Il n’y a pas de coalition avec Emmanuel Macron, il faudra trouver le meilleur moyen pour répondre aux besoins des Français, avec responsabilité »
« Tous les partis doivent être représentés au Bureau »
Lors de l’audition en commission des Lois , mardi 15 octobre 2024 de la ministre du Partenariat avec les territoires et la décentralisation, la Députée Emilie Bonnivard a souhaité l’alerter sur le fonds de péréquation et sur le FPIC car ce sont toujours les mêmes communes qui contribuent au FPIC. Elle a souhaité l’alerter sur la nécessité d’avancer le paiement de la DSEC, notamment pour la commune de Bessans en Savoie, petite commune en grandes difficultés financières.

Pour que la tendance s’inverse enfin !
Mercredi 25 septembre 2024, les représentants permanents des Etats membre puis le Conseil de l’UE se sont prononcés en faveur de la proposition de la Commission européenne d’abaisser le niveau de protection du loup, d’espèce « strictement protégée » à « protégée ».
La proposition a recueilli une majorité qualifiée à Bruxelles lors de la réunion du COREPER grâce au soutien d’une quinzaine d’Etats, dont la France et l’Allemagne. Même la ministre allemande de l’environnement, membre du parti Les Verts, a surmonté ses réserves, tant la coexistence avec les loups est devenue problématique : en 10 ans, on a vu une explosion de la population des loups en Europe, passant de 11 200 individus en 2012 à 20 300 en 2023 avec le constat de dommages croissants subis par le bétail.
La prochaine étape est le passage début décembre de cette proposition devant le comité permanent de la Convention de Berne sur la Conservation de la vie sauvage (directive 92/43/CEE du 21 mai 1992), proposition qui – a priori-devrait être approuvée sans réelle difficulté. La directive « habitats » devrait ensuite être amendée pour une modification de la législation européenne.
Je me suis engagée depuis plus de 10 ans sur ce sujet. Dans mon rapport parlementaire de 2022,
Rapport d’information, n° 5122 – 15e législature – Assemblée nationale (assemblee-nationale.fr), j’ai démontré qu’il était nécessaire de modifier ce classement, car malheureusement les mesures de protection des troupeaux ne suffisent pas à faire baisser les attaques qui ont explosé ces 10 dernières années. Comme toutes les espèces sauvages qui ne sont pas en voie d’extinction, les loups doivent désormais être régulés pour retrouver un équilibre entre pastoralisme et biodiversité.
Je n’ai cessé de me battre pour les éleveurs, à la Région comme VP à l’agriculture, puis à l’Assemblée nationale et à l’Union européenne, à l’époque avec Michel Dantin. J’ai toujours dit que le combat serait long mais qu’il ne faudrait pas lâcher. Il n’est pas question d’éradiquer les loups mais de retrouver un équilibre pour protéger notre agriculture.
Je me félicite que le politique reprenne la main sur le dossier et que les institutions européennes se mettent enfin à l’écoute des besoins des agriculteurs et des habitants des zones rurales et de montage, souvent désemparés face aux conséquences des attaques.
Le Premier ministre, Michel Barnier, en déplacement au Sommet de l’élevage à Cournon d’Auvergne a salué ce mouvement vers moins d’idéologie et plus de pragmatisme au niveau européen. Sa position est clairement tournée du côté des éleveurs !
Je serai très attentive à la suite du processus au niveau des Institutions européennes, en lien avec les députés européens du groupe PPE fortement engagés sur le sujet.
Le groupe Sanofi a annoncé son intention de vendre une partie de sa filiale Opella qui commercialise et produit sur le site de l’usine de Lisieux le Doliprane, à un fonds américain, CD&R.
D’un côté l’Etat soutient la création d’une usine Sequens en Isère pour relocaliser la production du paracétamol en France, et de l’autre il laisse partir sous pavillon étranger un médicament essentiel au quotidien des Français.
Après la période Covid qui a démontré notre fragilité face aux approvisionnements en matière de molécules et de médicaments, l’Etat avait annoncé la relocalisation sur le territoire français de nos capacités de production de médicaments essentiels.
Cette vente est un non-sens en matière de souveraineté sanitaire. Nous ne pouvons laisser filer un pilier de notre industrie pharmaceutique !
S’il est essentiel de préserver notre capacité d’innovation, cela ne doit pas se faire au détriment de la production industrielle nationale.
Pour la sécurité sanitaire des Français, le Doliprane doit rester Français. Il convient d’utiliser tous les outils juridiques pour éviter cette vente. Il faut aussi nous interroger sur les raisons qui font que seuls les Américains sont en capacité de faire cette offre à un groupe français. Nous devons travailler à la création de fonds souverains, français et européens qui garantirait notre sécurité sanitaire et notre souveraineté industrielle en cas de vente.
La France ne peut plus attendre !
La Droite républicaine, qui est le nouveau nom des Républicains à l’Assemblée nationale, s’est immédiatement mise au travail afin de mettre des propositions sur la table avec un pacte législatif d’urgence pour revaloriser le travail et restaurer l’autorité et aussi éviter le blocage institutionnel pendant des mois.
C’est pourquoi, dans l’intérêt général du pays, le pacte législatif d’urgence nationale proposera 13 textes législatifs autour d’une priorité, trois axes et deux lignes rouges.
« Nous sommes convaincus que ces mesures d’urgence nationale sont à même de rassembler une majorité de Français dans l’intérêt de la France. Elles ont un seul objectif : redresser notre pays pour lui rendre sa souveraineté, sa sécurité et sa prospérité »
Notre priorité : valoriser la France qui travaille ou qui a travaillé toute sa vie
L’augmentation réelle et durable du pouvoir d’achat passe par la revalorisation du travail. Le travail en France, tous prélèvements confondus, est taxé à plus de 40% ! C’est le plus haut niveau de prélèvement sur le travail de toute l’Europe. La revalorisation du travail ne passe par des chèques financés à crédit, mais par un meilleur salaire. Notre objectif, par une politique de lutte contre le gaspillage et les abus, sera Nous voulons œuvrer à un nouveau contrat social. L’objectif est de lutter contre les abus sera de réduire progressivement les prélèvements sur les salaires pour rapprocher progressivement le salaire net du salaire brut. C’est ce vers quoi nous devons tendre. Cela sera possible si et seulement si nous redéfinissons nos priorités et si nous réalisons des économies par ailleurs. Nous devons réaffirmer que notre politique sociale doit être recentrée sur la solidarité vitale pour les Français (santé, retraites, assurance chômage en cas de difficulté).
Revaloriser le travail en augmentant le salaire net
Objectifs :
●Augmenter le salaire net par la baisse des charges. Cet objectif est nécessaire et impliquera des choix et du courage. Il n’est pas question qu’il se fasse au détriment de la solidarité (santé, retraites, assurance chômage, handicap). C’est un choix de responsabilisation collective
●Suppression de tout impôt et de toute charge sur les heures supplémentaires
●Rachat de RTT et relance de l’intéressement, de la participation et de l’actionnariat salarié
Sanctionner les abus et lutter contre le dévoiement de notre système de solidarité
Objectif : que le salaire paie plus que l’assistanat au travers de la fusion des aides sociales en une aide sociale unique plafonnée par rapport au SMIC.
Restaurer l’autorité
Réaffirmer l’autorité de l’État face à la montée des violences et politique de fermeté : les sanctions doivent être appliquées, les courtes peines de prison doivent être un outil de lutte contre la récidive et l’ordre rétabli dans nos rues (lutte contre le trafic de drogue, le trafic d’armes et l’immigration illégale pour une meilleure intégration).
Sanctionner réellement les délinquants : la certitude de la peine
● Instaurer des peines planchers et des courtes peines de prison,
● Suspendre les aides sociales pour les délinquants
● Soutenir nos forces de sécurité avec une présomption de légitime défense et de nouvelles prérogatives pour les polices municipales
● Lutter de façon implacable contre le narcotrafic
Faire respecter nos valeurs
● Faire respecter les valeurs de la France et de la République, et au premier chef la laïcité
Favoriser la production industrielle et agricole dans nos régions plutôt que les importations polluantes
La majorité de notre empreinte carbone provient des importations. Réunir les conditions pour produire davantage en France est à la fois favorable à nos emplois et à l’environnement. Retrouver notre indépendance énergétique et alimentaire est un impératif stratégique.
Plus de liberté à l’intérieur, plus de protection à l’extérieur
● Poursuivre la baisse des impôts de production et taxer les importations polluantes
● Respecter un moratoire sur les normes, refuser les surtranspositions et appliquer la réciprocité et les clauses miroirs dans les accords commerciaux
Mettre en place un vrai projet écologique, l’écologie par les projets plutôt que l’écologie par les normes, une écologie fondée sur des réalités économiques et scientifiques – renforcer le fret ferroviaire et les infrastructures ferroviaires pour les transports du quotidien.
● Mettre en œuvre la préférence locale dans la commande publique et la restauration collective
● Favoriser la transmission des PME et ETI familiales en alignant progressivement le cadre fiscal sur nos voisins européens
Retrouver notre indépendance énergétique et alimentaire pour répondre au défi climatique
● Garantir notre indépendance énergétique en investissant dans les énergies renouvelables et le nucléaire
● Rétablir notre souveraineté alimentaire et agricole en soutenant notre agriculture
Renforcer la solidarité vitale pour les Français
Une des réponses à la crise de la démocratie est de retrouver l’efficacité de l’action publique. L’État doit privilégier les services publics utiles à nos concitoyens (santé, sécurité, éducation). Nous devons œuvrer pour restaurer la cohésion nationale entre métropoles et ruralité.
Priorité aux services publics essentiels : la santé, nos aînés, personnes handicapées et l’école
● Réformer en profondeur l’hôpital, lutter contre les déserts médicaux et faire confiance à la médecine de ville : l’état de délabrement de la santé en France impose désormais des mesures fortes et des capacités budgétaires supplémentaires.
● Loi grand âge d’urgence : nos EHPAD sont au bord de la faillite, nos établissements d’accueil de personnes en situation de handicap sont en grande fragilité financière, les métiers du soin n’attirent plus. Retrouver des moyens pour accompagner nos aînés et les professionnels qui les accompagnent.
● Débureaucratiser l’hôpital et la santé en général, rénover les hôpitaux de proximité, développer les maisons de santé et une offre de soins palliatifs dans tous les départements
● À l’école, la priorité doit être donnée à la transmission des savoirs fondamentaux, à la promotion du mérite, à une plus grande autonomie des établissements et au respect de la laïcité tout au long du parcours scolaire
Décentraliser, déconcentrer et débureaucratiser, et lutter contre les fractures territoriales
● Faire confiance aux collectivités locales, promouvoir et renforcer les libertés locales et communales pour rompre avec la verticalité française
● Réformer la loi SRU (Loi Solidarité par le Renouvèlement Urbain) comme celle du ZAN (Loi Zéro Artificialisation Nette) avec pour ligne directrice une plus grande liberté pour les maires et la prise en compte de la spécificité de chaque territoire
Des lignes rouges claires :
l’arrêt de la dégradation des comptes publics, aucune augmentation d’impôt ni baisse des retraites
Arrêter la dégradation des comptes publics, aucune augmentation d’impôt
Nous sommes la démocratie qui détient le double record des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires. Pour réduire les impôts, renforcer les Services publics et investir dans la transition écologique, il faut remettre de l’ordre dans les comptes.
Nous sommes prêts à contribuer immédiatement à un plan d’économies de 25 milliards, dans le prolongement des propositions que nous avions faites l’an passé au Sénat et à l’Assemblée nationale. À l’occasion du prochain projet de loi de finances, nous veillerons à ce que soit respectée la trajectoire de désendettement, notamment en supprimant les agences paraétatiques inutiles et en réduisant les budgets des opérateurs de l’État (qui ont augmenté de moitié en 10 ans pour avoisiner les 80 milliards d’euros).
Aucune baisse des retraites
Ceux qui ont travaillé toute leur vie ne doivent pas être les victimes faciles de la mauvaise gestion de l’État. Les retraités ne doivent pas être des boucs émissaires. Les pensions doivent être revalorisées chaque année au niveau de l’inflation. Les retraités n’ont pas à être les sacrifiés du redressement des comptes publics et de la fuite en avant budgétaire de ces deux derniers quinquennats alors qu’ils ont travaillé toute leur vie.


Emilie Bonnivard a obtenu depuis plusieurs années de la part de la Région et de la SNCF un suivi spécifique de la ligne TER entre Chambéry et Modane en raison des incidences des travaux de modernisation de la ligne historique (régénération des voies) et des travaux du Lyon-Turin, et depuis un an, de la coupure de la ligne à la Praz.
Un suivi est fait sur la régularité des trains et des cars et sur les incidents précis subis sur la ligne, afin de pouvoir identifier précisément l’origine des difficultés et les corriger rapidement. L’objectif est aussi, dans le cadre de réunions en présence du collectif des usagers de la ligne, des élus, des services de la SNCF et de la Région, de pouvoir apporter des réponses d’amélioration du service aux usagers.
Depuis juillet, des incidents à répétition se sont déroulés sur la ligne, faisant chuter le taux de régularité qui était pourtant plutôt correct depuis le début d’année (voir graphique ci-dessous) : l’avancement de travaux sur la ligne, prévus l’année prochaine, anticipés, ont connu des difficultés de réalisations qui a entrainé la multiplication des retards. Par ailleurs, le nouveau transporteur ayant contractualisé avec la SNCF pour le transport par car n’a pas été à la hauteur de son contrat, et les informations en gare pas toujours à la hauteur. De nombreux dysfonctionnements dans les correspondances ont été signalées à Modane, à Saint-Michel-de-Maurienne et à Saint-Jean-de-Maurienne (cars partis sans attendre le train, sous capacité de certains cars, etc.). La difficulté est forte pour tous les usagers, mais plus encore pour les habitants de Haute-Maurienne qui sont contraints de faire des trajets train-car en raison de la fermeture de la ligne.
Emilie Bonnivard a dit le caractère inacceptable de ces retards structurels dus aux travaux qui auraient dû être mieux anticipés, et surtout, mieux communiqués auprès des usagers et du transporteur, afin que le service puisse s’adapter.
Suite à la réunion, il a été obtenu :
- Un car supplémentaire les mardis soir et vendredis soir (entre Saint-Jean-de-Maurienne et Modane) pour répondre aux problèmes de capacité concentrés sur ces jours.
- Qu’en cas de retard inférieur à 20 minutes, le car à obligation d’attendre le train pour permettre aux usagers d’avoir leur correspondance. Pour les retards supérieurs, la SNCF travaille à un contrat de permettant de les prendre en charge.
- Des pénalités aux transporteurs par car lorsque des dysfonctionnements de leur fait sont identifiés.
- Une meilleure information des personnels de gare pour mieux assurer ces transferts entre train et cars.
D’autres sujets ont été abordés : l’emport des vélos dans le train pour les usagers du quotidien, le retour d’un train direct entre la Maurienne et Lyon, notamment le weekend pour les étudiants (une étude, demandée par Emilie Bonnivard, est actuellement en cours à la Région), les prix des abonnements, etc.
Emilie Bonnivard a demandé pour les usagers abonnés du quotidien, qui ont subi de très nombreux désagréments ces derniers mois, qu’un geste commercial puisse être fait.
Un suivi quotidien de la régularité est mis en place et un point sera fait dans quelques semaines pour évaluer l’amélioration de la situation.
Emilie Bonnivard salue l’esprit constructif et responsable du Collectif des usagers pour leurs alertes, leurs propositions concrètes. Un travail de confiance doit se faire entre tous au bénéfice des usagers.




La Libération de la Savoie de l’occupation nazie a commencé en juin 1944, et s’est poursuivie jusqu’en 1945 grâce aux Alliés et aux forces de la France Libre réunis sous l’office du Général de Gaulle, Résistantes et Résistants, et avec l’action décisive de la Compagnie Stéphane en Maurienne notamment. Côté allemand, des formations d’élite, empruntées aux SS de la 90ᵉ Panzer rattachées à l’Afrika Korps du Maréchal Rommel sont dépêchées d’Italie pour mener le combat en Savoie. La Libération se fera dans la violence, le sang et les flammes. De furieux combats se déroulent en Maurienne entre les soldats allemands et les F.T.P (Francs Tireurs et Partisans Français). Les représailles des nazis ont marqué cette libération (exécutions, incendies de nos villages, etc.).
Cette année a été célébrée dans nos communes les 80 ans de cette Libération. Jamais nous ne devons oublier les causes de la plus grande barbarie de l’Histoire de l’Humanité : l’extermination d’une partie de l’Humanité, l’antisémitisme, le totalitarisme, la domination des peuples, le racisme. Jamais nous ne devons oublier celles et ceux qui se sont sacrifiés pour la France libre, pour nos valeurs d’égalité, de liberté et de fraternité, en subissant parfois, souvent, la torture. Nous leur devons tant.
Emilie Bonnivard a participé à ce titre aux Commémorations de Valloire, Montricher-Albanne, Saint-Julien-Montdenis, Montmélian/Francin, Villargondran et Saint-Jean-de-Maurienne, et s’est rendue à l’hommage fait Renée Portier, Résistante, à Saint-Pierre-de-Soucy.
Soutien à notre patrimoine

Inauguration de l’église de Lanslevillard :
Emilie Bonnivard a participé à l’inauguration de l’église de Lanslevillard le 31 août.
Il s’agit d’un monument classé au titre des Monuments historiques. Cet investissement a été soutenu financièrement par l’Etat, la Région, le Département et au premier chef, la Commune de Val Cenis. La députée a tenu à rappeler que la préservation de notre patrimoine doit rester une priorité afin que nous transmettions aux générations futures, le patrimoine que nos aïeux nous ont légué. C’est aussi une marque de connaissance de notre Histoire, de l’histoire de l’art et de la manière dont nos ancêtres vivaient, et de leur rapport à la religion et à la spiritualité.


Le 23 août 2024, Emilie Bonnivard était présente lors de l’installation par les habitants du Loup, à Montaimont, de cette Croix ancienne, au bout du village du Loup, avec un panorama exceptionnel, au sein d’un village de montagne typique, particulièrement entretenu et préservé par ses habitants. L’événement était à cette occasion couvert par la Place du Village.





Depuis la reprise de son mandat, Emilie Bonnivard a réalisé 10 permanences parlementaires les 15, 25 et 26 juillet, les 6,9,10,16,30 septembre, 7 et 14 octobre afin de rencontrer plus de 50 concitoyens. Ces rendez-vous ont porté sur divers sujets tels que les problématiques liées aux dépenses énergétiques des particuliers, les axes possibles de développement des entreprises de transport notamment, l’accès à la fibre optique, ou encore des problématiques plus personnelles. L’objectif de ces rencontres est d’aider et d’accompagner ces personnes et de faire remonter une partie des problématiques rencontrées au niveau nationale.
Lors de l’audition de la Défenseure des Droits en commission des lois, le 9 octobre 2024, Emilie Bonnivard pointe une analyse en trompe l’œil dans son rapport annuel qui ne reconnaît pas l’explosion de la violence dans les manifestations. Elle lui demande quelle est sa définition de l’état de droit.

Emilie Bonnivard interroge le Garde des Sceaux sur la question du Plan 15 000 en matière de construction de places de prisons, qui connaît un retard considérable et est sous-dimensionné. La députée souhaite également connaître sa politique en matière d’extraction judiciaire et enfin sur la nécessité de réfléchir à un DEA à la française ne matière de lutte contre le narcotrafic.

Meurtre de Philippine :
une tragédie qui illustre une nouvelle fois les dysfonctionnements de notre système judiciaire et administratif
Le meurtre de la jeune Philippine, étudiante retrouvée assassinée dans le bois de Boulogne le 21 septembre dernier, révolte à juste titre les Français qui n’acceptent plus les failles de notre système d’application des peines et de suivi des mesures judiciaires.
Ce criminel dangereux, pourtant déjà condamné pour viol en France a été libéré malgré un doute sérieux sur une possible récidive, alors même qu’il était sous OQTF et qu’il aurait dû être immédiatement expulsé. Il a récidivé deux semaines plus tard, a assassiné cette jeune femme, sans avoir respecté aucune de ses mesures d’assignation et de suivi.
Il n’est plus tolérable que nos concitoyennes et concitoyens soient agressés et assassinés parce que notre Etat a failli, et que c’est à cause de cette faillite, que ces actes atroces ont pu avoir lieu.
Il est urgent de renforcer notre arsenal et nos moyens judiciaire, pénal, pénitentiaire et d’expulsion d’étrangers en situation irrégulière s’étant rendus coupables de crimes, ou de délits.
Les causes de cette faillite nous les connaissons :
- une chaîne judiciaire et pénitentiaire qui souffre d’un sous-investissement depuis des années, qui affaibli la Justice. Les moyens ont été renforcé ces dernières années sous la Loi de programmation de la Justice, c’est positif, mais le retard est tel, que nous devons en faire une priorité nationale dans nos investissements et nos efforts.
- Un arsenal juridique en la matière qui doit être renforcé.
- Une plus grande fermeté dans nos relations avec les pays d’origine.
Pour le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en matière d’OQTF, il faut assumer un rapport de force pour forcer les pays d’origines des personnes condamnées en France à reprendre leurs ressortissants : en limitant les visas si un pays refuse de reprendre les personnes condamnées en France, en réfléchissant aux subventions pour l’aide au développement et même en matière de droits de douane, il ne faudrait pas hésiter à toucher au porte-monnaie de ces pays.
C’est à nous, responsables publics, de refuser la fatalité et d’agir pour assurer la sécurité de nos compatriotes. Le groupe de Droite républicaine a demandé la mise en place d’une mission flash pour faire toute la lumière sur les dysfonctionnements de notre appareil judicaire et administratif.

Emilie Bonnivard a participé à l’inauguration des travaux de restauration de la Chapelle Saint-Benoît à Avrieux le 27 septembre dernier. C’est sous le haut patronage de l’impressionnante cascade Saint-Benoît qu’ont été inaugurés les travaux de restauration de la chapelle Saint-Benoit à Avrieux. Les travaux et peintures intérieurs sont d’une grande beauté, colorés, de styles à la fois roman et baroque. Le montant des travaux de cette chapelle classée aux monuments historiques s’est élevé à 830 400 euros. Porté avec exigence par le Maire, Jean-Buttard et son Conseil municipal, en présence d’Adrien Kempf qui a beaucoup œuvré pour ce projet, cette restauration s’inscrit pour la commune dans un programme de réhabilitation exemplaire de son patrimoine. La Commune a été aidé dans ce projet par l’Etat, à hauteur de 222 632 euros, au titre de son soutien au patrimoine classé, par la Région, dans le cadre de sa politique d’aide au patrimoine classé ou inscrit à hauteur de 111 316 euros, par le Département, à hauteur de 55 658 euros et par TELT, dans le cadre du soutien de l’Etat aux territoires impactés par le Lyon-Turin avec 133 000 euros.



Emilie Bonnivard a participé à la pose de la première pierre de l’IRM au Centre Hospitalier de la Vallée de la Maurienne le 26 septembre 2024. Cette pose de première pierre est un signal très important pour la qualité de la couverture en santé de notre vallée. Il s’agit de l’aboutissement d’un long chemin, d’un combat, mené en lien avec les élus, le personnel de l’hôpital, l’Etat, le Département et la Région.
La députée a rappelé que cette installation était loin d’être évidente, la Maurienne n’étant pas un territoire prioritaire, mais qu’elle partageait toutefois, avec les élus du territoire cette position et ne voulaient pas passer à côté de cette opportunité, et que la Maurienne soit oubliée.
Eléments du discours d’Emilie Bonnivard
« La santé de nos concitoyens ne peut être à deux vitesses selon le lieu où ils vivent, en ville ou en montagne. Ce n’est pas cela le pacte social entre tous. Je suis persuadée que l’IRM consolidera dans son ensemble l’avenir de l’hôpital de Saint-Jean. Même si ce n’est pas simple. Je sais d’ailleurs, que des habitants d’autres bassins de vie prennent des rdv à l’hôpital de Saint-Jean qui a des places plus rapidement. Les retours que j’ais sont très bons ! C’est aussi un moyen pour notre vallée d’être attractive.
Plus précisément, ce projet s’inscrit dans la lutte contre les déserts médicaux en lien avec le schéma régional de santé. Il répond à plusieurs objectifs :
- Améliorer l’offre de soins de proximité et la prise en charge des patients
- Eviter le transfert de patients vers d’autres structures saturées
- Etablir des diagnostics fiables et rapides notamment dans les situations d’urgence (AVC)
- Améliorer le suivi thérapeutique des patients du territoire souffrant de maladies chroniques et pour lesquelles la radiologie conventionnelle et le scanner ne sont pas suffisant.
Au-delà du choix de Saint-Jean-de-Maurienne par les autorités de santé, nous avons bénéficié d’un très beau niveau de subventionnement, en partie grâce à la mobilisation de la Région, du Département et de l’Europe.
Sur une dépense subventionnable de 1,9 million : la Région a apporté 700 000 et par sa mobilisation des fonds européens, 754 000 euros supplémentaires soit 1,450 million de subvention pilotée par la Région. C’est un effort considérable.
Ce financement s’ajoute au Plan Ségur dont bénéficie l’hôpital pour une modernisation globale, dans lequel l’Etat investit près de 20 millions d’euros. L’hôpital de Saint-Jean doit faire face à des défis importants de modernisation dans les années à venir, nous serons à ses côtés.
Mais ces investissements ne sont rien sans des personnels hospitaliers investis et engagés. Or, je ne me satisfais pas du budget de l’Etat accordé à nos hôpitaux qui sont sous-tension. Le soin ce sont des équipements performants, mais c’est avant tout des hommes et des femmes qui ont les moyens de s’occuper de la santé de nos concitoyens. Ce n’est malheureusement pas pleinement le cas et le fait d’inaugurer l’IRM ne signifie pas que nous ignorons les difficultés que nous connaissons par ailleurs. Il faudra nous mobiliser au niveau national. »
Emilie Bonnivard interroge Dominique Simonnot, Contrôleure générale des lieux de privation de liberté en Commission des lois le 18 septembre 2024



Le sport occupe une place centrale dans la santé tant physique que mentale de enfants, des jeunes et des adultes. Il véhicule des valeurs d’éducation essentielles : le respect des règles, l’esprit d’équipe, le dépassement de soi, le goût de l’effort physique et de la progression, le respect de l’autre.
Emilie Bonnivard s’efforce de soutenir les communes dans leurs projets d’équipements sportifs. Elle a eu le plaisir de participer à l’inauguration, le 6 septembre dernier, des terrains des nouveaux terrains de tennis à Saint-Michel-de-Maurienne.