Aujourd’hui, je représentais l’Assemblée nationale au Groupe national Loup à Lyon.
Le niveau des attaques reste très élevé avec, au 30 août, plus de 8 000 animaux, ovins essentiellement mais également caprins et bovins tués ; 66 meutes de loups décomptées sur le territoire national (contre 57 l’année dernière), soit 430 loups à l’état sauvage officiellement décomptés (il y a déjà plus de 500 loups dans les réserves françaises).
Des mesures qui doivent simplifier la défense des troupeaux ont été prises, mais le résultat n’est pas encore à la hauteur de ce que les éleveurs attendent avec des niveaux d’attaques très forts sur certains territoires.
Au-delà de la mesure et de la prise en compte de la souffrance des éleveurs et bergers, mais aussi de la capacité du pastoralisme à survivre sur le long terme à ce contexte (reprise des élevages et de l’activité/transmission), j’ai demandé que le coût global des mesures de protection assumé par les éleveurs soit pris en compte dans leur modèle économique.