Alors que Nicolas Hulot vient d’annoncer un quota de prélèvement de 40 loups sur la période juillet 2017 – juin 2018, nous avons tenu, avec ma collègue Vice-présidente à l’agriculture de la Région PACA, une réunion de travail à Valence avec des représentants nationaux de la profession agricole, l’Union pour la Sauvegarde des Activités Pastorales et Rurales (USAPR) et son homologue de la Région PACA, pour élaborer des propositions concrètes et précises au nouveau gouvernement.
Nous prévoyons également d’organiser une réunion de travail à Bruxelles en fin d’année avec les principales régions européennes touchées par la prédation, dans un objectif de faire évoluer la législation européenne, qui, 25 ans après le classement du loup en espèce strictement protégée, n’est plus adaptée à la réalité de la prédation, et met durablement en danger désormais la préservation du pastoralisme, l’élevage en montagne et le métier de nombreux éleveurs.
Les attaques sont de plus en plus en plus nombreuses, les victimes également, malgré des troupeaux protégés tels que l’Europe l’exige dans 90% des cas, et un coût qui s’élève à 26 millions d’euros en 2016 en France.
Parallèlement, les conflits d’usage en montagne dont de plus en plus prégnants, malgré la sensibilisation mise en œuvre.
Il est temps de remettre les choses à plat et de réformer ce système qui n’est plus du tout adapté.