Emilie Bonnivard - députée

|  Députée Les Républicains – Conseillère régionale

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Actualités Sur le terrain

HANDICAP- SOCIAL SANTE :

Emilie Bonnivard au service des plus fragiles pour une société plus solidaire  

Handicap : avec les Paralysés de France et visite de l’Institut éducatif Saint-Real à Saint-Jean-de-La-Porte

Emilie Bonnivard s’est rendue le 9 mars, à l’invitation de l’Association des Paralysés de France (APF) à une journée de mise en situation de handicap et de débat avec les élus relatifs à l’accessibilité et plus globalement à la place des personnes en situation de handicap dans notre société.

La Députée a pu faire l’expérience de déplacements en fauteuil : « Dans nos communes de montagne avec pentes et dévers, se déplacer en fauteuil est un « chemin de croix », très difficile et surtout pas toujours possible. Vous pouvez rapidement vous sentir en danger. Sans parler des voitures qui se garent sur le rebord de la route obligeant les personnes handicapées à se déplacer au milieu de la route…Cela peut aisément se modifier, par plus de civisme, en pensant à ces personnes. 12 millions de personnes sont touchées par le handicap en France. C’est considérable et cela peut toucher tout le monde, à un moment de sa vie ».

Ce n’est que par des mises en situation que l’on peut réellement comprendre l’immense difficulté et l’immense volonté qu’il faut aux personnes en situation de handicap pour se déplacer, faire des courses, aller à la mairie, etc.

La députée est intervenue systématiquement pour réduire les inégalités qui touchent les personnes en situation de handicap, que le Gouvernement n’a pas corrigées : demande déconjugalisation de l’Allocation Adulte Handicapée, demande de consultation des associations spécialisées préalablement à des travaux dans l’espace public, intervention auprès du Gouvernement contre une mesure visant à réduire l’accès à des fauteuils neufs pour les personnes handicapées, soutien aux structures de langue des signes, encouragement des communes pour la mise en place de jeux inclusifs, etc.

Le 22 janvier, Emilie Bonnivard tenait réunion avec un collectif de parents et de soignants de personnes en situation de handicap, sur les difficultés majeures de recrutement de personnel d’accompagnement au sein des établissements médico-sociaux. La crise du Covid a mis en exergue des métiers qui sont parfois très difficiles, peu valorisés alors qu’ils touchent à l’humain et au devoir fondamental d’une société de prendre soin des plus faibles, et mal rémunérés. La Députée a saisi le Ministre de la santé sur les réformes à porter dans ce secteur.

Elle a visité l’Institut médico éducatif Saint-Real à Saint-Jean-de-La Porte où est réalisé un travail extraordinaire autour d’enfants en situation de handicap pour favoriser leur inclusion, leur épanouissement, leur progression. Il existe de nombreuses structures différentes, répondant à des besoins différents. La société doit être en capacité d’offrir à chaque enfant en situation de handicap, et à sa famille, l’accompagnement qui lui convient, et qui sera nécessairement différent selon son type ou degré d’autonomie et de dépendance.


Prise en charge de nos aînés 

EHPAD d’Aiton : nécessaire revalorisation salariale pour les soignants. Un Gouvernement qui n’est toujours pas au rendez-vous des attentes post-Covid

La crise que nous traversons a malmené le personnel des EHPAD, et c’est en partie pour cela que le Ségur de la Santé a accordé une prime de 183 € à tous les salariés des EHPAD de France. Cela n’est pas allé de soi et l’égalité de traitement entre tous les personnels de santé et d’accompagnement au sein des établissements médico-sociaux n’est toujours pas de mise, certains bénéficiant de la prime Ségur, d’autres non, alors qu’ils sont dans les mêmes établissements et effectuent dans la majorité des cas des missions très proches.

C’est particulièrement le cas pour le personnel de l’EHPAD Le Clos Fleuri d’Aiton, pour lequel Emilie Bonnivard est intervenue à de nombreuses reprises, sans réponse satisfaisante, auprès du Gouvernement et de l’Agence régionale de santé.

L’ADMR qui gère l’établissement pour personnes âgées d’Aiton n’a pas bénéficié  des revalorisations salariales des EHPAD car il s’agit d’une association de droit privé.

L’ADMR dépend de la convention de la Branche de l’Aide à Domicile (BAD), l’employeur ayant l’obligation d’adhérer pour tous ses salariés à la convention collective concernant sa principale activité qui est le service à domicile. Ne relevant ni du public, ni du privé, les salariés du Clos Fleuri sont les seuls salariés des EHPAD n’ayant pu bénéficé d’aucune revalorisation.

Grâce à une négociation nationale, la convention de la Branche de l’Aide à Domicile (BAD) prévoyait une revalorisation applicable au 1er octobre 2021, ce qui aurait permis un ajustement des salaires de ces personnels par rapport aux autres EHPAD.

En septembre 2021, la Direction territoriale de l’ARS a précisé oralement qu’à partir d’octobre 2021 les salariés de l’EHPAD ne bénéficieraient plus du financement de la prime Ségur parce qu’ils bénéficiaient de la revalorisation salariale de la convention BAD. Ce financement a donc été stoppé depuis octobre dernier sans que cette décision ne soit confirmée par écrit.

Alors que tous les salariés des EHPAD bénéficient de la revalorisation salariale de leur convention ET de la prime Ségur, ce n’est pas le cas des salariés du Clos Fleuri, qui se trouvent à nouveau lésés pour le même métier.

Cette situation conduira, si rien n’est fait, à la démobilisation ou au départ des salariés qui sont objectivement lésés, mais continuent avec dévouement à prendre en charge les résidents.

C’est pourquoi Emilie Bonnivard , est intervenue à plusieurs reprises auprès du Ministre des Solidarités et de la Santé, auprès de la Ministre déléguée à l’Autonomie, auprès de la direction de l’ARS, pour que l’on trouve une solution afin que les salariés de l’EHPAD d’Aiton perçoivent la prime Ségur, à la fois dans un souci de justice pour ces salariés et de continuité de la prise en charge des personnes dépendantes dans la circonscription.

A ce jour, aucune réponse officielle ne lui a été transmise. La Députée reste très mobilisée sur ce dossier.

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Actualités Sur le terrain

Montagne : Sécurité sur les pistes !

Après le décès d’une petite fille de 5 ans suite à une collision à ski à Flaine, le talentueux et bien trop jeune acteur, Gaspard Ulliel est décédé de la même façon en Savoie le 19 janvier. D’autres accidents graves ou qui auraient pu l’être ont émaillé cet hiver.

Emilie Bonnivard qui est également monitrice de ski pointe qu’au-delà du fait que les skieurs d’aujourd’hui skient beaucoup trop vite, ils ne maîtrisent pas non plus les règles élémentaires de sécurité sur les pistes.

L’individualisme a aussi gagné la montagne, et souvent, malheureusement, on ne pense qu’à soi, qu’à son plaisir, on oublie que l’on est pas tout seul, que l’on doit faire attention aux autres, on ne connaît plus les règles de sécurité, et des vies sont fauchées.

La Députée exhorte à la prudence et a souhaité avec les socio-professionnels de la montagne organiser une réunion de travail destinée à identifier tous les points d’amélioration de la sécurité sur les pistes : de la prévention jusqu’à, si nécessaire, la sanction. Un travail est engagé avec les représentants des pisteurs, des domaines skiables, des moniteurs, des services de l’État et des Maires pour mettre en place, dans un premier temps, des mesures beaucoup plus claires de pédagogie, de prévention et de présence visible des professionnels sur les pistes pour prévenir les comportements à risque.

La Députée est intervenue dans les médias pour faire passer des messages de prévention, notamment suite aux échanges qu’elle a pu avoir avec le père d’un jeune garçon fauché et multi fracturé par un jeune skieur totalement inconscient, qui skiait beaucoup trop vite, et à qui on avait déjà signifié à plusieurs reprises sa conduite totalement inadaptée.

Vidéo :

https://www.facebook.com/emiliebonnivard2017/videos/5194935010524877

Secours en montagne #secoursenmontagne

Le 6 février, à Modane, la rénovation et l’agrandissement des locaux du PGHM (peloton de gendarmerie de haute montagne) et de la CRS Alpes (compagnie républicaine de sécurité) ont été inaugurés, l’occasion pour Emilie Bonnivard de redire sa gratitude à l’égard de l’engagement incomparable de ces serviteurs de la sécurité de nos concitoyens en montagne.

Sans eux, pas d’économie de la montagne, sans eux, des vies seraient perdues !

Leur haut niveau d’expérience de la montagne (ils sont guides pour beaucoup), le travail avec un niveau de risque permanent, suscitent bien évidemment l’admiration et la reconnaissance de tous.

La députée a redit sa pensée pour tous leurs collègues décédés récemment dans l’exercice de leur fonction, et pour leur famille.

Un immense merci à nos gendarmes et CRS pour leur engagement au service de nos vies !


 Ski aux Jeux Olympiques et Championnats du monde :

La Région Auvergne-Rhône-Alpes, et tout particulièrement la Savoie, ont été dignement représentées aux Jeux olympiques de Pékin 2022 qui ont démarré le 4 février, avec 53 sportifs régionaux sur 82 membres de l’équipe de France.

Bravo Clément Noël, médaille d’or à Pékin !

Bravo Marie Bochet, médaille d’or aux Championnats du monde !

Le 16 janvier, Emilie Bonnivard a tenu à féliciter très chaleureusement  Marie Bochet, grande championne savoyarde : encore une fois sur la plus haute marche du podium aux Championnats du monde! Le ski français est leader mondial grâce à Marie, notamment ! Bravo et merci de faire rayonner notre drapeau ! 🇫🇷

 

Crédit : FRANCE3-REGIONS.FRANCETVINFO.FR

Savoie : Marie Bochet une nouvelle fois sacrée championne du monde de descente de paraski alpin

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A l'Assemblée Actualités

Emilie Bonnivard présente son rapport parlementaire sur le coût de la prédation le 27 février à l’Assemblée nationale

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion_fin/l15b5122_rapport-information.pdf

La Commission des finances de l’Assemblée nationale a confié à Emilie Bonnivard la réalisation d’un rapport visant à évaluer le coût actuel de la politique visant à la fois à protéger de manière stricte les grands prédateurs (loups et ours essentiellement) et le pastoralisme, sur les mêmes espaces. La Députée a également abordé la problématique du requin à la Réunion, sujet qui demanderait un rapport à part entière.

La Députée avait elle-même proposé à la Commission des finances de demander une évaluation par la Cour des comptes. Ses collègues ont décidé de lui confier, avec les moyens de la commission des finances, cette mission parlementaire.

Emilie Bonnivard a donc évalué le coût public actuel de cette politique, mais aussi son évolution depuis dix ans, et surtout son efficacité au regard des montants consacrés et de l’objectif poursuivi. Bilan : 56 millions d’euros consacrés par an à cette politique, avec un résultat médiocre, puisque les attaques et les animaux d’élevage morts de la prédation restent à des niveaux particulièrement élevés (plus de 10 000 animaux tués par an). L’argent public et son explosion depuis 10 ans destinés à cette politique de « cohabitation », n’est donc, selon la Députée pas utilisé de manière efficiente. Le rapport de plus de 100 pages comprend 26 préconisations de la Députée pour améliorer cela. Il est le fruit d’un travail de longue haleine qui a nécessité des dizaines d’heures d’audition et de rédaction.

Vous pouvez retrouver la présentation que la Députée a fait de son rapport devant la Commission des finances en suivant le lien :

https://www.youtube.com/watch?v=dc9T_j1WTEI
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A l'Assemblée Actualités

Notre Agriculture : un atout exceptionnel à défendre !

Le 12 janvier, un texte agricole important portant sur la réforme des outils de gestion des risques climatiques était voté en séance à l’Assemblée nationale 

La Députée espère que ce texte apportera plus de sérénité et de visibilité aux agriculteurs face aux nombreux risques climatiques auxquels ils doivent faire face depuis plusieurs années maintenant. En Savoie, toutes les cultures sont concernées et tous les risques présents : les viticulteurs, arboriculteurs et pépiniéristes sont tout particulièrement confrontés aux risques de gel et de grêle, notamment.

Le dispositif devrait permettre d’avoir accès à une assurance à un prix acceptable, avec un partage du risque entre l’agriculteur, l’assurance et l’État, avec une mise en œuvre en janvier 2023.

Il est essentiel que tous puissent s’assurer, pour se protéger par un coût de l’assurance plus accessible.

Emilie Bonnivard a voté pour ce texte, même si l’essentiel des négociations se passera par ordonnance suite à des négociations entre les représentants des filières, de syndicats agricoles, les assurances et l’État. Il conviendra donc d’être attentif aux moyens financiers réels mis par l’État et les assurances pour que ce texte ne reste pas qu’une déclaration d’intention.


Salon de l’agriculture : quelle fantastique vitrine !

La Députée de Savoie s’est rendue le 3 mars au Salon International de l’Agriculture à la Porte de Versailles.

Dans cette période si difficile où nous avons tous conscience que nous sommes à un moment grave et de basculement, il est essentiel de maintenir des moments et rendez-vous essentiels pour nos filières agricoles et agroalimentaires, qui aménagent nos territoires, qui préservent nos espaces naturels, qui maintiennent de la vie, des enfants, des écoles, dans nos montagnes.

Emilie Bonnivard s’est félicitée de voir notre Beaufort et nos fromages AOP et IGP récompensés, une fierté de voir les races tarine et abondance mises à l’honneur, notamment avec l’égérie du Salon, Neige, de la race abondance.

La Députée a rappelé que nous devons protéger notre agriculture de montagne des prédateurs, et d’autres difficultés majeures aujourd’hui qui pèsent sur l’agriculture, comme le risque de flambée des prix dans l’alimentaire en raison de la guerre en Ukraine et de ses conséquences. Pour la première fois depuis des décennies, en 2021, à force d’imposer des contraintes à nos agriculteurs qui ne sont imposées nulle part ailleurs, notre pays est devenu déficitaire dans sa balance agricole commerciale…cela nous interroge sur notre indépendance alimentaire qui a été un cheval de bataille du Général de Gaulle, et de l’histoire de la Politique Agricole Commune… Dans le même temps, alors que nous imposons des contraintes toujours plus lourdes à nos agricultures, nous importons des denrées qui ne respectent pas les règles que nous imposons à notre agriculture. La Députée s’oppose à la nouvelle politique européenne « Farm to Fork » qui vise à réduire encore plus la production agricole européenne. Comme le disait Michel Barnier, si l’Union européenne ne se réforme pas, elle encourt un grand risque. Ce type de décision complètement absurde et ô combien anachronique au regard de la crise que nous traversons avec l’Ukraine, démontre que Les Républicains ont raison, depuis des années, de dénoncer et de s’opposer à cette politique qui ne cesse de « taper » sur nos agriculteurs.

Merci à nos agriculteurs et aux jeunes qui s’engagent dans ce beau mais exigeant métier, qui tiennent le coup. Nous sommes fiers d’eux. Ils nous nourrissent.


NON au Nutri-score pour les fromages AOP et IGP !

Emilie Bonnivard a cosigné fin janvier, avec ses collègues, une proposition de loi qui vise à exclure les produits sous AOP (Appellation d’Origine Protégée) et IGP (Identification géographique protégée) de l’étiquetage Nutri-Score, que le Gouvernement et l’Union européenne envisagent de rendre obligatoire à l’horizon de fin 2022 pour ces produits. Si le Nutri-score est positif pour tous les produits agroalimentaires transformés et industriels, il est totalement inadapté à nos productions agricoles de qualité, qui répondent à des cahiers des charges exigeants en termes de recette et d’origine locale des aliments des animaux. Le Nutri-score ne tient pas compte de la réalité des portions et des habitudes de consommation. Il se fonde systématiquement sur la consommation théorique de 100 grammes de produit alors que, pour le fromage par exemple, la consommation moyenne est de l’ordre de 35 grammes par jour en France. De plus, il ne donne pas d’informations sur le degré de transformation du produit et la présence d’additifs, colorants ou conservateurs, pas plus que sur son impact en terme d’environnement : ainsi, les fromages, qui sont fabriqués à partir d’une liste d’ingrédients simples (lait, ferments et sel) et sans additifs, à partir de recettes traditionnelles éprouvées, se trouvent paradoxalement moins bien notés que certains produits industriels hyper-transformés ! En bref, le Babybel est mieux noté que le Beaufort. Le Coca zéro est mieux noté que le Reblochon ! Nos fromages sous signe officiels de qualité et d’origine (SIQO) sont des productions locales et pâtiront d’un Nutri-score E, donc « mauvais pour la santé », alors que le Coca Zéro lui, ne rencontrera pas cette difficulté. Les pouvoirs publics, depuis des années, s’efforcent, dans les cantines, de promouvoir des produits locaux et issus d’une agriculture de qualité. L’application du Nutri-score à ces formages sous SIQO est totalement contradictoire avec toute cette politique publique, raison pour laquelle nombre de parlementaires ont demandé l’exclusion de ces fromages spécifiquement, qui ont un label précis et exigeant, du Nutri-score.

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b4941_proposition-loi
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A l'Assemblée Actualités

ÉCONOMIE – FINANCES PUBLIQUES – INDUSTRIE : REPRENDRE LA MAIN

Défense du pouvoir d’achat

Pour Emilie Bonnivard, la flambée des prix de l’énergie impose d’utiliser au plus vite tous les leviers dont nous disposons, pour les particuliers, mais aussi pour toutes les entreprises qui commencent à produire à perte. Le contexte de la guerre en Ukraine remet notre indépendance énergétique au cœur du débat, comme cela a déjà pu être le cas avec l’émergence du mouvement des gilets jaunes en 2018 à la suite des hausses des taxes sur les carburants décidées par le Gouvernement.

Avec un prix à 2 euros par litre, les habitants des territoires ruraux et de montagne sont particulièrement pénalisés par cette hausse qui impacte violemment leur pouvoir d’achat. Cette hausse concerne directement de nombreux secteurs économiques (transporteurs, agroalimentaire, BTP, agriculteurs, industries, artisans et commerçants).

Les professionnels devant utiliser dans le cadre de leur travail leur véhicule quotidiennement, comme les infirmières et aides à domicile, les taxis, sont également fortement pénalisés par cette explosion. Leur tarifs sont encadrés et ils ne peuvent en aucun cas répercuter cette hausse sur leur patients ou clients…

La réalité est que les taxes représentent plus de la moitié du prix du carburant. Plus celui-ci augmente, plus l’Etat engrange des recettes liées à ces taxes. Selon la Députée, il était nécessaire baisser les taxes sur le carburant, TVA et TICPE, à la base, plutôt que de les percevoir puis d’en redistribuer une partie.


FERROPEM

Suite à la catastrophe vécue par avec la fermeture du site de Chateaufeuillet, alors même que l’indépendance industrielle n’a jamais été aussi essentielle, Emilie Bonnivard et Vincent Rolland se sont associés à la proposition de loi que leur collègue Olivier Marleix a déposée, en février, pour protéger ces sites stratégiques d’une fermeture évitable. Cette proposition a été rédigée après leur visite avec Valérie Pécresse et Michel Barnier à Chateaufeuillet.

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b5068_proposition-loi

La Députée Bonnivard a écrit récemment à la direction de Ferropem, en mettant en copie de son courrier la Ministre en charge de l’Industrie, pour les interroger précisément sur leur intention de réinvestir sur le site de Montricher qui fait l’objet d’un sous-investissement chronique, qui ne permet pas à l’usine de fonctionner en pleine productivité et qui peut constituer aussi un risque en matière de conditions de travail pour les salariés. La Députée a encore eu une réunion le 31 mars avec le Cabinet de la Ministre sur la situation de Ferropem à Château-Feuillet. Tous ont insisté sur l’absolue nécessité de trouver un repreneur à ce site.

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Actualités

INTERNATIONAL : DES MENACES A NOTRE PORTE !

MALI

La menace terroriste jihadiste est la plus importante que connaît notre pays. Le retrait de nos soldats du Mali, mi-février, dans des conditions extrêmement dures à l’égard de la France par la junte militaire malienne, a conduit Emilie Bonnivard, en premier lieu, à penser profondément à nos 53 soldats tués lors de cette opération et à leur famille. Elle redit notre infinie gratitude pour leur engagement pour notre sécurité, celle d’un monde libre.

Partout, ici et ailleurs, il nous appartient de lutter contre cette idéologie islamiste radicale destructrice, qui sépare et divise.

Espérons que le redéploiement de nos forces armées alentours permette de continuer à affaiblir le terrorisme dans cette zone, tout en permettant à nos soldats d’intervenir dans de meilleures conditions.

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Actualités Sur le terrain

Commémorations des 60 ans du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie

Samedi 19 et dimanche 20 mars, Emilie Bonnivard a pris part aux cérémonies en commémoration des 60 ans du cessez-le-feu qui a amené à la fin de la guerre d’Algérie.

La Députée a souhaité remercier les Anciens combattants et les élus qui ont organisé ces cérémonies. Cette guerre a été une véritable et profonde souffrance pour notre pays. Les cicatrices n’en sont pas encore guéries. La mémoire des 30 000 soldats morts lors de ce conflit a été saluée, ainsi que celle de toutes les victimes civiles et militaires.

Présente à Chamousset où une place du 19 mars 1962 a été inaugurée, Emilie Bonnivard a assisté aux cérémonies de Porte-de-Savoie et de Saint-Jean-de-Maurienne. Elle a également souhaité le dépôt d’une gerbe au monument aux morts de La Ravoire.

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Actualités Dans la presse

Conférence de presse d’Emilie Bonnivard sur le bilan de la crise du Covid sur la filière touristique

Rapporteure du budget du tourisme à l’Assemblée nationale depuis plus de quatre ans, la députée a convié la presse début septembre afin de dresser un bilan et dessiner des perspectives en matière de tourisme, après avoir présenté son rapport à l’Assemblée nationale au mois de juin https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion_fin/l15b4195-a2_rapport-fond

Ce temps d’échanges organisé au sein du magnifique Château des Comtes de Challes-les-Eaux, haut lieu de l’histoire du département de la Savoie et établissement hôtelier et restaurant de grande qualité, a permis d’esquisser un certain nombre de perspectives, après avoir dressé un bilan précis de la crise du Covid sur la filière. Quels secteurs demeurent encore en souffrance, comment être ambitieux pour la relance de ce secteur de notre économie qui compte plus de 2 millions d’emplois et pèse près de 10% de notre PIB ?

Emilie Bonnivard a souhaité remercier l’ensemble de la presse présente, et notamment La Vie Nouvelle qui a consacré un article à cette conférence de presse :

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A l'Assemblée Actualités

Comité de filière Tourisme

Membre du Comité de filière Tourisme, Emilie Bonnivard a participé, le 24 août, à une réunion avec le Secrétaire d’Etat en charge du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, ainsi qu’avec les représentants nationaux des filières touristiques (UMIH, GNI, FNTV, Atout France, DSF, etc.).

Cette réunion a été l’occasion de faire un bilan touristique de l’été, bilan plutôt positif en France pour les acteurs du tourisme, avec toutefois de fortes disparités. La montagne, le cyclotourisme, l’hôtellerie de plein air (camping), le tourisme rural ont été en progression, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Il sera essentiel de capitaliser sur ce changement des comportements touristiques, au bénéfice de tous nos territoires. Autre point positif, cela permet de lutter contre les phénomènes de « surtourisme ».

Les destinations dépendantes des clientèles étrangères continuent, en revanche, de souffrir : L’Île-de-France ne connaît pas de reprise du tourisme d’affaires, un accompagnement doit être apporté à ce secteur. De son côté, le Gouvernement allemand accompagne de manière spécifique ce secteur – Salons, ou encore centres de vacances dédiés à l’accueil de mineurs.

Il faut également mieux prendre en compte les seniors qui partent souvent en arrière-saison, période très importante, notamment pour le littoral.

Un bilan de la mise la mise en œuvre du pass sanitaire a été fait lors de cette réunion, et selon l’UMIH et le GNI, après une chute de fréquentation pendant quelques jours début août, une bonne reprise a suivi. La plus forte difficulté d’application s’est concentrée sur les terrasses et dans les cafés. Emilie Bonnivard avait demandé expressément l’exclusion du pass sanitaire sur les terrasses lors du débat à l’Assemblée nationale. Selon une étude en cours de finalisation de l’UMIH, 12% des hôtels, cafés et restaurants, auraient rencontré des difficultés et tensions avec leurs clients dans l’application de cette mesure.

Si le secteur de la thalasso a connu un bel été, après une année catastrophique, un risque majeur a été pointé par sa représentante, qui vaut pour tout le secteur de la restauration et de l’hôtellerie, et qui est assez édifiant, à savoir une impossibilité de retrouver du personnel, dont certains salariés sont restés au chômage partiel cet été, puisque le dispositif a été poursuivi dans sa formule la plus avantageuse jusqu’à fin août. En septembre, ce secteur a dû limiter de 30% ses capacités d’accueil en raison d’un manque de personnel…et faire appel à des travailleurs polonais et portugais… Il est donc impératif que les conditions d’accès au chômage partiel pour le secteur soient revues.

La députée a souhaité alerter le ministre sur la nécessité d’adapter et de poursuivre le fonds de solidarité pour les secteurs qui restent en grande difficulté : centres de vacances, autocaristes, entreprises d’aménagements de la montagne, entreprises de la montagne, pour faire la « jointure » avec l’hiver prochain, alors que 80% du chiffre d’affaires annuel n’a pas été fait pour une grande partie d’entre elles, etc. Elle a, par ailleurs, fait une demande de rencontre pour anticiper l’organisation de la saison d’hiver en excluant des options une fermeture des remontées mécaniques…

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Préparation de la saison d’hiver :

Avec ses collègues et les deux Présidents des Départements de Savoie et de Haute-Savoie, Hervé Gaymard et Martial Saddier, Emilie Bonnivard a sollicité une rencontre avec le Premier Ministre pour anticiper la saison d’hiver, car il est évidemment inenvisageable de revivre un hiver fermé. Les entreprises ne s’en remettront pas.

Il n’est pas question d’être pris de court comme l’année dernière. Les élus souhaitent évoquer toutes les options pour que la saison soit possible, en excluant évidemment une non-ouverture.

Avec Vincent Rolland, Martial Saddier, Martine Berthet, Christelle Petex-Levet, Virginie Duby-Muller, Hervé Gaymard, Gilles Chabert.

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Actualités Dans la presse

Conférence de presse d’Emilie Bonnivard sur le bilan de la crise du Covid sur la filière touristique

Rapporteure du budget du tourisme à l’Assemblée nationale depuis plus de quatre ans, la députée a convié la presse début septembre afin de dresser un bilan et dessiner des perspectives en matière de tourisme, après avoir présenté son rapport à l’Assemblée nationale au mois de juin (https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion_fin/l15b4195-a2_rapport-fond)

Ce temps d’échanges organisé au sein du magnifique Château des Comtes de Challes-les-Eaux, haut lieu de l’histoire du département de la Savoie et établissement hôtelier et restaurant de grande qualité, a permis d’esquisser un certain nombre de perspectives, après avoir dressé un bilan précis de la crise du Covid sur la filière. Quels secteurs demeurent encore en souffrance, comment être ambitieux pour la relance de ce secteur de notre économie qui compte plus de 2 millions d’emplois et pèse près de 10% de notre PIB ?

Emilie Bonnivard a souhaité remercier l’ensemble de la presse présente, et notamment La Vie Nouvelle qui a consacré un article à cette conférence de presse : à voir ici

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Actualités Sur le terrain

Rentrée à la permanence de Saint-Jean-de-Maurienne

En cette rentrée encore une fois particulière, de nombreux dossiers à traiter attendent Emilie Bonnivard qui a à cœur de répondre aux attentes de ses concitoyens, des entreprises, des écoles, des associations et des communes de la circonscription afin que la reprise se déroule dans les meilleures conditions, après des mois difficiles et de nouvelles mesures à mettre en œuvre.

Vous pouvez solliciter un rendez-vous auprès de sa permanence parlementaire en prenant rendez-vous au : 04 79 20 70 50 ou en lui écrivant à l’adresse : emilie.bonnivard@assemblee-nationale.fr

La députée est véritablement engagée au service de toutes et tous.

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A l'Assemblée Actualités

Assemblée générale du District de Football de Savoie

Emilie Bonnivard a participé le 28 août à l’Assemblée générale du District de Football de Savoie, en présence du Président de la Ligue régionale. Une assemblée très riche, avec de nombreux clubs savoyards présents et qui a permis de mettre à l’honneur des parcours d’engagement au service du football.

La députée est revenue sur les aides régionales aux clubs sportifs développées avec Laurent Wauquiez et la Région Auvergne-Rhône-Alpes : aides à l’investissement, minibus, avances remboursables pour les clubs dont les trésoreries sont en tension. La Fédération et le District sont aux côtés des clubs, grâce à des aides exceptionnelles.

Le cœur des échanges a porté sur la mise en œuvre du pass sanitaire pour les matchs et entraînements pour les adultes dès maintenant, puis à partir du 1er octobre pour les 12-17 ans…

La députée a souhaité saluer les bénévoles qui, grâce à leur travail et leur adaptation constante tout au long de la crise, ont permis aux jeunes de pratiquer. Comme dans le secteur du tourisme, on peut penser qu’après les premiers jours d’adaptation, l’application de la mesure pour les adultes se passera plutôt bien. Elle remercie par avance tous les bénévoles qui s’engagent sur ce point.

Emilie Bonnivard a rappelé que plus de 70% de la population savoyarde a reçu une première dose de vaccin et près de 60% a un schéma vaccinal complet, ce qui est très conséquent.

L’objectif de 70% de la population savoyarde en possession d’un pass sanitaire définitif sera prochainement atteint.

En revanche, la députée a exprimé des inquiétudes concernant les mineurs. Les parents peuvent s’interroger sur la pertinence de la vaccination de leurs enfants, même si encore une fois, l’enjeu est collectif, et où tout le monde a un rôle à jouer. Cependant, interdire à des mineurs de continuer leur sport, parce que eux ou leurs parents s’interrogent sur la vaccination ne paraît absolument pas pertinent. Ce serait une punition. Il convient, en revanche, de continuer à expliquer, d’avoir une action à destination des familles, avec des réponses médicales claires, et laisser un peu plus de temps.

Le sport est essentiel pour l’équilibre des enfants, des jeunes, il est un instrument inégalé de cohésion sociale. Emilie Bonnivard restera très attentive à la façon dont se déroulera le mois de septembre et interrogera la Ministre des Sports à ce sujet.

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Actualités Sur le terrain

Rentrée des classes

Pour la rentrée des classes, Emilie Bonnivard a eu le plaisir de se rendre le 2 septembre dans les écoles des Tours de Montmayeur à Villard-Sallet et de Chamoux afin de souhaiter une bonne rentrée aux enseignants, personnels et élèves de ces secteurs du Val-sur-Gelon et du Coisin.

Les échanges ont porté notamment sur le maintien des classes.

La députée a tenu à remercier Nicole Bouvier, présidente du SIEG, Jean-Claude Mestrallet, président du SIVU du Castelet, ainsi que tous les maires et élus présents pour leur accueil.

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Actualités Sur le terrain

Rentrée des Conseillers régionaux de Savoie de la Majorité

La Région Auvergne-Rhône-Alpes a tenu sa réunion de rentrée des Conseillers régionaux de Savoie de la Majorité le 1er septembre. Sept conseillers régionaux de la Majorité ont été élus.  Au programme de cette réunion figuraient l’organisation de la rentrée dans les lycées qui est une compétence de la Région, ainsi que l’organisation du travail de chaque Conseiller régional dans les instances officielles (Conseil d’administration des lycées, Comité départemental agricole, Agence économique, etc.).

Laurent Wauquiez a souhaité que les Conseillers régionaux soient de vrais élus de terrain, de proximité, identifiés par tous pour porter et faire avancer les dossiers des territoires.

En Savoie vos conseillers régionaux référents territorialement sont :

Marie-Pierre Montoro-Sadoux pour le secteur d’Aix-les-Bains et la Chautagne

Cédric Vial pour l’Avant-Pays savoyard et la Chartreuse ;

Alexandra Turnar pour l’agglomération de Chambéry et les Bauges/avec le soutien d’Emilie Bonnivard sur le secteur de La Ravoire.

Eric Sandraz et Emilie Bonnivard pour le territoire de Coeur de Savoie ;

Fabrice Pannekoucke pour la Tarentaise/Albertville ;

Séverine Vibert et Fabrice Pannekoucke pour le Val d’Arly et le Beaufortain

Emilie Bonnivard  pour la Maurienne.

Les Conseillers régionaux, à votre service et investis pour le développement du territoire, peuvent être contactés par courriel directement sur leur boîte mail Région (prénom.nom@auvergnerhonealpes.fr), pour toute demande portant de préférence sur des sujets en lien avec les compétences du Conseil régional.

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Assemblée générale de la CAPEB Savoie

Emilie Bonnivard a participé le 3 septembre à l’Assemblée générale de la CAPEB Savoie, qui est l’organisme de représentation professionnelle des artisans du bâtiment. A cette occasion, la députée a souhaité remercier ses membres pour leur détermination et leur sérieux pour défendre les artisans et faire des propositions. Ce secteur, après les difficultés d’organisation liées au Covid (main d’œuvre, protocoles, etc.) qu’il a rencontrées, fait face, en pleine reprise de l’activité, à l’explosion des coûts des matières premières et des matériaux.  Ce phénomène s’accélère, créant ainsi des pénuries dans le département de la Savoie, confirmées par les fournisseurs qui ne peuvent garantir ni leurs prix, ni leurs délais de livraison. Emilie Bonnivard n’a eu de cesse d’interpeler le Ministre de l’Economie sur ce sujet et l’a saisi par lettre en avril, en mai, et en juin sur les conséquences des tensions portant sur l’approvisionnement des matières premières pour les TPE et les PME, et les mesures nécessaires concernant les commandes sur le marché privé.

La députée a fait part de la réponse du ministre, mais a aussi développé toute la politique régionale incitative voulue par le Président Wauquiez pour donner la priorité à nos entreprises régionales sur nos chantiers.

Les besoins en recrutement, la formation professionnelle et la réforme de l’assurance ont été également abordés lors de cette Assemblée générale.

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LYON-TURIN : une journée ministérielle et européenne

Le Ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, et la coordinatrice européenne du corridor méditerranéen dont le Lyon-Turin est l’infrastructure phare et centrale, madame Irina Radicova, étaient à Chambéry le 5 septembre, en présence d’Emilie Bonnivard, d’Hervé Gaymard, de Cédric Vial, de Cyril Pellevat et de Frédéric Aguilera.

Après la visite du chantier à Saint-Martin-La Porte les participants se sont rendus à Chambéry pour accueillir le train « Connecting Europe ».

De grands défis s’ouvrent dans les prochains mois, comme la définition des accès aux tunnels de base entre Lyon et Saint-Jean-de-Maurienne.

Ce sont près de 3 milliards d’euros de travaux qui ont été signés ce jour.

L’objectif visé est le report massif, dans les décennies à venir, du transport de marchandises de la route vers le rail, pour une véritable transition écologique et pour la protection des vallées alpines.

Avec Hervé Gaymard, Cédric Vial, Cyril Pellevat, Frédéric Aguilera
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Cérémonies de Libération de Villargondran et de Saint-Jean-de-Maurienne le 2 septembre

Ces cérémonies sont des moments forts, tant le souvenir de ces heures noires pour les habitants de la vallée, où incendies destructeurs et tirs meurtriers ont marqué la Maurienne et ses habitants reste vif.

L’armée nazie n’a eu aucun état d’âme lors de son repli vers l’Italie à l’égard de la vallée, où de nombreux maquisards s’étaient cachés.

À tous ceux et à toutes celles qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté, ces cérémonies rendront un hommage éternel. La notion de Liberté prend tout son sens lorsque l’on donne sa vie pour son peuple, pour son pays. La paix, nous ne le mesurons pas toujours, est notre bien le plus précieux.

Cette manifestation du souvenir a permis d’évoquer nos soldats aujourd’hui déployés sur différentes théâtres d’opération, qui tous les jours, risquent leur vie pour notre sécurité et nos valeurs fondamentales, au premier rang desquelles la liberté.

Emilie Bonnivard a tenu à remercier les Maires de Villargondran, Philippe Rossi, et de Saint-Jean-de-Maurienne, Philippe Rollet, ainsi que leurs conseils municipaux, pour l’organisation de ces deux cérémonies qui marquent la Mémoire de notre vallée et de notre pays. Ses remerciements sont allés aussi au Sous-préfet, aux très nombreux Porte-drapeaux toujours fidèles, aux musiciens et aux autorités civiles et militaires qui ont rendu ces cérémonies possibles.



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Réaction d’Emilie Bonnivard au projet d’école de Millî Görüs à Albertville

Lorsque j’ai appris ce projet d’école hors contrat, finalement impossible à arrêter avec notre droit actuel, j’ai été profondément inquiète et solidaire du Maire d’Albertville, face à cette situation invraisemblable.
Nous avons examiné en première lecture, il y a quelques semaines, un projet de loi pour lutter contre le séparatisme, et plus particulièrement le séparatisme islamiste. Je n’ai pas voté ce texte, car justement, selon moi, il ne nous donnait pas suffisamment les moyens de lutter contre ce risque majeur. La réalité m’a donné raison et les événements à Albertville ont poussé le Ministre Darmanin à déposer un amendement gouvernemental au texte alors qu’il est en examen au Sénat pour ne pas laisser les élus locaux démunis face à ces graves problèmes. L’amendement permettra aux Préfets d’interdire l’ouverture d’écoles hors contrats sous influence étrangère.

Car ne nous y trompons pas. Pour moi, la question de cette école ne se situe absolument pas dans le champ de la liberté de culte des musulmans. Cette liberté est fondamentale en France, et je respecte absolument toutes les confessions, qui ont le droit d’exercer leur culte, dans le respect des principes fondamentaux de notre République.

Et c’est bien là que le bât blesse pour ce projet porté par une association qui refuse de signer la charte des principes de l’Islam de France, c’est-à-dire de reconnaitre que les lois qui prévalent en matière d’organisation de notre vie collective et sociale, sont les lois et principes de notre République : liberté, égalité, fraternité, égalité entre les femmes et les hommes, etc. La conséquence est de soustraire, dans le cadre de cette école, les jeunes Français de confession musulmane, aux enseignements fondamentaux des principes de la République française.

Le projet est en outre inquiétant par son ampleur, au cœur d’un quartier déjà difficile d’Albertville, puisqu’il s’agirait d’une école avec une capacité de 400 élèves, soit 1/4 des enfants de la ville, etc. Vue la situation dans laquelle se trouve notre pays, a-t-on vraiment besoin de cela ? Certainement pas.

Nous avons besoin de renforcer la cohésion entre les Français, qu’ils se retrouvent sur ces valeurs communes, pour faire corps, et ce quelle que soit leur confession, car nous partageons le même destin, nous partageons le même système de solidarité. La règle de base, c’est donc d’en accepter les règles. Il est urgent de resserrer les liens entre les jeunes Français, de toutes confessions, et non de les séparer.

Le culte peut s’exercer dans la sphère privée et l’enseignement religieux, hors de l’école, dans les lieux de culte. On ne prive personne de rien. L’enseignement privé est possible, mais il ne doit pas conduire à des dérives.

Refusant d’accepter la primauté de ces règles de la République dans l’organisation sociale, l’association se met elle-même hors de nos principes, donc pour moi il n’y a pas de sujet. Il ne peut y avoir d’école. C’est assez simple, et cela n’a rien à voir avec la religion. Il s’agit de politique, d’un Islam politique, instrumentalisé par une puissance étrangère, fragilisant la cohésion sociale entre les Français de différentes confessions.

Le piège est celui-ci : que les Français de confession musulmane se sentent exclus parce que cette école n’est pas acceptée. Que les Français d’autres confessions soient en colère et rejettent la faute sur nos compatriotes de confession musulmane. L’objectif est bien de créer la division et la scission. Ne tombons pas dans ce piège. Restons unis.

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Les viticulteurs et arboriculteurs durement impactés par un épisode de gel inédit : la députée sollicite le Ministre de l’Agriculture

En 2019, la viticulture et l’arboriculture savoyardes avaient déjà subi un épisode de gel dégradant fortement la vigne et sa capacité à produire. Il ne faut pas moins de deux ans pour soigner une vigne abimée par le gel, et faire en sorte qu’elle retrouve sa capacité de production. En 2020, les viticulteurs ont vu leurs marchés complètement fermés ou restreints en raison de la crise sanitaire et de la fermeture des cafés, hôtels, restaurants, alors qu’en Savoie la restauration hors domicile, notamment en station, constitue un marché majeur pour les viticulteurs savoyards. L’export sur le marché américain a également été largement freiné par l’explosion des taxes à l’importation sur les vins. La viticulture et l’arboriculture savoyardes n’avaient donc vraiment pas besoin de cet épisode de gel dévastateur. La députée s’est immédiatement mobilisée pour saisir le Ministre de l’Agriculture et le Président de la Région, afin qu’un soutien soit apporté à ces professionnels. C’est l’avenir de nos productions qui est en jeu, notre capacité à alimenter un marché de consommateurs locaux et d’éviter d’avoir à importer des pommes, des poires et d’autres produits d’autres pays qui se joue. Cela mérite toute notre mobilisation et notre attention.

Elle s’est rendue sur le terrain, le samedi 10 avril 2021, auprès de Frédéric Bergin, à Châteauneuf, pour faire le point sur les dégâts occasionnés sur son verger. Malgré les mesures de protection exemplaires déployées par cet arboriculteur avec son équipe (mesure de protection par aspersion), la brutalité de la chute des températures ne lui a pas permis de disposer du temps nécessaire pour déployer à temps tout le dispositif de protection sur la totalité de son verger. Seuls 30% de la récolte seront peut-être sauvés.

Un point a été fait avec le Président du Comité interprofessionnel des Vins de Savoie, Pierre Viallet, pour identifier rapidement les mesures à mettre en œuvre pour sauvegarder les entreprises viticoles (assurance totalement à rénover et à adapter à la réalité du risque climatique et des modèles économiques des exploitations, mesures de protection, etc.).

F Bergin – Arboriculture
Courrier à J Denormandie
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Déploiement de la campagne de vaccination en Savoie

La députée salue tout le travail réalisé par les professionnels de santé et les personnels des collectivités et de l’Etat qui déploient la campagne de vaccination en Savoie.

Le centre de vaccination de Saint-Jean-de-Maurienne a largement fait ses preuves et a offert un service de vaccination très efficace à de très nombreux Savoyards, bien au-delà de la vallée, comme le centre de vaccination de Modane, et l’ensemble des 13 centres de vaccination en Savoie. Un grand merci à tous les personnels mobilisés pour leur bon fonctionnement. La députée est en outre intervenue à plusieurs reprises auprès du Préfet de la Savoie et de l’Agence régionale de Santé pour qu’un centre de vaccination soit mis en œuvre dans le secteur du Val Gelon/Combe de Savoie, seul secteur ne disposant pas, pour l’heure, de centre de vaccination. Ce territoire rural, dont la desserte n’est pas toujours aisée, mérite toute notre attention afin que ses habitants n’aient pas à parcourir des dizaines de kilomètres pour pouvoir se faire vacciner. Un travail est en cours avec la Communauté de Communes, la commune de Valgelon-La Rochette, et des professionnels de santé du secteur, pour que ce centre voie le jour prochainement.

Un « vaccinodrome » a également été mis en œuvre à Chambéry pour permettre l’accélération de la campagne de vaccination.

74 000 savoyards ont été vaccinés au 10 avril 2021, soit 17% de la population. 34% ont reçu deux doses, moyennes supérieures au taux de vaccination régionale et nationale. L’objectif est de passer de 7 000 doses hebdomadaires à 12 000.

Inauguration du vaccinodrome
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Paroles de votre députée : débat sur l’aide médicalisée à mourir, débat sur la fin de vie

« Le 8 avril a eu lieu dans l’Hémicycle l’examen d’une proposition de loi sur l’aide médicalisée à mourir. Il s’agit d’un sujet délicat et éminemment complexe. Je vais essayer de vous exprimer ma position, car il s’agit d’un des sujets les plus sensibles, voire les plus engageants de notre mandat de législateur : permettre à nos Institutions de provoquer la mort.

Je souhaite poser ainsi la gravité du débat, pour éviter tout raccourci ou opinion tranchée d’un côté ou de l’autre. J’ai ma conviction personnelle et intime sur le sujet. Toutefois, je suis députée, et j’estime qu’avant de voter une loi en mon âme et conscience, en tant que Représentante des Français, je dois m’assurer que les conditions de connaissance et de débat me permettront de voter de la manière la plus sûre et la plus éclairée possible. Être députée ce n’est pas voter ce que l’on pense intimement, non, ce n’est pas que cela. C’est s’assurer, avant le vote, plus encore sur ce sujet que sur n’importe quel autre, que l’on dispose de tous les éléments nécessaires à une décision rationnelle et solide.

Tout d’abord de quoi s’agit-il ? Il s’agit de répondre à la question suivante : accepte-t-on d’accompagner à mourir une personne qui est atteinte d’une maladie incurable et dégénérative, pour laquelle les médecins s’accordent sur le fait qu’il n’y a pas de solution thérapeutique, et que le seul horizon, à court et moyen terme, est la déchéance physique, accompagnée, selon les personnes, de souffrance morale et psychique, alors que la personne en a fait la demande de manière éclairée et libre ? Lui permet-on de ne pas vivre cette dégradation inéluctable, alors qu’elle le demande expressément et que sa décision a été vérifiée et évaluée par des professionnels ? Voilà le cadre de ce sur quoi nous devons nous prononcer.

Je le précise car il ne s’agit pas bien entendu de se demander si une vie vaut d’être vécue. Toutes les vies, même diminuées, fragilisées, sont éminemment dignes et valent d’être vécues. Ce n’est pas à la société, aux hommes, de décider de cela, JAMAIS. Ici il s’agit juste de savoir si une personne qui en fait la demande expresse et qui est dans la situation que j’ai expliquée plus haut, peut être accompagnée dans une liberté fondamentale et profonde qu’elle exprime, qu’est celle de choisir la manière dont elle va partir, et vivre ou ne pas vivre, ces derniers jours ou mois.

Si au fond de moi, je pense que la réponse est « oui », il s’agit de très peu de cas et très circonscrits, je ne suis pas satisfaite de la manière dont on nous demande de nous prononcer aujourd’hui en quelques heures sur cette question éminemment importante.

Pourquoi ? J’ai besoin de savoir tout d’abord si et comment la Loi Claeys-Léonetti est appliquée sur le territoire national, ce que nous ne savons pas, pour éviter toute dérive. J’ai besoin de savoir si le maximum est fait en matière de soins palliatifs sur tout le territoire national. Pour l’instant, nous n’avons pas ces éléments de réponse, et vraisemblablement ce n’est pas le cas. Et pour moi, il est très important, avant de voter un nouveau texte aussi fondamental, de savoir si tout est fait pour que les personnes dans ces situations se voient proposées le maximum du maximum pour ne pas souffrir et être accompagnées dans la douceur et le soin dans leurs derniers mois et derniers jours avant de partir naturellement.

Car l’aide médicale à mourir ne doit JAMAIS être une solution parce que la société ne nous donne pas les moyens d’apaiser nos souffrances, et que la seule possibilité de stopper ces souffrances, c’est la mort. L’aide médicale à mourir doit rester un acte de liberté éclairée, qui exprime la position suivante « je sais que malgré les soins palliatifs, je vais être enfermé dans mon corps, je vais perdre conscience, je vais être entre deux, je vais souffrir de vivre psychiquement ces moments, et je ne le souhaite pas. Je veux disposer de la dernière liberté que j’aie, alors que mon corps m’emprisonne totalement, celle de décider de ne plus vivre cette vie que ce corps me fait vivre et qui n’est pas une vie pour moi ». Je dis « pour moi », car cela est très personnel et que l’on doit garantir à toute personne de pouvoir partir conformément à ce qu’elle est elle, et à ce qu’elle veut, vraiment.

Cette proposition de loi est présentée dans le cadre d’une niche parlementaire par un groupe d’opposition. Elle est essentielle car elle nous oblige à débattre et à mettre à l’ordre du jour ce sujet ô combien important. Mais ces conditions (seulement quelques heures de débats), ne permettent pas de m’assurer que mon vote sera sûr. Comme je l’ai dit, j’y suis favorable, mais je veux que mon vote soit sûr pas pour moi, mais pour tous les Français que je représente. Je souhaite que le débat soit mis à l’ordre du jour de l’Assemblée par la Majorité et que nous puissions mener toutes les auditions et évaluations nécessaires à l’examen de la législation actuelle qui va en droit déjà très loin, mais qui n’est pas totalement et uniformément appliquée sur le territoire national.

Si ma position personnelle est celle-ci, c’est parce que j’ai été confrontée à cette situation, et que parmi toutes les personnes de mon entourage que j’ai vues partir, de nombreuses déjà, il y a un cas, un seul, où je me suis sentie impuissante et où j’ai vu que nous étions dans l’incapacité d’accéder à la demande d’un ami qui pourtant nous avait fait promettre, quand il pouvait encore un peu parler, de ne pas le laisser vivre une fin de vie qu’il ne voulait pas vivre, alors qu’il parlait de sa mort de manière incroyablement apaisée, sereine et profonde, sans tristesse, même avec une forme de libération. Sa souffrance et son désespoir, dans ses yeux, alors qu’il ne pouvait plus parler, m’ont marquée à vie. Car nous n’avions pas pu lui permettre de partir quand il l’aurait voulu. Un seul cas. Mais pour ce cas là, et les cas pour lesquels cette volonté est identique, il me semble important de modifier notre législation. Pas n’importe comment, pas en quelques heures, de manière restrictive et contrôlée. »

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Focus sur le projet de loi visant à lutter contre le dérèglement climatique : que dit le texte ?

Le projet de loi (PJL) « Dérèglement climatique » est la conséquence directe de la décision d’Emmanuel Macron de convoquer une convention citoyenne sur le climat, chargée de faire des propositions pour lutter contre le changement climatique.
Emmanuel Macron, à l’issue des travaux, s’était engagé à appliquer 146 des 149 propositions qui en ont résulté. Plusieurs ont été prises par voie réglementaire, mais un PJL était nécessaire pour beaucoup d’entre elles.
Les propositions de la convention citoyenne étaient structurées en plusieurs chapitres qui constituent d’ailleurs l’ossature du PJL : Consommer, Travailler et Produire, Se déplacer, Se loger, Se nourrir. Un titre supplémentaire est prévu pour « Renforcer la protection judiciaire de l’environnement ».

La députée votera-t-elle le texte ?

Émilie Bonnivard participe aux débats dans l’Hémicycle et déterminera son vote en fonction de l’évolution du texte lors des discussions. La députée regrette toutefois que ce texte soit trop bavard pour être véritablement efficace. Elle aurait préféré la définition de quelques objectifs clairs et ambitieux, avec une vraie capacité d’action à court terme, comme le renforcement du fret ferroviaire, l’investissement dans la transition écologique des véhicules, la mise en place d’une taxe carbone aux frontières de l’Europe, le renforcement des circuits courts, l’investissement en faveur de la décarbonation de nos industries, dont on puisse mesurer rapidement les effets sur le niveau des émissions de gaz à effet de serre. Rien de pire que de faire des annonces, d’afficher des intentions, mêmes bonnes, si elles ne peuvent être suivies d’effets. En matière de climat, nous ne pouvons pas nous le permettre. Toutefois, le texte a le mérite d’exister, il comprend un certain nombre de mesures qui vont dans le bon sens, comme l’affichage sur les produits de consommation d’un « score carbone » qui permettra d’orienter les consommateurs dans des achats plus responsables. Il conviendra, pour que la députée vote le texte, que ses craintes relatives aux conditions extrêmement restrictives de construction d’habitat ou d’entreprises dans les zones rurales et de montagne soient levées. La députée ne souhaite pas que ces territoires se vident de leurs habitants au bénéfice de seuls super grands ensembles urbains. Elle souhaite préserver la possibilité pour les générations futures de vivre et de travailler dans ces territoires, et d’avoir des conditions de vie, différentes, mais pas moins bonnes que les nôtres. Or, c’est le plus gros risque que fait peser ce texte avec un objectif de zéro artificialisation des sols, car les terrains constructibles dans ces zones, avec ce texte, devraient être réduits par deux par rapport à l’existant, déjà particulièrement diminué dans les Plans locaux d’urbanisme intercommunaux et les SCoT.

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Fermeture des stations : décision sans débat. Émilie Bonnivard réagit dans l’Hémicycle

https://youtu.be/s9IuCzOkT1Y

Quel impact de la crise sur la filière touristique française ?

Rapporteure spéciale du budget du tourisme pour la Commission des finances depuis près de 4 ans maintenant, Emilie Bonnivard présentera en mai prochain son rapport au Gouvernement relatif à la situation de la filière touristique française après une année de crise sans précédent. Ces rapports budgétaires relèvent des missions fondamentales de contrôle que les députés exercent sur les choix, l’efficacité et la bonne affectation de la dépense publique.

Les aides de l’Etat (fonds de solidarité, exonération et report de charges, chômage partiel, prêt garanti par l’Etat) ont-elles été adaptées et suffisantes pour sauver les entreprises de ce secteur parmi les plus violemment touchées par la crise (hôtellerie, restauration, cafés, résidences de tourisme, centres de vacances, commerces de stations, domaines skiables, transports de voyageurs, etc.) ? Les pertes pour la filière sont vertigineuses : dans l’hôtellerie, entre 2019 et 2020, la fréquentation a baissé de 68% pour le très haut de gamme, de 56% pour la moyenne gamme, et de 10% sur le super économique (en raison de typologies d’occupation particulières). Le taux d’occupation moyen de l’hôtellerie en 2020 a été de 30% seulement, alors que le seuil de rentabilité d’un hôtel se situe à 60% d’occupation. En 2020, la France a vu son nombre de visiteurs étrangers baissé de 56%. Les recettes commerciales internationales ont logiquement chuté : 28,6 milliards en 2020, contre 57 milliards en 2019, soit 50% de pertes de recettes. Les recettes du marché domestique (c’est-à-dire les Français partant en France), ont elles-mêmes chuté de 31% par rapport à 2019, et ce malgré un bel été, qui n’a pas permis de rattraper une saison d’hiver amputée de plus d’un mois (mars et avril 2020), de l’absence de départs lors des vacances de printemps et d’un raccourcissement de la saison d’été pour les destinations du sud à mi-septembre.

Alors que la crise perdure et que les perspectives d’une reprise normale s’éloignent, notamment pour les activités dépendantes de la clientèle étrangère, quels sont les nouveaux risques pour ces entreprises auxquels il nous faut apporter des réponses rapidement ? Mur de la dette et incapacité de remboursement à court et moyen terme, pertes de savoir-faire et de compétences, paiement de congés payés pour des salariés en chômage partiel alors que depuis des mois elles n’ont aucune recette, promotion de la destination France… C’est sur toutes ces questions que la députée opère un travail de fond pour apporter des propositions concrètes et innovantes au Gouvernement pour sauver ces entreprises françaises et leurs emplois. Si la France est la première destination touristique mondiale, c’est parce que les hommes et les femmes qui ont fait vivre cette économie y ont beaucoup investi. Il est primordial d’éviter tout risque d’effondrement systémique de cette économie. Emilie Bonnivard a décidé, outre le bilan de la crise pour ces entreprises et sur l’économie touristique de montagne, de mettre en exergue des secteurs pour lesquels la reprise sera lente, et qui doivent faire l’objet d’une attention toute particulière : les agences de voyages, les résidences de tourisme, les centres de vacances, les transporteurs-voyagistes. La députée a également décidé de faire un point précis sur les compensations de pertes de recettes fiscales et domaniales par l’Etat pour les Communes touristiques.

La députée a déjà réalisé un grand nombre d’auditions pour rédiger son rapport :

  • Rolland Héguy, Président de l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie)
  • Franck Trouet, Conseiller du Président du GNI (Groupement National des Indépendants de l’Hôtellerie et de la Restauration).
  • Jean-Sébastien Barrault, Président de la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs
  • Adriana Minchella, Porte-parole des agences de voyages – CEDIV
  • Caroline Leboucher, Directrice générale d’Atout France
  • Jean Didier, Ministère des Affaires étrangères et européennes
  • Lionel Flasseur, Directeur du Comité régional du Tourisme d’Auvergne-Rhône-Alpes
  • Antoine Ruysschaert, Directeur de Savoie Mont-Blanc Tourisme
  • Pedro Novo, Directeur exécutif de BPI France
  • Patrick Labrune, Président du Syndicat National des Résidences de Tourisme
  • Alexandre Maulin, Président de Domaines Skiables de France

La députée doit encore mener un certain nombre d’auditions importantes, au premier rang desquelles, celle des représentants du Ministère de l’économie.

Audition du Président de l’UMIH, Rolland Héguy
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TRIBUNE / AIDES ECONOMIQUES MONTAGNE

En tant que Députée de la Savoie, mais aussi Rapporteure spéciale du Budget du Tourisme, je me dois de prendre la parole. Malgré les annonces du Premier ministre de ce lundi 1er février sur les aides aux entreprises du tourisme d’hiver, force est de constater le flou persistant et l’absence encore de mesures concrètes et pleinement adaptées au sauvetage de cette économie. 

Depuis le début, le Gouvernement peine à comprendre et accompagner de manière adaptée l’économie de la montagne, qui subit la pire crise qu’elle a connue depuis 30 ans. Jamais nous n’avions vécu une saison si noire. Jamais je n’ai connu autant de désarroi et d’inquiétude chez ces entrepreneurs, commerçants, qui ont investi souvent toutes leurs économies et toute leur vie dans leur activité. 

Une saison à l’arrêt pour la montagne, c’est comme si l’économie classique s’arrêtait pendant 1 an, puisque l’activité touristique hivernale est concentrée 7/7h, 42h par semaine, sur les 4 mois d’hiver. Accepterions nous que les entreprises de l’économie classique, nos commerces, subissent de manière durable des baisses de 90% de chiffre d’affaires de manière durable sans rien dire ni faire. Or c’est exactement ce qu’il se passe pour ces entreprises de la montagne. Ces 4 mois d’hiver, c’est 80% du chiffre d’affaires des entreprises de stations. Ces 80% permettent d’assumer des charges lourdes, sur toute l’année. C’est ce modèle économique que le Gouvernement ne parvient pas à appréhender et à accompagner.

L’économie de la montagne, contrairement aux idées reçues, n’est pas réservée aux « riches », elle fait vivre des dizaines de milliers de familles en montagne, à l’année. Sans elle, il n’y aurait plus une école en montagne, plus un médecin, l’agriculture ne serait pas ce qu’elle est. Cette économie a fortement ralenti l’exode rural massif vécu par tous les montagnards dans les années 60, en leur offrant une perspective d’avenir. Si la montagne est vivante, si des hommes et des femmes y vivent à l’année, c’est grâce à cette économie. L’hiver, elle fait vivre des dizaines de milliers de saisonniers, de tous les territoires français. Loin d’être une économie de rente, les montagnards et leurs entrepreneurs, depuis des générations, n’ont cessé d’améliorer nos stations et leurs villages. Grâce à eux, la France est leader mondial du ski.

Dès début décembre, et suite aux annonces du président de la République fin novembre, nous avons pourtant, parlementaires de la montagne, alerté à maintes reprises le Gouvernement sur l’urgence à travailler sur des dispositifs adaptés. Que de difficultés à se faire entendre, à se faire comprendre. Et pendant ce temps nos concitoyens attendent, voient leur trésorerie fondre comme neige au soleil, s’interrogent sur la manière dont ils vont pouvoir finir le mois. Que de temps perdu depuis nos premières alertes…

Nous sommes début février, c’est-à-dire un mois et demi après le début normal de la saison, deux mois après nos alertes, et ces entreprises n’ont toujours reçu aucune aide. Pire, il a fallu convaincre le Gouvernement de modifier les critères initialement décidés pour ces entreprises, qui ne tenaient absolument pas compte de la saisonnalité de l’activité ni de la gravité de la situation.

Que de colère lorsque après des centaines de courriers, des centaines d’appels, depuis décembre, pour trouver une solution pour les commerces repris ou nouvellement créés, nous n’avons toujours aucune réponse. Que dire à nos concitoyens dans la détresse, qui ont investi et qui n’ont le droit à rien parce que le Gouvernement dit « ils n’ont pas de chiffre d’affaires antérieur, donc on ne sait pas comment les aider… ». 

Est-ce acceptable, pour un jeune couple qui à investi et emprunté plus de 400 000 euros pour racheter un fonds de commerces, démarrer la saison, sans aucun revenu, et qui risque la faillite avant même d’avoir pu gagné le 1er euro ? Nous avons fait des propositions concrètes depuis plus d’un mois pour corriger ces situations (prise en compte du chiffre d’affaire antérieur en cas de reprise et aide au forfait pour les entreprises nouvellement créées). Toujours rien.

Que de colère face à l’incapacité de prendre en compte la situation des pluriactifs, ces salariés, agriculteurs, qui sont aussi l’hiver moniteurs ou autre, en ne leur offrant pas l’accès aux aides du Fonds de solidarité, pour une activité qui constitue pourtant leur première source de revenu.

Que de colère aussi face à l’incapacité de comprendre que ce ne sont pas seulement les stations et leurs commerces qui sont touchés, mais tout l’écosystème économique de la montagne, qui est en risque (les imprimeurs non aidés, dont l’activité dépend à plus de 50 ou 60% des stations, les fabriquants de remontées mécaniques, toute l’ingénierie de l’aménagement de la montage, privé de toutes leurs commandes, et donc à l’arrêt non pas pour quelques mois, mais pour deux ans minimum. Car c’est bien la temporalité particulière de cette économie que le Gouvernement ne parvient à faire entrer dans les cases de ses dispositifs).

Quelle colère enfin de voir que tous les hébergeurs, résidences de tourisme, centres de vacances, n’ont toujours pas de dispositif adapté à leur sauvegarde.

Cette colère ressentie et vécue n’est pas là par hasard. Elle est le fruit malheureusement de la frustration que nous avons, nous députés, spécialistes de cette économie si particulière, connaisseurs de ses commerçants, de ses saisonniers, de ses cabinets médicaux de montagne, de tout cet écosystème interdépendant et unique, de ne jamais être entendus, malgré nos propositions, ou trop tard.

Tous les jours je reçois des dizaines de mails d’inquiétude et de désarroi. Mes concitoyens suivent les annonces, attendent les décrets, et deviennent spécialistes de toutes ces listes complexes, des dispositifs d’aide que plus personne ne comprend, même pas les cabinets ministériels, tellement ils se sont complexifiés au fil des semaines. Le fait est que les interprétations sont parfois différentes selon les Directions des finances publiques départementales, qui elles aussi peinent à suivre le rythme. 

Devant tant de désarroi et de colère, il est grand temps que le Gouvernement apprenne à travailler avec les élus et socioprofessionnels concernés. Nous demandons la création d’une « task force » montagne, qui pourra construire vite et mettre en place rapidement un plan de sauvetage de la montagne. Il est urgent de définir un plan détaillé et concret pour sauver nos entreprises du tourisme.

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Non à la prolongation de l’état d’urgence

Alors que le Gouvernement décide de condamner notre activité économique de montagne, d’un trait de plume, sans un débat, j’ai fait valoir ce soir ma colère dans l’Hémicycle. La démocratie française mérite mieux. La montagne aurait au moins mérité dix minutes de débat dans l’Hémicycle, et un vote.

L’Etat d’urgence sanitaire, sa prolongation sur laquelle on a fait semblant de débattre, non seulement restreint maintenant de manière durable nos libertés (ce qui peut trouver une justification d’un point de vue sanitaire) mais bafoue désormais le débat démocratique de manière durable depuis bientôt 1 an, et cela n’est plus acceptable. On n’a ni pu débattre, ni voter la décision de fermer les stations. On n’a pas pu débattre de décisions qui fragiliseront nos territoires pour des années. C’est aberrant pour une grande démocratie comme la France. Le débat, c’est le partage de la décision. Le débat, c’est la condition d’une adhésion à des décisions difficiles. Le débat, c’est l’assurance de la moins mauvaise décision, car le dialogue l’a précédée. On doit pouvoir gérer la crise en débattant sur les décisions qui engagent la vie de nos concitoyens, et en les votant. C’est les fondamentaux de notre démocratie.

J’ai voté en faveur des premiers textes instaurant l’état d’urgence, face à l’urgence et à la violence de la crise en mars dernier. Je voterai contre évidemment ce soir car nous ne sommes plus dans cette situation de sidération de mars denier. Cela fait un an que nous vivons cette crise. Si elle dure, pendant combien de temps encore va t-on mettre en sourdine notre démocratie ? Le texte prévoit une prolongation de cette état d’urgence jusqu’au 1er juin, puis jusqu’au 31 décembre 2021. La protection sanitaire de nos concitoyens n’est pas incompatible avec le respect de notre démocratie, parce que le débat permet d’éviter les mauvaises décisions.

https://youtu.be/s9IuCzOkT1Y
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Actualités Sur le terrain

NOUVELLES AIDES AUX COMMERCES DES STATIONS

Avec les collègues députés de la montagne, que je remercie, nous avons adressé ce courrier au Premier ministre pour que personne ne soit oublié dans les nouveaux dispositifs :

Notre mobilisation soutenue, presque « harcelante », pendant toutes les vacances de Noël auprès des Cabinets des Ministres concernés a en partie payé !

Une partie de nos demandes a été entendue pour nos commerces de stations (pharmacies, supérettes, commerces de bouche, magasins de sport, etc.). Ces entreprises, si elles ont perdu au moins 70% de leur chiffre d’affaires pourront avoir accès au dispositif d’aide équivalent à 20% de leur chiffre d’affaires de 2019, dans la limite de 200 000 euros par mois, et à partir de décembre. La question des centres de vacances est en passe d’être réglée, ainsi que celle des hébergeurs professionnels (résidences de tourisme), avec l’obtention de la couverture d’une part importante de leurs charges fixes (loyers, etc.). Mais les aides sont loin d’être une fin en soi, et nous souhaitons ardemment ouvrir. Car notre objectif est de sauvegarder notre tissu économique et nos entreprises.

Enfin, les viticulteurs très impactés par la crise, en Savoie encore plus qu’ailleurs, pourront donc bénéficier de l’aide du fonds de solidarité renforcé :

– S’ils perdent 50% de leur chiffre d’affaires, ils bénéficieront d’une indemnisation de 15% de leur CA 2019 dans la limite de 200 000 euros par mois

– S’ils perdent 70% de leur chiffre d’affaires, ils bénéficieront d’une indemnisation de 20% de leur CA 2019 dans la limite de 200 000 euros par mois. Reste encore des cas à traiter comme les difficultés de certains double-actifs, des créateurs ou repreneurs de commerces, etc.

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Réaction à la mort de Valéry Giscard d’Estaing

Hier soir, c’est avec une profonde émotion que j’ai appris la mort de l’ancien Président Valéry Giscard d’Estaing, mêlée de gratitude pour le Président du progrès qu’il a été.

Gratitude envers un homme qui, durant près de vingt ans député du Puy de Dôme, et au cours de ses nombreux mandats électifs, n’a cessé de tracer une voie de progrès et d’humanisme.

Il est aisé évidemment de penser aux grandes réformes emblématiques de son septennat – l’accès à la contraception, au choix des femmes d’avoir accès à l’IVG, abaissement de la majorité à dix-huit ans – réformes capitales qui eurent de vives oppositions, dans un contexte social différent, et qui furent menées courageusement.

Il est moins évident, peut être, de se souvenir d’actes tout aussi fondateurs, comme la création du système monétaire européen (SME), prémices de ce que sera notre union monétaire.

En tant que députée, je retiens aussi, dans la grande lignée de ces réformes audacieuses et visionnaires, la possibilité de saisine du Conseil constitutionnel par les parlementaires, que Valéry Giscard d’Estaing, tout juste Président, met en oeuvre à travers sa révision constitutionnelle de 1974.

Mais comment omettre ce qui sans doute restera comme son plus grand accomplissement, et qui ne s’est pas traduit par un texte de loi. Ce geste, c’est celui de la réconciliation franco-allemande, celui d’une amitié courageuse, hardie, dans un temps où les plaies de la guerre étaient encore brulantes. Avec Helmut Schmidt, son homologue aux finances du temps où il est au gouvernement de Chaban-Delmas, Giscard d’Estaing met en place les jalons d’une réconciliation pérenne. De cette période, celle où il a ses bureaux dans l’aile Richelieu du Louvre, je retiens une scène rare tirée du documentaire de Depardon sur sa campagne de 1974. On y voit le futur Président, encore ministre des finances, attendre les résultats du second tour devant un petit poste de télévision placé dans son bureau. Ces quelques instants suffisent à nous graver l’image qu’on gardera de l’ancien maire de Chamalières. Celle d’une flegmatique élégance, d’un imperturbable sens du devoir.

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Réaction d’Emilie Bonnivard aux annonces du Président de la République sur les stations

Le 24 novembre, Emilie Bonnivard, Députée de la Savoie et Conseillère régionale, avait interpellé le Premier Ministre, lors des Questions au Gouvernement, sur l’ouverture des stations de sports d’hiver.  La députée a souhaité insister sur le caractère absolument essentiel de cette activité économique pour des milliers de personnes. « Noël, c’est 20% du chiffre d’affaires d’une saison, couplée à janvier c’est 40% […] C’est la sauvegarde de toute l’économie de la montagne qui est en jeu dans les décisions qui seront prises les prochaines semaines ».

Malheureusement, le soir même, le Président de la République, lors de son allocution, semblait mettre fin aux interrogations, en indiquant qu’il était difficilement concevable d’imaginer une ouverture à Noël. « On a le sentiment de ne pas du tout avoir été écoutés. Un processus de travail a été initié par les élus locaux, Présidents de Départements et de Région, socio-professionnels, pour rendre cette ouverture possible. Un travail d’adaptation était encore à venir, avec les hôpitaux de nos territoires, pour évaluer les conditions de possibilités sanitaires de réouverture. Ce travail n’a même pas été enclenché, et déjà, nous sommes sacrifiés. Ce sont des milliers de familles en Savoie qui vivent du tourisme, non seulement l’hiver, mais toute l’année, car de nombreuses filières économiques dépendent du secteur pour une part importante de leur activité : BTP, viticulteurs, transporteurs, agriculteurs, etc. Je suis d’autant plus inquiète que la perspective au 20 janvier : c’est une éternité ! Que se passera-t-il si 3 semaines après le jour de l’an, on dépasse les 5 000 contaminations/jour ? On n’ouvrira pas non plus en février ? C’est absolument inconcevable. Nous sommes des élus et sommes responsables. Tout est en préparation pour rendre les choses possibles, notamment en matière sanitaire. Il était trop tôt encore pour décider. C’est un couperet inacceptable qui est tombé sur nous hier. Nous allons à nouveau nous mobiliser pour trouver des solutions, bien évidemment et en premier lieu, avec les hôpitaux et professionnels de santé de nos territoires. Mais nous ne pouvons pas à un mois de la saison, nous condamner à de telles perspectives ».

https://www.youtube.com/watch?v=NHKz_Al_hFI&t=17s
Retrouvez ci-dessus la vidéo de l’intervention d’Emilie Bonnivard et la réponse de Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d’État en charge du Tourisme

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Emilie Bonnivard interpelle le Premier Ministre sur les stations de sport d’hiver lors des Questions au Gouvernement

https://www.youtube.com/watch?v=NHKz_Al_hFI&t=16s