Défense du pouvoir d’achat
Pour Emilie Bonnivard, la flambée des prix de l’énergie impose d’utiliser au plus vite tous les leviers dont nous disposons, pour les particuliers, mais aussi pour toutes les entreprises qui commencent à produire à perte. Le contexte de la guerre en Ukraine remet notre indépendance énergétique au cœur du débat, comme cela a déjà pu être le cas avec l’émergence du mouvement des gilets jaunes en 2018 à la suite des hausses des taxes sur les carburants décidées par le Gouvernement.
Avec un prix à 2 euros par litre, les habitants des territoires ruraux et de montagne sont particulièrement pénalisés par cette hausse qui impacte violemment leur pouvoir d’achat. Cette hausse concerne directement de nombreux secteurs économiques (transporteurs, agroalimentaire, BTP, agriculteurs, industries, artisans et commerçants).
Les professionnels devant utiliser dans le cadre de leur travail leur véhicule quotidiennement, comme les infirmières et aides à domicile, les taxis, sont également fortement pénalisés par cette explosion. Leur tarifs sont encadrés et ils ne peuvent en aucun cas répercuter cette hausse sur leur patients ou clients…
La réalité est que les taxes représentent plus de la moitié du prix du carburant. Plus celui-ci augmente, plus l’Etat engrange des recettes liées à ces taxes. Selon la Députée, il était nécessaire baisser les taxes sur le carburant, TVA et TICPE, à la base, plutôt que de les percevoir puis d’en redistribuer une partie.
FERROPEM
Suite à la catastrophe vécue par avec la fermeture du site de Chateaufeuillet, alors même que l’indépendance industrielle n’a jamais été aussi essentielle, Emilie Bonnivard et Vincent Rolland se sont associés à la proposition de loi que leur collègue Olivier Marleix a déposée, en février, pour protéger ces sites stratégiques d’une fermeture évitable. Cette proposition a été rédigée après leur visite avec Valérie Pécresse et Michel Barnier à Chateaufeuillet.
La Députée Bonnivard a écrit récemment à la direction de Ferropem, en mettant en copie de son courrier la Ministre en charge de l’Industrie, pour les interroger précisément sur leur intention de réinvestir sur le site de Montricher qui fait l’objet d’un sous-investissement chronique, qui ne permet pas à l’usine de fonctionner en pleine productivité et qui peut constituer aussi un risque en matière de conditions de travail pour les salariés. La Députée a encore eu une réunion le 31 mars avec le Cabinet de la Ministre sur la situation de Ferropem à Château-Feuillet. Tous ont insisté sur l’absolue nécessité de trouver un repreneur à ce site.