Emilie Bonnivard a toujours porté la nécessité d’équilibrer nos comptes sociaux, de lutter contre le gaspillage d’argent public, de lutter contre les abus et fraudes aux aides sociales, pour avoir les moyens de répondre aux vrais besoins de solidarité de nos concitoyens en grande difficulté.
C’est le cas de cette proposition de loi qui vise à apporter des réponses concrètes aux familles dont l’enfant est victime d’une maladie grave, reconnue comme affection de longue durée (ALD), ou d’un accident de la vie, pour renforcer leur protection. La détresse de ces familles nous oblige et il appartient à la solidarité nationale de prendre toute sa part à leur accompagnement. L’action des structures associatives est d’ores et déjà remarquable et indispensable. Mais elles n’ont pas la puissance et les moyens de se substituer à l’État.
Cette loi permet à des familles dont un enfant est gravement malade (cancer, maladies graves, handicaps) de bénéficier de davantage de solidarité pour faire face aux lourdes dépenses engendrées par la maladie.
Elle permet :
– d’étendre l’aide apportée par la collectivité pour accéder à un logement décent et indépendant ;
– de suspendre le remboursement d’un crédit en cas d’obtention de droit à l’allocation journalière de présence parentale, pour réduire les charges financières des parents;
– de permettre à l’établissement de santé de pouvoir proposer une solution d’hébergement aux parents ou représentants légaux, à proximité de l’établissement de soins de l’enfant ;
– d’exonérer de taxe foncière les parents d’enfants malades se situant en dessous du plafond de ressources déjà̀ prévu pour les personnes âgées ;
– d’appliquer un reste à charge zéro pour les enfants atteints de maladies graves.