une tragédie qui illustre une nouvelle fois les dysfonctionnements de notre système judiciaire et administratif
Le meurtre de la jeune Philippine, étudiante retrouvée assassinée dans le bois de Boulogne le 21 septembre dernier, révolte à juste titre les Français qui n’acceptent plus les failles de notre système d’application des peines et de suivi des mesures judiciaires.
Ce criminel dangereux, pourtant déjà condamné pour viol en France a été libéré malgré un doute sérieux sur une possible récidive, alors même qu’il était sous OQTF et qu’il aurait dû être immédiatement expulsé. Il a récidivé deux semaines plus tard, a assassiné cette jeune femme, sans avoir respecté aucune de ses mesures d’assignation et de suivi.
Il n’est plus tolérable que nos concitoyennes et concitoyens soient agressés et assassinés parce que notre Etat a failli, et que c’est à cause de cette faillite, que ces actes atroces ont pu avoir lieu.
Il est urgent de renforcer notre arsenal et nos moyens judiciaire, pénal, pénitentiaire et d’expulsion d’étrangers en situation irrégulière s’étant rendus coupables de crimes, ou de délits.
Les causes de cette faillite nous les connaissons :
- une chaîne judiciaire et pénitentiaire qui souffre d’un sous-investissement depuis des années, qui affaibli la Justice. Les moyens ont été renforcé ces dernières années sous la Loi de programmation de la Justice, c’est positif, mais le retard est tel, que nous devons en faire une priorité nationale dans nos investissements et nos efforts.
- Un arsenal juridique en la matière qui doit être renforcé.
- Une plus grande fermeté dans nos relations avec les pays d’origine.
Pour le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en matière d’OQTF, il faut assumer un rapport de force pour forcer les pays d’origines des personnes condamnées en France à reprendre leurs ressortissants : en limitant les visas si un pays refuse de reprendre les personnes condamnées en France, en réfléchissant aux subventions pour l’aide au développement et même en matière de droits de douane, il ne faudrait pas hésiter à toucher au porte-monnaie de ces pays.
C’est à nous, responsables publics, de refuser la fatalité et d’agir pour assurer la sécurité de nos compatriotes. Le groupe de Droite républicaine a demandé la mise en place d’une mission flash pour faire toute la lumière sur les dysfonctionnements de notre appareil judicaire et administratif.