Emilie Bonnivard - députée

|  Députée Les Républicains – Conseillère régionale

Vote à l’Assemblée nationale le 4 décembre 2024 de la Proposition de loi sur la gratuité des fauteuils roulants

Il est des sujets qui rassemblent. C’est le cas de la prise en charge à 100% du coût des fauteuils roulants pour les personnes handicapées. Le député écologiste, Sébastien Peytavie, lui-même paraplégique, a proposé aux députés de se prononcer sur ce projet. Emilie Bonnivard a soutenu en cosignant dès le début sa proposition de loi pour qu’elle puisse être mise à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale et votée.

Cette loi a été votée à l’unanimité !

Emilie Bonnivard l’a soutenue activement. En circonscription, elle a à de nombreuses reprises pu écouter plusieurs personnes en situation de handicap, parfois tétraplégiques, des personnes actives, déterminées, faisant preuve d’un courage exemplaire. La détermination de ses personnes et leurs demandes unanimes d’une prise en charge totale de leur fauteuil, qui est leur moyen de déplacement et d’autonomie, au même titre que les jambes chez les valides, a conduit depuis plusieurs années la députée à se mobiliser pleinement sur le sujet (courriers aux Présidents de la République, etc.). Si la solidarité nationale doit servir à quelque chose, c’est avant tout à soutenir nos concitoyens les plus fragiles, qui ont subi un accident grave de la vie, pour qu’ils puissent vivre le mieux possible, en autonomie, dignement. Les Français, dans leur grande majorité pensent que ces fauteuils sont pris en charge à 100%…Ce n’est pas le cas. La prise en charge de ces fauteuils par l’Assurance Maladie occasionne systématiquement de très lourds restes à charge.

Pourtant, avoir un fauteuil roulant adapté à ses besoins n’est pas une question de luxe, mais de dignité et d’autonomie. La première condition d’accès à la pleine citoyenneté est un droit à la mobilité du quotidien. Ce droit ne peut être conditionné à la situation financière de la personne. Il n’est ni concevable ni même acceptable que de nombreuses personnes en situation de handicap renoncent à changer leur fauteuil à cause du prix de celui-ci.

Cette proposition de loi doit maintenant être inscrite à l’ordre du jour du Sénat, y être votée, pour pouvoir entrer en vigueur.