Si les agricultrices et les agriculteurs de notre circonscription m’accordent leur confiance ce dimanche, voilà ce que je proposerai en priorité comme députée à l’Assemblée nationale :
- Créer enfin une assurance réellement accessible et adaptée, aux différentes productions, face aux aléas climatiques : une assurance co-dotée de manière beaucoup plus importante par l’Etat, l’Union européenne et le privé, afin qu’ils puissent faire face aux aléas climatiques, que nous subissons… désormais quasiment toutes les années, quelles que soient les productions (gel, grêle, sécheresse). Deux jours après l’épisode de gel précoce qui a détruit une partie conséquente de la production viticole et arboricole de cette année (photos des vignes en Combe de Savoie et conséquences du gel sur l’arboriculture, dans le Val Gelon), sans rien dire, sans tambour ni trompettes, j’étais avec eux, pour constater les dégâts et identifier les solutions, notamment pour les jeunes qui viennent de s’installer.
- Simplifier considérablement les dossiers d’aides européennes et surtout, exiger de l’Etat qu’il mette en œuvre des dispositifs de versement de ces aides beaucoup plus efficaces, afin que les agriculteurs n’aient pas à subir quasiment deux ans de retard de paiement, et d’être contraints de faire des prêts de trésorerie sur lesquels ils paient des intérêts (!) en raison de ces retards.
- Renforcer l’aide à l’installation de jeunes agriculteurs.
- Conforter les coopératives agricoles, les signes de qualité, et le bio, notamment sur la production laitière, qui font la grande spécificité et une forte partie de la valeur ajoutée de nos productions.
- Lutter contre la prédation, retrouver le chemin de la raison sur cette question, car notre pastoralisme est en danger et nos éleveurs en détresse, face à une réglementation européenne et nationale totalement dépassée, inadaptée à la réalité de ce qu’ils vivent.
- Consolider le statut des pluriactifs ! Qui vivent de l’agriculture, du tourisme ou d’autres métiers.
- Aller beaucoup plus loin dans les règles de la commandes publiques dans l’approvisionnement régional et local des produits agricoles, gage de développement et de consommation durable. On ne peut se satisfaire des réponses habituelles « Je n’ai pas le droit de privilégier le régional ou le local, en raison des règles des marchés publics ! » (phrase que j’entends beaucoup trop depuis deux ans). Soutenir notre agriculture en soutenant l’achat de produits de notre territoire.