Emilie Bonnivard, députée de la Savoie, a interrogé la secrétaire d’Etat à la Transition écologique Brune Poirson le 6 mars, lors d’un débat sur l’avenir du secteur hydroélectrique à l’Assemblée nationale.
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Elle a rappelé l’importance de la production d’hydroélectricité dans les territoires de montagne, tout en saluant le savoir-faire des salariés de l’opérateur historique, EDF, qui ont permis et permettent aux ouvrages hydrauliques de fonctionner en toute sécurité avec un haut niveau de technicité.
La députée a souhaité attirer l’attention du Gouvernement sur les risques de fragilisation de notre patrimoine et de nos compétences en matière hydroélectrique, en cas d’ouverture à la concurrence internationale, sans garantie de la prise en compte réelle du multiusage de l’eau (eau potable, enjeux agricoles et piscicoles, étiages, etc.).
Alors que certains pays étrangers ont choisi, pour leur part, de restreindre la possibilité d’exploitation de ces ouvrages par des entreprises étrangères, il est impératif que nous soutenions davantage nos entreprises nationales telles qu’EDF et la CNR.
Emilie Bonnivard souhaite que la France puisse proposer rapidement une alternative plus protectrice de nos savoir-faire et compétences à la Commission européenne. L’eau (et son exploitation) n’est pas un bien comme les autres. Selon la députée elle doit être gérée dans le cadre de l’intérêt général, avec une pleine maîtrise nationale.
La secrétaire d’Etat à la Transition Ecologique, assure que le Gouvernement est pleinement concentré sur l’hydroélectricité. La programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit d’augmenter la production d’énergie hydroélectrique. Elle conclue en indiquant que la Commission européenne a mis la France en demeure d’ouvrir ses concessions à plusieurs reprises, que certains points de négociations sont en cours.