Emilie Bonnivard - députée

|  Députée Les Républicains – Conseillère régionale

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Actus Sur le terrain

Hommage à Jean-Pierre Jorcin : un grand Mauriennais, un grand serviteur de son territoire, un ambassadeur de la gastronomie et un bâtisseur du tourisme nous a quittés

C’est avec une immense tristesse que j’ai appris la disparition de Jean-Pierre Jorcin. Avec Michel Bouvard, nous nous sommes remémorés son parcours, son caractère, sa loyauté politique, son intelligence, son engagement éclairé et déterminé au bénéfice de Lanslebourg, de Val-Cenis, de la Maurienne, mais aussi de la filière touristique, de l’hôtellerie et de la restauration.

La transformation de sa commune, la projection de son territoire dans l’avenir, la passion et la transmission de ses valeurs et de ses compétences, ont fait de Jean-Pierre Jorcin un homme de grande valeur, à l’existence riche et généreuse. Au-delà de son intelligence et de son dévouement, je me souviens avec bonheur de sa personnalité, de ses conseils, de son soutien et de sa bienveillance à mon égard lorsque j’ai commencé la politique. Jean-Pierre Jorcin était un homme politique au sens le plus noble du terme. Il avait un calme et une douceur, alliés à une détermination chevillée au corps, qui est le meilleur alliage pour atteindre des sommets. Il était ambitieux pour la Haute-Maurienne, exigeant, et il a eu tellement raison de l’être. Nous lui devons tant. Si Val-Cenis est aujourd’hui ce territoire d’excellence en Maurienne, c’est en partie grâce à Jean-Pierre.

A toute sa famille, à tous ses proches, à tous les habitants de Lanslebourg, de Val-Cenis, aux élus, à tous ses collègues et amis de la fédération de l’hôtellerie et de la restauration, je souhaite adresser mes plus sincères condoléances et chaleureuses pensées. Jean-Pierre Jorcin nous manquera énormément. Mais son empreinte est inscrite à jamais dans le présent et l’avenir de notre belle Maurienne.

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Actus Sur le terrain

Emilie Bonnivard alerte la Ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et de la Famille sur une difficulté qui concerne le financement des projets de réhabilitation et d’investissement des EHPAD vieillissants

 Emilie Bonnivard a attiré l’attention de la Ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et de la Famille sur la situation de l’EHPAD Les Belles Saisons d’Aiguebelle et de l’EHPAD Les Curtines à Valgelon-La Rochette en soulignant qu’il est indispensable que les budgets de l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour la réhabilitation des EHPAD vieillissants soient augmentés.

En effet, la députée a rappelé que les conditions de vie pour nos aînés et de travail pour les personnels de ces structures ne sont aujourd’hui pas acceptables.

Elle a donc insisté sur la nécessité que les budgets de l’Etat soient validés et augmentés car il n’est pas acceptable que l’accueil des aînés soit concentré dans de grands EHPAD centralisés, loin de leur famille.
La députée a dit refuser l’abandon des EHPAD ruraux et de montagne et a insisté auprès de la Ministre sur la mise en place urgente d’une politique à ce sujet.

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Actus Sur le terrain

Emilie Bonnivard saisit le Ministre des transports, Philippe Tabarot, pour une reprise au plus tôt du trafic de l’Autoroute ferroviaire alpine (AFA)

Alors que l’Autoroute ferroviaire alpine (AFA) a subi une fermeture forcée depuis fin août 2023 en raison des éboulements de la Praz sur la voie ferroviaire, elle nécessite une mobilisation des Gouvernements français et italien pour redémarrer.

L’AFA opère du ferroutage qui permet de réduire le trafic routier de poids lourds en Maurienne vers l’Italie et inversement.

Il s’agit d’un dispositif subventionné par les deux Etats français et italien afin de rendre accessible financièrement ce service de transport ferroviaire de marchandises pour les entreprises de transport routier.

Il est un outil essentiel du report modal dans les Alpes.

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Réaction à la nomination de Richard Ferrand

Le choix de Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel pose problème.

Pour Emilie Bonnivard, nous ne pouvons plus donner le sentiment aux Français, que nous soutenons la République des Copains. Richard Ferrand est l’un des premiers soutiens d’Emmanuel Macron. Une présomption de non-neutralité ou non-impartialité peut exister, à un poste qui doit appliquer la plus grande autonomie à l’égard non seulement du Parlement et du Président de la République. En outre, Richard Ferrand ne dispose pas d’expertise juridique qui pourrait justifier l’accès à la plus haute juridiction de l’Etat. Le risque est que les décisions du Conseil constitutionnel soient vues comme politiques, comme cela a d’ailleurs été le cas ces dernières années.

Dans le cadre du scrutin nécessaire à la nomination de Richard Ferrand, Emilie Bonnivard, membre de la Commission des Lois a été tirée au sort pour être scrutateur du dépouillement du vote.

Emilie Bonnivard portait son choix sur Laurence Vichnievsky, Magistrate et femmes politique française, issue du Modem. Elle estimait sa candidature plus neutre, moins politique, plus indépendante, c’est-à-dire des qualités que nos concitoyens estiment indispensables aujourd’hui.

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Niche de la Droite républicaine

Le jeudi 6 février, la Droite Républicaine, Groupe auquel appartient Emilie Bonnivard à l’Assemblée nationale, a choisi eu égard à la situation d’immense tension que vit Mayotte, avec une immigration totalement incontrôlée depuis les Comores, instrumentalisée par Moscou et Bakou, de mettre à l’ordre du jour dans le cadre de sa niche parlementaire, une restriction de l’accès à la nationalité française par le droit du sol à Mayotte.

La Proposition de loi propose que l’accès la nationalité à Mayotte, soit strictement conditionnée à une résidence régulière et ininterrompue des deux parents pendant au moins un an.

Actuellement, il y avait déjà à Mayotte une restriction du droit du sol (modification de 2018), qui prévoyait que les enfants qui naissent à Mayotte de parents étrangers ne pouvaient devenir Français du fait de leur naissance sur ce territoire que si, à la date de leur naissance, l’un de leurs parents au moins résidait sur le sol français, donc à Mayotte, de manière régulière et ininterrompue depuis trois mois.

Le texte va donc au maximum que ce que notre Constitution nous permet en matière de durcissement du droit du sol.

« Ce n’est pas une option, c’est indispensable pour protéger nos compatriotes mahorais alors que l’immigration massive est totalement hors de contrôle, et que la natalité est utilisée comme un outil de régularisation et donc d’accès aux aides françaises. C’est triste à dire, mais c’est malheureusement la réalité  ». Il ne s’agit pas de dogmatisme, mais de prendre en compte une réalité dramatique à Mayotte, qu’il est très compliqué de comprendre depuis l’Hexagone.

Actuellement, 90% des accouchements à Mayotte sont issus de parents étrangers. Mayotte est la première maternité de France avec 4 enfants par femme en moyenne, essentiellement étrangères, avec 12 000 accouchements par an. Les Comores revendiquent Mayotte depuis toujours, instrumentalisent le droit du sol Français pour déstabiliser ce département. La Russie et l’Azerbaïdjan soutiennent cette déstabilisation.

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Emilie Bonnivard étudie la Proposition de Loi visant à sortir la France du piège du narcotrafic et de la Proposition de Loi Organique fixant le statut du procureur national antistupéfiants

Cette Proposition de Loi prévoit notamment :

  • l’instauration d’un parquet spécialisé : le Parquet National Anticriminalité Organisée (PNACO), saisi pour les crimes les plus graves et complexes. Il devrait voir le jour au 1er juillet 2026, sur le modèle du parquet financier (PNF) et du parquet antiterroriste (PNAT). Il coordonnera l’action judiciaire.
  • un cadre juridique renforcé pour les techniques de renseignement, même si l’on peut regretter d’avoir renoncé à livrer un bras de fer avec les messageries cryptées. Elles sont pourtant le refuge des pires criminels de la planète, des terroristes, des narcotrafiquants, mais aussi des auteurs d’actes pédocriminels.
  • une interdiction automatique du territoire français pour les étrangers condamnés à cinq ans de prison pour trafic de stupéfiants.
  • un régime carcéral strict pour les plus gros trafiquants, avec la création de quartiers de lutte contre la criminalité organisée, dans lesquels un régime strict de détention s’appliquera (fouilles intégrales systématiques, par exemple). L’affectation dans ces quartiers sera prise pour un an.
  • des mesures de lutte contre la poursuite des trafics en prison avec une prolongation des peines pour les trafiquants déjà incarcérés. L’administration pénitentiaire pourra utiliser des drones pour prévenir l’introduction d’objets proscrits. Pour limiter les extractions des détenus affectés dans ces quartiers de lutte contre la criminalité organisée, les comparutions par visio-audience devant les juges sont systématisées. Co-présidente de la mission flash sur les transfèrements et extractions, créée en juin 2024, à la suite de la tragique attaque mortelle d’un fourgon pénitentiaire à Incarville dans l’Eure, Emilie Bonnivard avait plaidé pour cette mesure de bon sens.  La dissolution de l’Assemblée nationale n’a pas permis à la mission de présenter ses conclusions. La sécurité des convois pénitentiaires est également renforcée (caméras embarquées à bord des convois).
  • la refonte du régime des repentis, sur le modèle italien : réduction de la peine jusqu’aux deux tiers pour les personnes responsables de crimes et délits en lien avec le grand banditisme si elles acceptent de collaborer avec la justice et création d’un statut d’ « infiltrés civils », informateurs rémunérés qui, sous conditions strictes pourraient être autorisés par le PNACO à infiltrer les réseaux. Ils auront interdiction de commettre toute violence volontaire et seront contrôlés dix ans après leur infiltration durant lesquelles le moindre crime ou délit réactivera les peines précédemment encourues.
  • la création du « dossier-coffre ». Il s’agit d’un procès-verbal distinct, lors des enquêtes, afin de ne pas divulguer certaines informations aux trafiquants. Seuls les éléments susceptibles de menacer la vie ou l’intégrité physique d’une personne sont portés au dossier-coffre, sauf si ces éléments sont absolument nécessaires à la manifestation de la vérité.
  • l’expulsion des trafiquants du logement social : après saisine d’un juge par le Préfet, toute personne dont les agissements en lien avec les activités de trafic de stupéfiant troublent l’ordre public pourra être expulsée de son logement.
  • la fermeture administrative de commerces sur lesquels pèse un soupçon de blanchiment, à la demande des Préfets : pour une durée de six mois, éventuellement prolongée de six mois supplémentaires par le Ministre de l’Intérieur.

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Emilie Bonnivard soutient une solidarité plus importante de l’Etat pour les projets d’investissement des petites communes ayant peu de ressources

Emilie Bonnivard est intervenue pour son groupe pour soutenir une proposition de loi permettant à l’Etat de subventionner davantage les petites communes défavorisées dans leurs projets. Dans sa circonscription, elle a pris l’exemple de la commune du Pontet qui peine depuis plusieurs années à financer sa défense incendie mais également des travaux essentiels de réhabilitation de la mairie. Le texte aurait pu être adopté et donc appliqué très rapidement en l’état. Malheureusement, le RN et LFI en ont décidé autrement. En amendant le texte, ils ont sacrifié ses chances de pouvoir être adopté dans les prochains mois. Pourtant, la députée ainsi que le rapporteur du texte les ont alertés sur ce risque.

À la tribune, en tant qu’oratrice du groupe La Droite Républicaine, sur le texte portant sur la dérogation à la participation minimale pour la maitrise d’ouvrage pour les communes rurale.

Dans l’hémicycle, lors de l’examen de la Proposition de Loi portant sur la dérogation à la participation minimale pour la maitrise d’ouvrage pour les communes rurales.