Après le choc de la nouvelle, une immense tristesse nous submerge : Henry Kam, que j’avais le plaisir de recevoir, il y’a seulement quelques semaines, à l’Assemblée, pour parler de La Grande Odyssée (LGO), avec sa capacité à vous embarquer avec lui dans ses aventures et ses projets, nous a quittés.

La générosité et la passion le caractérisaient, le guidaient.

Le vide qu’il laisse est aussi grand que la place qu’il a prise dans nos territoires de montagne, pour les mettre en valeur, les magnifier au travers de la LGO.

Tu vas nous manquer Henry. Je pense à tous tes proches, à tous ceux qui t’aiment. La Savoie, la Maurienne, la montagne perdent aujourd’hui un grand ambassadeur.

Je passe du temps à l’Assemblée nationale et heureusement : un événement grave, d’une injustice insupportable, s’est déroulé aujourd’hui à l’Assemblée.

La République en Marche a porté un amendement introduisant une grave rupture d’égalité entre Lyon et le reste de la Région Auvergne Rhône Alpes, en catimini, au bénéfice en termes de ressources, de la première et au détriment de la seconde, c’est-à-dire, au détriment des habitants de la Region, cas unique en France ! Mesure d’exception injustifiable et inéquitable.

Ce qui est honteux c’est que pendant deux jours, Gérard Collomb nous a expliqué en séance qu’on ne pouvait pas faire d’exception pour les collectivités (FPIC, etc.), qu’il fallait être solidaires, et aujourd’hui un amendement de sa garde rapprochée propose une exception lyonnaise, où on tire de façon éhontée la couverture vers Lyon, qui aspire tout, au détriment de l’ensemble de la Région, et ne participe pas à la solidarité régionale… HONTEUX !

Vive les privilèges, vive le fait du prince, vive en Marche.

Je suis profondément triste et choquée que l’on ose faire cela.

Tous les groupes ont été solidaires de notre colère. Nous avons tous quitté l’hémicycle et demandé plusieurs suspensions de séances, car c’est juste inacceptable.

Le nouveau monde est bien pire que l’ancien !

Une immense tristesse suite au départ de ce grand skieur, David Poisson. Toutes mes chaleureuses pensées à sa famille, ses proches et ses amis.
Le ski est en deuil.

Cette semaine a été dense à l’Assemblée : j’ai défendu en Commission de nombreux amendements pour une meilleure reconnaissance des spécificités de montagne dans la fiscalité locale.

https://www.facebook.com/mimie.bailaski/videos/10155165114607549/

En Commission le 9 novembre 2017, la Députée Emilie Bonnivard a interrogé Gérard Collomb, Ministre de l’Intérieur en charge des collectivités locales, sur un certain nombre d’injustices touchant nos communes en termes de recettes : la diminution des Fonds de compensation de Taxe professionnelle, le non-respect par l’Etat de ses engagements sur les Contrat TEPCV, c’est-à-dire les contrats pour la Transition énergétique et pour la Croissance verte (deux contrats sur la 3eme circonscription pour Cœur de Savoie et la Maurienne), et enfin le FPIC (Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales), payé par toutes les communes de Savoie, dont le montant a explosé en 5 ans, passant de 150 millions prélevés sur 1 nombre limité de communes et intercommunalités au niveau national en 2012 a 1 milliard en 2017 et 2018.

Le 2 novembre 2017, Emilie Bonnivard a défendu un amendement visant à remettre en œuvre l’aide au maintien à l’Agriculture biologique, supprimée à partir de 2018.

Ci-joint la vidéo de la question et la réponse du Ministre :

https://www.facebook.com/mimie.bailaski/videos/10155146352142549/

https://www.facebook.com/mimie.bailaski/videos/10155154400227549/

Mardi 31 octobre, lors de la Commission élargie pour l’adoption des crédits de la mission « Écologie, développement et mobilité durables », la députée savoyarde Emilie Bonnivard, a interpelé la Ministre chargée des Transports, Elisabeth Borne, sur la question du financement du Tunnel Euralpin Lyon-Turin (TELT) pour l’année 2018.

La députée a tenu dans un premier temps à préciser l’importance d’avoir une position claire sur la question du financement du Lyon-Turin, chantier qui emploie aux alentours de 400 personnes actuellement en Maurienne.

Tout en félicitant l’engagement renforcé du Président de la République en faveur de cette infrastructure, lors du 34e sommet Franco-Italien à Lyon, elle a insisté sur la nécessité de maintenir la dynamique engagée des travaux en sécurisant les financements européens, en particulier par l’inscription des crédits nécessaires au maître d’ouvrage TELT dans le Projet de Loi de Finances 2018.

La députée a également appelé à plus de précisions. En effet, pour l’instant, seules les grandes masses prévisionnelles des crédits de paiement de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) sont connues, ce qui ne permet pas aux députés de disposer d’une vision claire des crédits qui seront effectivement ciblés vers tel ou tel chantier dans le cadre de l’examen budgétaire.

Durant cet échange, Madame la Ministre chargée des Transports a répondu que les engagements qui ont été puis seront bien tenus en 2018.

Samedi 28 octobre, Montmélian a accueilli l’assemblée départementale de l’Association des paralysés de France (APF). Le but de l’AFP est de défendre les droits et d’accompagner les personnes en situation de handicap et leurs proches, au quotidien, afin notamment de leur éviter l’isolement.

Vendredi 27 octobre, la Députée Emilie Bonnivard a posé la première pierre des deux résidences de 18 appartements qui verront le jour courant 2019. Elle a également inauguré la résidence « Le Parc des Frênes » comptant 11 appartements. Ces deux réalisations de la Savoisienne Habitat, situées sur la commune de Saint-Jeoire-Prieuré, sont essentielles pour permettre aux habitants l’accès, en location ou en propriété, à des logements de qualité.

Nous avons besoin que les organismes de logement social, à taille humaine, qui connaissent parfaitement notre territoire, puissent continuer à investir.

Les mesures du Gouvernement risquent très clairement de fragiliser leur modèle.

Après quelques mois de mandat, le travail se reconnaît : Emilie Bonnivard a été classée parmi les 150 députés dont l’activité parlementaire est la plus forte de l’Assemblée nationale :

La preuve en chiffres :

• 30 interventions en commission
• 43 interventions longues en hémicycles
• 46 amendements proposés
• 1 rapport écrit
• 14 propositions de loi signées
• 7 questions écrites
• 1 question orale

Vous pouvez retrouver l’ensemble de ces informations sur le site :  https://www.nosdeputes.fr/emilie-bonnivard

Emilie Bonnivard avait promis de défendre l’agriculture et les agricultrices et agriculteurs à Paris. Tout au long de la première partie de Loi de Finances, elle s’est efforcée de tenir ses engagements envers le monde rural, par des amendements dédiés, malheureusement non votés.

Retrouvez son intervention sur un amendement cosigné avec Damien Abad :

https://www.facebook.com/ebonnivard/videos/1976955699240334/

Le 18 octobre 2017, Emilie Bonnivard est intervenue en discussion générale sur le budget 2018, et notamment sur ses effets pour la Savoie.

Retrouvez son intervention :

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Compte-rendu du 12 octobre 2017, de la Députée Emilie Bonnivard, sur son travail en Commission des Finances :

« J’ai la chance de siéger dans cette Commission exigeante et importante qui examine quels impôts et taxes seront prélevés sur les Françaises et les Français, sur nos entreprises, pour les attribuer à quelles dépenses, pour quels objectifs.

Les choix budgétaires sont-ils justes ? Équitables ? Efficaces ? Responsables ?

Quelles conséquences sur le quotidien de nos concitoyens ?

Voilà toutes les questions que nous nous posons en Commission, lors de débats techniques et politiques.

Nous avons tout au long de la semaine examiné la première partie de ce Projet de Loi, relatif aux recettes de l’Etat. Je ferai prochainement un point global sur le budget qui sera examiné en séance la semaine prochaine.

Je suis intervenue à diverses reprises en Commission pour défendre différents amendements que j’ai déposé, notamment pour éviter les baisses prévues en Savoie de dotations pour nos Collectivités (et j’ai été heureuse de trouver à ce titre une oreille attentive du rapporteur général du budget Joël Giraud, En Marche, et voisin des Hautes-Alpes).

Nous avons porté avec le Groupe plusieurs contre-propositions notamment face à la hausse du diesel de 10% dès 2018 pour arriver à une hausse de 30% d’ici 4 ans !

Dans nos territoires de montagne, alors que nous ne pouvons avoir de transports en commun tout le temps et partout, que nous ne pouvons pas nous déplacer en Velib pour aller travailler, que l’essentiel des Savoyards roule en diesel, c’est une véritable perte de pouvoir d’achat qui s’annonce pour nos concitoyens quotidiennement, notamment pour les plus défavorisés. »

Le 12 octobre 2017, la Députée Emilie Bonnivard est intervenue en Commission des finances pour s’opposer à la suppression de la compensation par l’État du transfert de la compétence économique aux régions.

C’est 450 millions en moins pour les régions, pour accompagner et soutenir les projets des entreprises, TPE et PME, de nos territoires, dont 60 millions en Auvergne-Rhône-Alpes.

Surpression à laquelle s’ajoute une baisse brutale et trop forte du budget des Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI), qui pénalisera surtout l’accompagnement des TPE.

Retrouvez l’intervention de la Députée en Commission des Finances à ce sujet :

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Le 12 octobre 2017, le Groupe les Républicains a déposé une proposition de loi visant à rendre optionnel le transfert de la compétence eau et assainissement aux intercommunalités.

Cette proposition de loi, reprise du Sénat, avait été votée à l’unanimité, quelques mois auparavant au palais du Luxembourg, au sein duquel siégeait pourtant des membres de ce gouvernement.

L’enjeu de cette proposition est simple : sur certains territoires le transfert de la compétence eau et assainissement des communes et intercommunalités permet des économies d’échelles et une meilleure gestion de la ressource ; dans d’autres cas, et cela vaut notamment pour les communes de montagne, un tel transfert peut être contreproductif, plus coûteux et casse des organisations optimales.

La pertinence de cette proposition tenait justement à sa souplesse et à la liberté qu’elle laissait aux élus locaux de choisir l’option la plus pertinente, en fonction des contraintes géographiques et de l’organisation des réseaux existant.

L’Association Nationale des Élus de la Montagne (ANEM), rassemblant des élus de toutes sensibilités, avait porté une motion en faveur de ce texte. Par ailleurs, les groupes d’oppositions de l’Assemblée, tous partis confondus, ont voté en faveur de cette proposition de loi.

Le groupe En Marche n’a pas eu cette sagesse et a préféré renvoyer ce texte en Commission plutôt que de l’examiner et le voter.

Intervenant sur la proposition pour le Groupe les Républicains, Emilie Bonnivard a regretté l’esprit partisan d’En Marche qui n’a pas souhaité accepter cette proposition, de bon sens, en faveur de l’intérêt général, pour la seule et unique raison qu’elle ne vient pas de ses rangs.

© La Vie Nouvelle

Dans un rapport en date du 11 octobre 2017, la Cour des Comptes reconnaît la bonne gestion d’Auvergne-Rhône-Alpes, 1ère Région française en termes de gestion.

L’engagement de Laurent Wauquiez, lors de la campagne des élections régionales fin 2015, était le suivant: moins de dépenses de fonctionnement, lutte contre le gaspillage d’argent public, remettre la Région au cœur du territoire et prioriser ses aides vers l’investissement des communes, pour des projets directement utiles au quotidien de nos concitoyens ; ne pas augmenter (voir baisser) la fiscalité régionale.

Ces engagements ont été tenus, d’où cette distinction de la part de la Cour des Comptes. L’ensemble des partenaires de la Région (collectivités, associations, parcs) ont également réalisé des efforts de gestion, d’où ce résultat.

Une politique efficace, utile, soucieuse d’optimiser la dépense publique, pour qu’elle bénéficie à ses concitoyens et à nos territoires, telle est la préoccupation de toute la majorité régionale menée par Laurent Wauquiez.

Le 11 octobre 2016 Emilie Bonnivard a présenté un amendement important pour le pouvoir d’achat des Françaises et des Français.

Adossée sur le travail, unanimement appréciée par les salariés, ouvriers, travailleurs du BTP, et par les entreprises, la défiscalisation des heures supplémentaires représente une véritable mesure de pouvoir d’achat.

Elle permet en effet aux salariés qui souhaitent et peuvent faire des heures supplémentaires, de jouir entièrement du bénéfice de leur travail, sans être imposés, c’est-à-dire sans perdre une partie du fruit de leur labeur. En outre elle permet aux entreprises de voir le coût du travail baisser et à tous de faire face aux pics d’activité.

Malheureusement, le Gouvernement préfère renforcer le pouvoir d’achat des salariés en prélevant les pensions de retraite. Deux visions différentes de la valorisation du travail et du renforcement du pouvoir d’achat de nos concitoyens.

Emilie Bonnivard a cosigné ce courrier de Julien Aubert, en date du 10 octobre 2017, sur l’usage de notre belle langue et surtout sa transmission à notre jeunesse.

Elle se félicite que, suite à ce courrier, le Ministre de l’Éducation ait soutenu la même position.

Le 9 octobre 2017 Emilie Bonnivard a manifesté dans les rues de Lyon pour soutenir le pastoralisme et l’élevage en montagne.

Dans une situation de grande détresse et de difficulté face à la prédation, la Députée a souhaité être présente aux côtés des éleveurs :

« Nous ne sommes pas des extrémistes, nous vivons dans la nature, avec elle et dans son respect. Les agriculteurs n’en peuvent plus d’être seuls, dans la détresse, face à un problème que tout le monde refuse de regarder en face depuis 20 ans. »