Une journée importante hier à Bruxelles grâce à Michel Dantin et José Bové, députés européens : les députés et élus nationaux, de différents pays, reçus et écoutés par le Commissaire à l’environnement au sujet du caractère désormais dépassé du cadre européen qui protège de manière stricte les loups, et menace la survie même du pastoralisme, pratique agricole ancestrale, garantie de biodiversité, de vie et d’activité dans nos zones rurales et de montagne.
Toutes les régions européennes pastorales touchées sont unanimes : la situation n’est plus tenables, ni en Espagne, ni en Allemagne, ni en Autriche, ni en Italie, ni en France.
Personne n’a parlé d’éradication évidemment, mais de changement nécessaire d’approche, car avec 12 000 bêtes tuées en France, en 2017, chiffre qui n’a cessé d’augmenter de manière exponentielle ces 10 dernières années, proportionnellement à la détresse des éleveurs, on ne peut plus continuer ainsi, à moins que l’on accepte à moyen et long termes, la disparition de l’élevage et du pastoralisme en montagne.
L’Europe, si elle veut renouer avec ses concitoyens, doit les entendre et être plus attentive à leurs difficultés réelles, les reconnaître et les protéger dans leurs activités économiques, sociales et sociétales.
Un grand merci à Michel Dantin et à son équipe pour l’organisation de cette journée de travail.
Je souhaite vivement que la Commission infléchisse sa position et s’inscrive dans une approche plus ouverte, plus raisonnable et mois dogmatique de la gestion des loups.