Emilie Bonnivard - députée

|  Députée Les Républicains – Conseillère régionale

Le Pacte législatif d’urgence de la Droite républicaine

La France ne peut plus attendre !

La Droite républicaine, qui est le nouveau nom des Républicains à l’Assemblée nationale, s’est immédiatement mise au travail afin de mettre des propositions sur la table avec un pacte législatif d’urgence pour revaloriser le travail et restaurer l’autorité et aussi éviter le blocage institutionnel pendant des mois.

C’est pourquoi, dans l’intérêt général du pays, le pacte législatif d’urgence nationale proposera 13 textes législatifs autour d’une priorité, trois axes et deux lignes rouges.

« Nous sommes convaincus que ces mesures d’urgence nationale sont à même de rassembler une majorité de Français dans l’intérêt de la France. Elles ont un seul objectif : redresser notre pays pour lui rendre sa souveraineté, sa sécurité et sa prospérité »

 

Notre priorité : valoriser la France qui travaille ou qui a travaillé toute sa vie

L’augmentation réelle et durable du pouvoir d’achat passe par la revalorisation du travail. Le travail en France, tous prélèvements confondus, est taxé à plus de 40% ! C’est le plus haut niveau de prélèvement sur le travail de toute l’Europe. La revalorisation du travail ne passe par des chèques financés à crédit, mais par un meilleur salaire. Notre objectif, par une politique de lutte contre le gaspillage et les abus, sera Nous voulons œuvrer à un nouveau contrat social. L’objectif est de lutter contre les abus sera de réduire progressivement les prélèvements sur les salaires pour rapprocher progressivement le salaire net du salaire brut. C’est ce vers quoi nous devons tendre. Cela sera possible si et seulement si nous redéfinissons nos priorités et si nous réalisons des économies par ailleurs. Nous devons réaffirmer que notre politique sociale doit être recentrée sur la solidarité vitale pour les Français (santé, retraites, assurance chômage en cas de difficulté).

Revaloriser le travail en augmentant le salaire net

Objectifs :      

●Augmenter le salaire net par la baisse des charges. Cet objectif est nécessaire et impliquera des choix et du courage. Il n’est pas question qu’il se fasse au détriment de la solidarité (santé, retraites, assurance chômage, handicap). C’est un choix de responsabilisation collective

●Suppression de tout impôt et de toute charge sur les heures supplémentaires

●Rachat de RTT et relance de l’intéressement, de la participation et de l’actionnariat salarié

Sanctionner les abus et lutter contre le dévoiement de notre système de solidarité

Objectif : que le salaire paie plus que l’assistanat au travers de la fusion des aides sociales en une aide sociale unique plafonnée par rapport au SMIC.


Restaurer l’autorité

Réaffirmer l’autorité de l’État face à la montée des violences et politique de fermeté : les sanctions doivent être appliquées, les courtes peines de prison doivent être un outil de lutte contre la récidive et l’ordre rétabli dans nos rues (lutte contre le trafic de drogue, le trafic d’armes et l’immigration illégale pour une meilleure intégration).

Sanctionner réellement les délinquants : la certitude de la peine

● Instaurer des peines planchers et des courtes peines de prison,

● Suspendre les aides sociales pour les délinquants

● Soutenir nos forces de sécurité avec une présomption de légitime défense et de nouvelles prérogatives pour les polices municipales

● Lutter de façon implacable contre le narcotrafic

Faire respecter nos valeurs

● Faire respecter les valeurs de la France et de la République, et au premier chef la laïcité


Favoriser la production industrielle et agricole dans nos régions plutôt que les importations polluantes

La majorité de notre empreinte carbone provient des importations. Réunir les conditions pour produire davantage en France est à la fois favorable à nos emplois et à l’environnement. Retrouver notre indépendance énergétique et alimentaire est un impératif stratégique.

Plus de liberté à l’intérieur, plus de protection à l’extérieur

● Poursuivre la baisse des impôts de production et taxer les importations polluantes

● Respecter un moratoire sur les normes, refuser les surtranspositions et appliquer la réciprocité et les clauses miroirs dans les accords commerciaux

Mettre en place un vrai projet écologique, l’écologie par les projets plutôt que l’écologie par les normes, une écologie fondée sur des réalités économiques et scientifiques – renforcer le fret ferroviaire et les infrastructures ferroviaires pour les transports du quotidien.

● Mettre en œuvre la préférence locale dans la commande publique et la restauration collective

● Favoriser la transmission des PME et ETI familiales en alignant progressivement le cadre fiscal sur nos voisins européens

Retrouver notre indépendance énergétique et alimentaire pour répondre au défi climatique

● Garantir notre indépendance énergétique en investissant dans les énergies renouvelables et le nucléaire

● Rétablir notre souveraineté alimentaire et agricole en soutenant notre agriculture


Renforcer la solidarité vitale pour les Français

Une des réponses à la crise de la démocratie est de retrouver l’efficacité de l’action publique. L’État doit privilégier les services publics utiles à nos concitoyens (santé, sécurité, éducation). Nous devons œuvrer pour restaurer la cohésion nationale entre métropoles et ruralité.

Priorité aux services publics essentiels : la santé, nos aînés, personnes handicapées et l’école

● Réformer en profondeur l’hôpital, lutter contre les déserts médicaux et faire confiance à la médecine de ville : l’état de délabrement de la santé en France impose désormais des mesures fortes et des capacités budgétaires supplémentaires.

Loi grand âge d’urgence : nos EHPAD sont au bord de la faillite, nos établissements d’accueil de personnes en situation de handicap sont en grande fragilité financière, les métiers du soin n’attirent plus. Retrouver des moyens pour accompagner nos aînés et les professionnels qui les accompagnent.

Débureaucratiser l’hôpital et la santé en général, rénover les hôpitaux de proximité, développer les maisons de santé et une offre de soins palliatifs dans tous les départements

● À l’école, la priorité doit être donnée à la transmission des savoirs fondamentaux, à la promotion du mérite, à une plus grande autonomie des établissements et au respect de la laïcité tout au long du parcours scolaire

Décentraliser, déconcentrer et débureaucratiser, et lutter contre les fractures territoriales

● Faire confiance aux collectivités locales, promouvoir et renforcer les libertés locales et communales pour rompre avec la verticalité française

Réformer la loi SRU (Loi Solidarité par le Renouvèlement Urbain) comme celle du ZAN (Loi Zéro Artificialisation Nette) avec pour ligne directrice une plus grande liberté pour les maires et la prise en compte de la spécificité de chaque territoire


Des lignes rouges claires :

l’arrêt de la dégradation des comptes publics, aucune augmentation d’impôt ni baisse des retraites

Arrêter la dégradation des comptes publics, aucune augmentation d’impôt

Nous sommes la démocratie qui détient le double record des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires. Pour réduire les impôts, renforcer les Services publics et investir dans la transition écologique, il faut remettre de l’ordre dans les comptes.

Nous sommes prêts à contribuer immédiatement à un plan d’économies de 25 milliards, dans le prolongement des propositions que nous avions faites l’an passé au Sénat et à l’Assemblée nationale. À l’occasion du prochain projet de loi de finances, nous veillerons à ce que soit respectée la trajectoire de désendettement, notamment en supprimant les agences paraétatiques inutiles et en réduisant les budgets des opérateurs de l’État (qui ont augmenté de moitié en 10 ans pour avoisiner les 80 milliards d’euros).

Aucune baisse des retraites

Ceux qui ont travaillé toute leur vie ne doivent pas être les victimes faciles de la mauvaise gestion de l’État. Les retraités ne doivent pas être des boucs émissaires. Les pensions doivent être revalorisées chaque année au niveau de l’inflation. Les retraités n’ont pas à être les sacrifiés du redressement des comptes publics et de la fuite en avant budgétaire de ces deux derniers quinquennats alors qu’ils ont travaillé toute leur vie.