Emilie Bonnivard - députée

Émilie Bonnivard

|    Députée Les Républicains – Conseillère régionale

Région Auvergne-Rhône-Alpes : budget 2019

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Après une courte nuit, ce matin à Lyon pour la dernière Assemblée plénière de l’année du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, axé sur le budget.

Vote du budget du Conseil régional – 2019 :
Les Groupes Modem, Démocrates (UDI), Les Républicains et Divers droite voteront ce budget. Pourquoi ?

Parce qu’il s’agit d’un budget exemplaire à plusieurs titres, comprenant des engagements exigeants, attendus par nos concitoyens.

Nous aurons réalisé, fin 2019, 90% de l’objectif que nous nous étions fixé en matière d’économies budgétaires à l’échelle du mandat : 300 millions d’euros d’économies de dépenses, soit 12% d’économies de fonctionnement, alors que la moyenne des dépenses de fonctionnement des collectivités locales augmente de 0,7%.

Comment ? Notamment en diminuant de 10% les indemnités de tous les conseillers régionaux depuis notre arrivée à la tête de la Région ; en divisant de moitié le parc automobile de la Région ; en supprimant les abonnements téléphoniques des conseillers régionaux ; en diminuant de 25 à 5 le nombre de directions avec moins de directeurs ; en diminuant les financements en études, ingénieries, etc. qui s’étaient envolés. En demandant plus d’efficacité, en refusant tout gaspillage, en étant exigeant sur chaque euro d’argent public dépensé, en lien avec les communes et syndicats de la région.

Grâce à ces économies, nous augmentons notre budget dédié à l’investissement de 200 millions d’euros. Ces nouvelles marges de manœuvres budgétaires nous permettent de renforcer la rénovation des lycées en matière énergétique pour mettre fin aux passoires thermiques, mais également de poursuivre l’accompagnement des territoires et communes dans leurs projets, au plus près des besoins de nos concitoyens (cofinancement des maisons de santé, aides aux clubs sportifs, etc.). Ces dépenses d’investissement avaient diminué de 8% sous l’ancien mandat, elles ont augmenté de 26% sous ce mandat. Notre objectif était de dégager des moyens, sans augmenter la fiscalité, pour être partenaires des projets des communes, des associations et des entreprises de notre région.

Nous aurons amélioré notre capacité de désendettement en la faisant passer de 6,4 ans à 3,4 ans, au bénéfice des contribuables de notre région. Nous aurons amélioré notre taux d’épargne (différence entre recettes et dépenses, soit notre capacité pour l’avenir, à financer des projets sans augmenter la fiscalité) de plus de 58% par rapport à la situation dans laquelle la Région se trouvait fin 2015.

Nous n’aurons pas augmenté la fiscalité sur les contribuables. Mieux, nous l’aurons diminuée, pour ce qui relève de la part de fiscalité régionale (qui reste limitée) : – 10 cts d’euros sur chaque plein d’essence/gasoil ; diminution du coût de la carte grise en Auvergne en l’alignant sur le coût de celle de Rhône-Alpes ; soutien aux cartes grises sur les véhicules les moins polluants ; gratuité à venir des livres pour les lycéens pour le pouvoir d’achat des familles.

La Cour des Comptes a salué à plusieurs reprises la gestion de la région, au bénéfice de nos concitoyens et de nos territoires.

Voilà le bilan de Laurent Wauquiez, Président du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes. Le résultat est là et à mon sens, le plus important sont les faits, plus que les paroles.

Je crois qu’à l’échelle de la Région, nous montrons que nous pouvons infléchir le fonctionnement de nos Institutions, qu’il n’y a pas de fatalité, pour peu que la méthode et le courage soient au rendez-vous : diminution de l’excès de dépenses, stabilisation puis diminution de la fiscalité sur les contribuables, nouvelles marges de manœuvres pour des projets concrets au plus près des besoins de nos concitoyens.

Tout n’est pas parfait, il y’a toujours des choix à faire, des décisions à prendre, qui sont difficiles, mais je crois que le résultat est très positif. En ce qui concerne la transition énergétique, nous avons positionné notre politique sur des choix incitatifs, que nous aidons grâce à nos économies par ailleurs, et non en augmentant la fiscalité toujours et encore.